Rigoberta Menchu dénonce la politisation de la question des droits humains contre Cuba
Radio Havane, 15 avril 2004
Guatemala, (RHC) -- Rigoberta Menchu, dirigeante des Indiens guatémaltèques et Prix
Nobel de la Paix, a dénoncé la politisation par les États-Unis de la question des droits
humains à Cuba. Elle a signalé qu'il s'agit pour eux de trouver une fausse
justification du blocus draconien qu'ils font subir à notre pays depuis plus de 40 ans déjà.
Dans une lettre ouverte qu'elle a adressée à la Commission des Droits de l'Homme
de l'ONU, Rigoberta Menchu condamne toute pression et imposition de conditions
visant à obtenir des voix à la Commission.
Sans mentionner directement les États-Unis, Rigoberta Menchu souligne dans sa lettre
que cette pratique constitue un affront à une institution chargée de veiller à la
cohabitation pacifique et harmonieuse entre les Etats et fait montre d'une politique
de deux poids deux mesures car, derrière une apparente préoccupation pour les
droits humains à Cuba, se cachent les intérêts hégémoniques et l'intolérance.
Quelques heures avant le vote du projet anti-cubain rédigé à Washington et présenté
par le Honduras, la dirigeante des Indiens guatémaltèques précise dans sa lettre
qu'on tente de faire adopter une nouvelle condamnation qui n'a pas d'autre but que
justifier le blocus.
Alors que Rigoberta Menchu, Prix Nobel de la Paix, appelait la Commission des Droits
de l'Homme à ne pas se laisser politiser sur la situation des droits humains à Cuba et
à ouvrir un espace digne permettant d'entamer un processus conduisant à
la levée du blocus, le ministre guatémaltèque des Affaires étrangères annonçait le
soutien de son gouvernement au projet de résolution anti-cubain présenté
par le Honduras.
www.radiohc.cu
site internet de la station de radio de Cuba
http://www.cmaq.net/fr/node.php?id=16360
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Quel est l'impact du blocus étasunien ?
21 Nov 2003
LE BLOCUS ETASUNIEN CONTRE CUBA ET
LA DICTATURE ACTUELLE EN FRANCE
---
CUBA
Quel est l'impact du blocus étasunien?
Le BLOCUS draconien décrété contre Cuba au début des années 60 a ét
qualifié de bombe silencieuse. Ce blocus économique, commercial et financier
affecte chaque jour tous les Cubains, depuis 40 ans déjà en influant sur
leur niveau de vie et sur l'économie nationale. Le blocus oblige Cuba à être
en permanence à la recherche de nouveaux marchés, ce qui renchérit nos
importations, déstabilise nos sources d'approvisionnement, la distribution
et la production.
Il est très difficile de résumer en qq mots l'impact du blocus sur tous les
domaines de la vie, les agressions économiques du gouvernement étasunien qui
exerce aussi des pressions politiques et qui menace secrètement ou
ouvertement d'autres pays pour qu'ils rompent leurs liens avec cuba et se
joignent à la politique d'isolement que mène Washington à l'égard de notre
pays.On pourrait prendre comme exemple les coups portés aux transports
maritimes, base du développement du commerce extérieur. Pour chaque voyage
que fait depuis l'Europe ou l'Asie un cargo affrété par Cuba, les frais
supplémentaires par rapport à toute opération similaire effectuée depuis les
USA, se montent à près de 220000 dollars dans le cas de l'Europe et plus de
500000 dollars dans le cas de cargos venant d'Asie.
Après l'entrée en vigueur de la loi Toricelli, qui interdit les ports
étasuniens pdt 6 mois aux cargos ayant touché un port cubain, la plupart des
transporteurs ont augmenté le fret vers cuba.
D'août 1994 à mars 1998, le Président des USA a adopté de nouvelles
sanctions visant à restreindre les voyages à Cuba des Cubains résidant aux
USA ainsi que leurs envois de colis et de mandats à destination de leurs
proches à Cuba. Toutes ces mesures (qui ont connu certains assouplissements
ponctuels depuis) sont venues renforcer le blocus et dresser des obstacles
supplémentaires entre les cubains résidant à l'étranger et leurs proches
dans notre pays.
La répercussion du blocus est particulièrement dramatique dans le domaine de
la santé. Nous pourrions citer l'exemple des personnes dont la vie dépend de
l'implantation d'un stimulateur cardiaque. Pdt de longues années, cuba en
achetait à 2 firmes, l'une australienne et l'autre suédoise.
