Conférence Internationale à Paris

27 septembre 2003 à 18h. CICP, 21ter rueVoltaire, 75011 PARIS (Métro Rue des Boulets)

 

Défendons la vie du Président Gonzalo du
Parti Communiste du Pérou !

Nous exigeons le respect des droits des
prisonniers politiques et de guerre !

 

L’impérialisme piétine aujourd’hui plus que jamais tous les droits des peuples, ainsi que les droits reconnus et promus par les impérialistes eux-mêmes. Au nom de « la défense des droits de l’homme » et la « lutte contre le terrorisme », les impérialistes déclenchent des guerres et de la répression. Quiconque s’y oppose et qui se fera arrêter, subira un traitement inhumain, et plus qu’on s’est révolté, plus cruel seront les conditions d’emprisonnement. C’est là en quelques mots le contexte derrière les cas du Président Gonzalo, du Camarade Feliciano et des autres milliers de prisonniers de la guerre populaire au Pérou. Le Président Gonzalo, arrêté en septembre 1992, est le prisonnier qui par son importance politique et ses conditions carcérales extrêmes représente et symbolise tous les autres. Après avoir été condamné à la perpétuité par des juges militaires encagoulés dans une farce de « procès » (à la suite duquel son avocat lui-aussi à été condamné à la perpétuité), le Président Gonzalo reste en isolement total. Depuis début 1993, il est enfermé dans une prison militaire construite spécialement pour lui, à l’intérieur de la Base Naval du Callao, hors Lima.

La réaction péruvienne, directement dirigée par l’impérialisme américain et la CIA, utilise cet isolement pour présenter une image du Président Gonzalo qui leur est favorable pour leur « guerre antisubversive ». Avec la participation de quelques capitulards dans les prisons, ils ont élaboré toute une série de textes, photos, vidéos, etc. (présentés par Fujimori à l’ONU en octobre 1993), pour faire croire que le Président Gonzalo aura changé totalement de ligne politique et chercherait une « accord de paix ». La réalisation des plans pour assassiner le Président Gonzalo n’a été empêchée que par la continuation de la guerre populaire dirigée par le PCP et aussi par le soutien international d’une campagne internationale qui entre autre a envoyé plusieurs délégations d’avocats et d’autres personnalités, qui sont allés au Pérou pour dénoncer les crimes flagrants contre les droits du Président Gonzalo.

Pendant cette année 2003, toute une nouvelle vague d’attaques a été lancée contre les prisonniers du PCP, en particulier contre le Président Gonzalo et le Camarade Feliciano (qui avait assumé la direction du PCP après l’arrestation du Président Gonzalo et qui lui-même se trouve aussi en isolement total depuis son arrestation en 1999). Tout cela fait partie des plans pour mener à bien l’assassinat du Président Gonzalo.
Ces attaques se font sur plusieurs plans :
Le « réforme judiciaire » (payé et contrôlé par les Etats-Unis au nom d’USAID, son agence pour « l’aide » aux pays sous-developpés), en particulier de la « législation antiterroriste » pour la présenter comme « démocratique » et « en accord avec les traités internationaux », les « droits de l’homme », etc. Cependant, la Constitution qui est appliquée est toujours la constitution fasciste dictée par Fujimori en 1993, laquelle est nulle même selon les principes qu’arbore l’Etat péruvien. Sur le papier, les condamnations par des tribunaux militaires ont été annulées et il y doit avoir des « nouveau procès ». Comme le président péruvien, Toledo, l’a déclaré, tout vise à garantir qu’« aucun terroriste ne sortira des prisons », et les prisonniers restent en prisons sans qu’il y ait aucun condamnation reconnue par l’Etat péruvien. La date d’un éventuel « nouveaux procès » contre le Président Gonzalo et le Camarade Feliciano reste flou, mais ce qu’a déjà été établi, c’est que le procès se fera à l’intérieur même de la Base Navale du Callao (où une salle vient d’être construite spécifiquement pour ce but), même si les deux sont maintenant formellement des prisonniers sous juridiction civile. En plus, toute une série de règlement dans des décrets-lois dictés par Toledo en février, donne à l’Etat un contrôle totale sur ce que le public peut connaître à propos d’un tel prétendu « procès », par exemple par l’interdiction de tout enregistrement d’image et de son lors du procès. Le caractère « public » de ces procès n’existera que sur le papier.
Toute une nouvelle série de vidéos, photos, « déclarations », etc., reprenant le mensonge de « l’accord de paix », pour faire croire que le Président Gonzalo et le Camarde Feliciano ne seraient pas dans un isolement total, y ajoutant des éléments qui visent clairement à préparer le terrain pour la mise en scène d’un « suicide » du Président Gonzalo comme couverture possible pour son assassinat. Au Pérou, la dite « Commission de la Vérité et de la Réconciliation » (CVR) à présenté son rapport le 28 août 2003. Le CVR déclare que le Président Gonzalo et le PCP sont les « grands responsables » des « 69.000 morts » entre 1980 et 2000, quand il est connu par tous que ce qui ont commis des génocides atroces, ce sont les Forces Armées réactionnaires. Ceci a auparavant été reconnu même par un rapport du Congrès péruvien ainsi que par Amnesty International. Des organisations qui se disent « défendre les droits de l’homme » - par exemple la Commission Interaméricaine pour les Droits de l’Homme, le Human Rights Watch et y participent pour donner de la légitimité a cette tentative de dire que le Président Gonzalo et le PCP sont des « auteurs de génocides » et des « terroristes ».