Au début de 1993, la première a fait savoir qu'elle ne pourrait plus fournir
ces appareils parce qu'ils utilisaient des composants fabriqués aux USA. La
vente à Cuba de produits contenant des composants étasuniens est une des
interdictions contenues dans le blocus. Et puis la firme suédoise a inform
Cuba que sa filiale produisant les stimulateurs cardiaques avait été vendue
à une entreprise étasunienne. Comme chacun sait, aucune firme étasunienne
ayant son siège sur le territoire dees USA ou à l'étranger ne peut faire de
commerce avec cuba.
Dans les années 90, le blocus a été renforcé. dans le seul secteur de la
santé, le blocus a occasionné des pertes dépassant le milliard 200 millions
de dollars, ce qui se reflète dans les établissements de santé et se traduit
par le manque de médicaments et d'autres produits.
La loi Helms-Burton, signée par le Président étasunien en mars 1996 a pour
but, entre autres, d'internationaliser le blocus de Cuba et de créer des
problèmes insolubles à la population et au pays. elle a été renforcée en
1999 par plusieurs amendements auxquels sont venues s'ajouter d'autres
dispositions aggravant la guerre économique contre Cuba et étendant les
sanctions et menaces à d'autres pays.
A ce propos, rappelons les déclarations du Président cubain, Fidel Castro:
"Cuba ne demande pas l'aide humanitaire aux USA, elle demande la cessation
de la guerre économique contre nnotre peuple et le respect de notre droit au
développement économique et au libre commerce avec tous les pays du monde."
100 questions réponses sur Cuba
carmen R. alfonso Hernandez 11ème édition
Livre acheté à cuba en nov 2003.
PP65-66
Hier, sur France Culture, Robert Ménard et ses complices ont effrontément
NIE l'existence d'un blocus contre Cuba.
Voilà ce qu'est devenue France Culture en 2003, voilà ce que sont nos radios
(france Intox...), nos médias(France 2,3 etc...), nos journalistes à part qq
heureuses exceptions aujourd'hui en France soi-disant pays de libre
expression et patrie des droits de l'Homme.
Si qq 'un voit encore dans ce pays un décigramme de démocratie, qu'il nous
le signale.
Un pays où la libre expression a disparu est qualifiable sans problème du
terme de DICTATURE.
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Cuba remporte une victoire écrasante avec le vote de l'ONU contre le blocus américain
Le 4 novembre, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution intitulée
«Nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier des États-Unis
d'Amérique contre la République de Cuba» par un vote de 179 contre trois et deux abstentions.
Les États-Unis, Israël et les Îles Marshall ont voté contre.
C'est la plus grande défaite jamais infligée aux États-Unis sur la question du blocus depuis que
Cuba a présenté sa première résolution à l'Assemblée générale en 1992. La première année, 59
pays avaient voté en faveur de la résolution cubaine et contre le blocus. Au cours des douze
années écoulées, le vote étant repris chaque année, le nombre de pays se joignant à Cuba pour
condamner le blocus américain n'a pas cessé d'augmenter. L'année dernière, la résolution
obtenait encore un nombre record de votes, soit 173, avec quatre abstentions. Encore une fois,
seuls les États- Unis, Israël et les Îles Marshall avaient voté contre.
Un communiqué de presse de l'ambassade de Cuba au Canada se lit entre autres:
«Encore une fois les États-Unis confirment leur isolement dans le maintient d'une politique
criminelle qui viole la loi internationale, qui cause du tort au commerce international et aux
relations financières dans le monde et qui est cruelle envers le peuple cubain. Il s'agit d'une
politique rejetée pour des raisons légales et morales, parce qu'elle est contraire aux principes et
aux objectifs de la Charte de l'ONU. Depuis 1992, les Nations unies ont maintes fois condamn
cette agression économique mais se sont heurtés au refus d'observation de la part du
gouvernement des États-Unis.
«Le blocus économique dure depuis plus de quarante ans. Parce qu'il est global, il a causé des
torts à l'économie cubaine dans tous les domaines de la vie et de la société. Les pertes
économiques de Cuba s'évaluent à plus de 72 milliards $.
«Le blocus a échoué lamentablement à atteindre le but visé: étouffer l'économie cubaine et briser
le volonté du peuple cubain par la misère et la faim. Mais la politique du blocus économique s'est
répercutée sur la vie de toute une génération de Cubains. En dépit d'un énorme effort et d'une
lutte d'esprit créatif pour parer à l'impact, le pays a connu des obstacles et des difficultés
considérables pour ce qui est d'avancer le développement économique, de répondre aux besoins
de ses citoyens et de garantir les besoins de base dont aucun être humain ne doit être privé.
Le Marxiste-Léniniste félicite chaleureusement le gouvernement et le peuple de Cuba pour leur
résistance militante au blocus criminel des États-Unis contre leur pays et pour avoir obtenu
encore une fois l'appui écrasant de la communauté internationale.
Le ministre des Relations extérieures de Cuba intervient à l'Assemblée générale de l'ONU
Le ministre des Relations extérieures a dénoncé aujourd'hui (4 novembre) devant l'Assemblée
générale de l'ONU le blocus nord- américain contre Cuba comme étant un délit de génocide,
une aberration juridique et une flagrante violation des droits de l'homme.
Il viole la Charte des Nations unies, lèse le commerce international et empêche la libre navigation,
a-t-il affirmé lors de la séance plénière de l'Assemblée consacrée à ce thème. Laissant un
moment de côté le discours écrit, Pérez Roque a dénoncé l'intervention d'un représentant des
États-Unis, la seule intervention contre le projet de résolution visant à mettre fin au blocus.
«J'ai relevé 15 mensonges et attaques irrespectueuses», a-t- il signalé. Les États-Unis devraient
cesser de s'occuper des droits de l'homme dans d'autres nations, et s'occuper d'abord des
violations dans leur propre pays et au-delà de leurs frontières.
Parmi les mensonges, il a mentionné celui qui présente la question du blocus comme une affaire
bilatérale et que Cuba n'a pas offert d'indemnisations aux propriétaires nord-américains contre
les biens nationalisés. Quant aux attaques contre le président Fidel Castro, elles sont non
seulement irrespectueuses mais sont la preuve que les États-Unis souhaitent imposer une
dictature mondiale.
Puis Roque a repris le texte du discours, affirmant que le blocus lèse aussi les droits du peuple
nord-américain, ceux des Cubains qui résident aux États-Unis et les habitants d'autres pays qui
souhaitent faire du commerce et investir librement à Cuba.
Il a rappelé que le blocus est le plus grand obstacle au développement économique et social de
Cuba, qui a subi des pertes de plus de 72 milliards de dollars. «Jusqu'où aurait pu parvenir Cuba
dans sa noble entreprise d'égalité et de justice sociale si elle n'avait pas dû faire face à ce blocus
féroce en vigueur depuis plus de 40 ans?», a-t-il demandé.
Le ministre des Relations extérieures cubain a réfuté l'idée selon laquelle les Cubains vivant aux
États-Unis appuient le blocus, alors que «seule une minorité corrompue et ambitieuse, qui n'a pas
hésité à organiser et à effectuer des actions terroristes contre notre peuple, souhaite qu'il soit
maintenu». Le président Bush est l'otage des intérêts bâtards de cette minorité car il leur doit la
présidence, obtenue de façon controversée en 2000.
Il a déclaré ensuite que les États-Unis doivent reconnaître que le blocus est injustifiable
moralement et éthiquement, qu'il est un échec, ce qui provoque leur isolement.
«Nous, Cubains, loin de nous rendre, nous sommes plus fermes et indépendants; loin de nous
diviser, nous nous sommes unis; loin de nous décourager, nous avons trouvé de nouvelles forces
pour défendre notre souveraineté et notre droit à la liberté», a t-il proclamé.
Il a ensuite déclaré que les États-Unis doivent abroger les lois Helms-Burton et Torricelli,
permettre que Cuba exporte et importe librement vers et de leur territoire. Il s'est référé à ce
sujet aux interdictions imposées sur les ventes de sucre, nickel, tabac, fruits de mer, poissons,
vaccins et produits issus de la biotechnologie, sur les programmes informatiques et autres
productions cubaines ainsi que sur l'acquisition d'aliments et de biens agricoles.
Il a également demandé à Washington de permettre aux citoyens étasuniens de voyager librement
à Cuba et de ne plus interdire le libre échange d'idées, de pouvoir utiliser le dollar dans les
transactions commerciales et de bénéficier de crédits d'institutions financières; de rendre à Cuba
les fonds gelés et d'empêcher que l'argent cubain ne soit volé par des trafiquants d'influences et
d'ambitieux avocaillons de Miami; de rendre le territoire occupé aujourd'hui contre la volont
nationale, la base navale de Guantanamo, d'abroger la Loi d'Ajustement cubain et d'accepter la
proposition de coopération en vue de l'élimination du trafic illégal d'immigrants.