Nous vous appelons à dénoncer ce plan d’assassinat et à exiger le respect des droits à la défense, à la visite, à la santé, etc., des prisonniers. Nous vous appelons aussi à soutenir les avocats démocratiques qui travaillent au Pérou et qui sous les conditions les plus difficiles assurent la défense de prisonniers politiques et de guerre. Il faut en particulier lutter pour rompre l’isolement du Président Gonzalo. La réaction peut présenter toutes les vidéos, photos, « déclarations », etc., qu’elle veule ; nous savons tous, qu’avec la haute technologie d’aujourd’hui, on peut élaborer n’importe qu’elle « merveille ». C’est pourquoi il faut exiger la présentation publique, en direct, du Président Gonzalo, devant les médias télévisés du Pérou et du monde, pour qu’il puisse parler.

Nous vous invitons à participer à la Conférence Internationale du 27 septembre pour mener en avant ces exigences. Vous pouvez nous contacter pour avoir plus d’informations (documents dénonçant cette question, coupures de presses, textes juridiques de l’Etat péruvien…).

Comité pour Défendre la Vie du Président Gonzalo

Comité d’Action Prioritaire contre la Torture par l’Isolement – France (CAPTIF)

Contact :
CAPTIF, c/o Secours Rouge, 21ter rue Voltaire, 75011 Paris
captif_paris@yahoo.fr

Déclaration des Editions Prolétariennes
à la Conférence Internationale du 27 septembre 2003
pour la défense de la vie du Président Gonzalo.

Les Editions Prolétariennes apportent leur soutien à cette conférence internationale. Nous rappelons qu'à la mesure de nos moyens et notamment de notre site internet, nous essayons en tant qu'Editions Prolétariennes, de faire connaître la lutte du Parti Communiste du Pérou et de briser le mur de désinformations, de silence fait autour de la répression dont sont victimes les communistes révolutionnaires péruviens et le président Gonzalo.

Les Editions Prolétariennes poursuivent leur combat pour l'unification des communistes M-L, des maoïstes car ce qui nuit aujourd'hui, notamment dans cette action internationaliste, reste l'éparpillement de toutes les forces communistes se revendiquant du marxisme-léninisme, du maoïsme.

L'adresse du site internet des Editions Prolétariennes est :
http://membres.lycos.fr/edipro/

Editions Prolétariennes -18 septembre 2003-

La conférence internationale pour défendre la vie du Président Gonzalo et les droits des prisonniers politiques et de guerre; réalisé le 27 septembre 2003 a été une réussite importante. Les documents et interventions présentés seront publiés bientôt. Nous vous envoyons aujourd'hui la résolution adoptée par la conférence:

Résolution de la Conférence Internationale à Paris

Nous, les soussignés qui avons assisté à cette conférence pour défendre la vie du Président Gonzalo et les droits des prisonniers politiques et de guerre, souhaitons faire connaître la suivante déclaration :

Nous exigeons le respect la vie, la santé et les droits du Président Gonzalo et du camarade Feliciano du Parti Communiste du Pérou, ainsi que des tous les prisonniers politique et de guerre du monde.

Nous condamnons comme partie de cela l'isolement carcéral n'importe où il est pratiqué : au Pérou, en Turquie, dans les pays d'Europe occidentale, ou ailleurs.Etant donné l'importance du Président Gonzalo et la gravité extrême de ses conditions carcérales - les onze ans d'isolement total et perpétuel - nous exigeons en particulier la fin de l'isolement du Président Gonzalo, et comme la forme concrète pour le faire, qu'il soit présenté au public, en direct, devant les médias du monde, et qu'on le laisse parler.

Nous exprimons également notre engagement à rester vigilants face à la réactionnarisation des Etat dans tous les pays, et de développer davantage une campagne dans le sens signalé ci-dessus.

Asociación de Amistad " Nuevo Perú " (Madrid, Espagne)

Association Culture Populaire du Pérou (France)

Association d'Amitié France - Nouveau Pérou

Association Viento Sur (Bobigny, France)

Collectif pour un Secours Rouge (Paris, France)

Comité d'Action Prioritaire contre la Torture par l'Isolement (France)

Comité pour Défendre la Vie du Président Gonzalo (Paris, France)

Parti Communiste de France (maoïste)

Partie Communiste Maoïste (Turquie/Kurdistan du Nord) - Comité Paris

Soccorso Rosso Proletario (Italie)

Paris, 27 septembre 2003

NB: La conférence a également reçu le soutient et des salutations écrits de l'avocat nord-américain, Pr Peter Erlinder et des Editions Prolétariennes (France).

Transmis par captif_paris@yahoo.fr

 

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