«Les États-Unis doivent libérer les cinq jeunes incarcérés injustement et poursuivre les terroristes
qui déambulent librement dans les rues de Miami», a-t-il dit. Dans une autre partie de son
discours, il a signalé que Bush a tort d'affirmer que «Cuba ne va pas changer par elle-même»,
bien au contraire «Cuba change tous les jours, il n'y a pas de changement plus profond et plus
permanent qu'une Révolution».
Après avoir interprété la phrase de Bush comme étant une menace latente contre Cuba, il l'a
averti qu'il devrait savoir que ses actuelles difficultés ne sont qu'un pâle reflet de celles auxquelles
il devrait faire face s'il commet une erreur concernant Cuba. «Aucune force humaine ou naturelle
ne peut faire renoncer les Cubains à leurs rêves de justice et de liberté», a t-il affirmé.
(Granma international, 4 novembre 2003)
Dignité et fermeté face à l'hostilité et l'arrogance croissante de l'Empire
— Ministère des Relations extérieures de Cuba, 13 octobre 2003
Cette déclaration fut émise suite au discours du président américain George W. Bush contre
Cuba à la Maison blanche le 10 octobre, à l'occasion du 135e anniversaire du début de la
Guerre d'indépendance de Cuba dirigée par Carlos Manuel de Céspedes.
* * *
Depuis son arrivée à la Maison Blanche, le président nord- américain, George W. Bush, a
montré des signes incontestables de son engagement dans une politique extravagante et agressive
contre Cuba, avec l'objectif de satisfaire les demandes criminelles de la mafia terroriste de
Miami. La Maison Blanche paie de cette façon les fraudes et les manigances scandaleuses de
cette mafia lors des élections présidentielles de 2000, qui ont empêché de voter des dizaines de
milliers d'électeurs afro- américains et ont ainsi réussi à stopper le décompte des votes dans deux
comtés de l'État de Floride.
La recrudescence du criminel blocus économique, financier et commercial contre Cuba;
l'augmentation de l'activité subversive de la Section des Intérêts nord-américains de La Havane
et de son appui favorable à la contre-révolution par l'assignation de plus de 30 millions de dollars
approuvés par la USAID à cet effet; l'arbitraire et injuste mention de Cuba dans toutes les «listes
noires» des États-Unis, y compris les plus grossières et les plus mensongères, avec lesquelles
l'empire essaie de calomnier, juger et interférer les affaires intérieures du reste du monde; les
irresponsables expulsions de diplomates cubains et les nouvelles limitations imposées à nos
missions à Washington et New-York; la violation flagrante des accords migratoires, avec la
persistance de la Loi assassine d'Ajustement cubain et de la politique des «pieds mouillés-pieds
secs»; et l'augmentation de l'agression radio-électronique contre notre pays, sans oublier
l'utilisation de satellites et d'avions militaires, ont été quelques-unes des décisions anti-cubaines
par lesquelles l'administration Bush a imposé une détérioration sans précédent des liens bilatéraux
entre Cuba et les États-Unis, déjà sérieusement affectées par 44 ans d'hostilité et d'agression.
À cette brutale escalade anti-cubaine, viennent s'ajouter les actions répressives qui se sont
développées contre la propre population nord-américaine, telles que la suppression de licences
des universités et centres universitaires qui organisaient des visites dans notre pays,
l'augmentation des restrictions pour voyager à Cuba et l'impressionnant accroissement des
personnes qui ont été pénalisées et sanctionnées pour le «délit» insolite d'avoir exercé leur droit
de se rendre librement dans notre pays.
Mais comme si cela n'était pas suffisant, le 10 octobre dernier, fidèle à l'opportunisme qui
caractérise sa politique envers à Cuba, le président nord-américain, dans le cadre d'un discours
caractérisé par de cyniques propos anti-cubains, a annoncé la mise en place de nouvelles actions
punitives contre notre pays.
Parmi les mesures annoncées par le Président Bush dans son discours, il faut souligner celles-ci:
1) La création d'une «Commission présidentielle pour l'assistance à une Cuba Libre», laquelle,
présidée par le secrétaire d'État nord-américain Colin Powell et par monsieur Melquiades
Martinez, fidèle représentant de la mafia miamienne de l'administration Bush, aurait pour tâche
principale de conseiller le président nord-américain pour sa tentative de renforcement du blocus,
la subversion et la politique d'agressions visant principalement à renverser la Révolution cubaine.
2) L'augmentation des transmissions illégales de Radio et Télévision Marti ainsi que des actions
subversives menées contre Cuba.
3) Le renforcement des pressions au niveau international pour tenter d'isoler notre pays.
4) La recrudescence des mesures répressives contre les citoyens nord-américains qui désirent
voyager à Cuba.
Comme cela était attendu, lors de son discours, le président nord-américain a manifesté sa
volonté de maintenir ses engagements quant à la politique criminelle de blocus contre Cuba.
Il a également annoncé qu'il renforcerait les procédures visant à «favoriser l'émigration légale de
Cuba vers les États- Unis». Il n'a bien entendu rien mentionné concernant l'élimination de la Loi
assassine d'Ajustement cubain, ni la politique irrationnelle des «pieds mouillés-pieds secs»,
principaux stimulants de l'émigration illégale, et encore moins concernant le recours à la violence
afin de tenter d'émigrer depuis notre pays jusqu'aux États-Unis.
Dans le contexte des accusations mensongères et répugnantes portées par le président
nord-américain dans le cadre de cet exercice électoraliste, les références fallacieuses concernant
le supposé commerce sexuel illicite qui, selon Bush, fleurit dans notre pays encouragé par le
gouvernement cubain méritent une mention spéciale.
Il paraît évident que le président nord-américain ignore que Cuba, comme peu de pays dans le
monde, est un exemple dans le domaine de la défense et de la protection de ses enfants, des
jeunes et des femmes, un point amplement reconnu par l'Organisation des Nations unies.
Monsieur Bush ignore sans doute que la protection des enfants et de la jeunesse est un impératif
moral et de principes pour Cuba et qu'ici, on ne tolère et on ne tolèrera jamais des actions
favorisant ou stimulant l'exploitation, le trafic et l'abus sexuel de nos enfants et de nos jeunes.
Il serait plus sage que le président des États-Unis cesse de mentir à propos de Cuba et qu'il
s'occupe des sérieux problèmes de drogue, de violence, de pauvreté et de manque d'assistance
sociale qui affectent la jeunesse et les enfants aux États- Unis.
Les «célébrations» du Président Bush du 20 mai constituent déjà la preuve évidente de sa
méconnaissance totale de l'histoire de Cuba et de la signification que revêtent pour les Cubains
les mots dignité et respect. Cependant, le fait d'avoir choisi le 10 octobre pour effectuer ces
annonces, plus qu'une méconnaissance, met en évidence le grand mépris que ressentent le
gouvernement nord-américain et le président Bush pour notre peuple.
Ces nouvelles mesures anti-cubaines, au-delà de la rhétorique traditionnelle et de l'évident relent
électoral de son objectif, démontrent clairement les engagements illimités pris par le
gouvernement nord-américain envers les secteurs cubano- américains d'extrême-droite et son
obsession de détruire l'exemple que représente la Révolution cubaine.
Ces actions tentent également, mais en vain, de neutraliser l'isolement croissant et la
condamnation internationale de la politique nord-américaine contre Cuba, et la large remise en
question que, au sein même des États-Unis, rencontre l'hostilité du gouvernement nord-américain
envers notre pays.
Il serait difficile de dépasser l'historique anti-cubain de l'actuelle administration nord-américaine.
N'importe quel inventaire des actions agressives menées contre Cuba démontre quelles sont les
limites atteintes par le durcissement de la politique nord-américaine et quel degré a atteint
également la tendance politique qui prêche ouvertement pour la confrontation, quels que soient
les moyens ou méthodes appliqués à ces fins, et quelles que soient les conséquences qu'elle
pourrait avoir pour les peuples cubains et nord-américains.
Cette escalade d'agressions et de provocations contraste avec la position de Cuba, qui a maintes
fois démontré sa disposition et sa volonté de travailler à l'amélioration des relations bilatérales
entre les deux pays et au développement des relations entre les peuples de Cuba et des
États-Unis.
Cuba dénonce devant l'opinion publique internationale, une fois de plus, ces nouvelles
provocations et actions agressives du gouvernement néo-fasciste nord-américain qui, comme
cela a été mis en évidence dans les propres paroles du président Bush, font partie d'un plan
visant à renverser la Révolution cubaine.
Cuba constitue un référent moral et politique impossible à supporter pour le gouvernement
nord-américain et les groupes terroristes du sud de la Floride qui, obsédés par le désir de mettre
fin à cet exemple de dignité et de justice sociale incarné par la Révolution cubaine, se livrent
des actions de plus en plus dangereuses et provocatrices.
Devant l'échec de plus de 40 ans de guerre économique et politique; de l'application d'un blocus
qui n'a pas eu son pareil dans toute l'histoire de l'humanité; de sanctions et mesures draconiennes
qui ont grandement fait souffrir le peuple cubain, le gouvernement nord-américain s'empresse
aujourd'hui de prendre des mesures encore plus sévères contre Cuba.
La soif de vengeance et la haine de la mafia terroriste de Miami sont infinies et nous sommes
certains qu'elle poursuivra son chantage électoral en réclamant d'autres actions contre Cuba.
Nous ne serions pas surpris si de nouvelles agressions étaient entreprises contre notre pays
l'approche de novembre 2004. Face à cette possibilité, notre unique alternative est et sera une
plus grande confiance en nos principes, en la force de la révolution, dans le socialisme et en
Fidel.
Avec l'arrogance et l'outrecuidance qui le caractérise, le président Bush a souligné dans son
discours que «Cuba ne changera pas d'elle-même, mais Cuba doit changer». Le président des
États- Unis doit savoir que ses mots n'impressionnent personne dans ce pays. Il y a 44 ans, nous
avons d'entrer sur la voie très difficile mais digne à la fois de la souveraineté et de l'indépendance,
et nous n'allons pas y renoncer.
La «transition» rêvée par Bush et ses acolytes de la mafia de Miami n'aura jamais lieu à Cuba.
Notre pays est en transition, oui, mais c'est une transition vers plus de Révolution, vers une
société plus juste, vers une société où les hommes et les femmes atteindront le plein
développement que seul le socialisme est en mesure d'offrir.
Personne ne doit se leurrer, ni les ennemis de l'extérieur, ni leurs prestigieux mercenaires locaux.
Cuba possède toute la capacité et les dispositions nécessaires pour affronter et triompher avec
intelligence, maturité, fermeté et courage, sur n'importe quel terrain, comme elle l'a fait jusqu'ici,
de cette ou ces autres extravagances et escalades agressives.
Monsieur Bush doit savoir que chaque agression contre notre pays viendra se briser, comme
toujours, contre la dignité, la fermeté et l'intégrité du peuple de Cuba.
[Retour]
La Cuban Adjustement Act continue de mettre des vies en danger
et d'encourager l'immigration illégale
— Radio Havane Cuba, 20 septembre 2003
En dépit des récentes mesures prises par le gouvernement des États-Unis pour décourager
l'immigration illégale de Cuba, des observateurs croient que le problème est loin d'être réglé.
L'immigration illégale demeure un problème pour Washington quand on sait que sa source
principale — la Cuban Adjustment Act qui accorde à tout Cubain qui atteint le sol étasunien le
droit d'y rester — demeure intacte. Les autorités des États-Unis ont récemment annoncé qu'elles
ont déjà accordé 20 000 visas annuels pour l'année fiscale 2003 pour les citoyens cubains
désirant émigrer aux États-Unis dans le cadre d'accords bilatéraux sur l'immigration. Puis le 19
septembre un juge de cour fédérale des États-Unis a condamné un citoyen cubain qui avait
détourné un aéronef civil à un minimum de 20 ans de prison. Le pirate de l'air s'était servi de
fausses grenades et avait mis en danger la vie de 51 personnes.
Il est important de noter que l'annonce par Washington du respect des obligations de visa
survient à peine cinq mois après que Cuba ait dénoncé, en avril, le fait que seulement 700 de ces
visas avaient été accordés. Les délais ou procédures bureaucratiques agissent intentionnellement
comme un incitatif à l'immigration illégale et pouvent mener à des actes violents comme le
détournement de bateaux et d'avions, comme cela s'est produit il y a quelques mois.
Les pirates de l'air se sont sentis encouragés par l'impunité accordée à d'autres avant eux qui
étaient arrivés à Miami, même s'ils avaient recouru à la violence pour atteindre les États-Unis.
Cette nouvelle décision de condamner le pirate de l'air, comme l'ont souligné les autorités
cubaines, est un pas vers la normalisation des rapports entre les deux pays concernant
l'immigration, bien que le juge, dans une décision inhabituelle, ait déclaré que le condamné ne
serait pas retourné à Cuba pour y répondre à des accusations une fois sorti de prison aux États-
Unis.
Or, quand on sait que la Cuban Adjustment Act est intacte, que la droite de Miami continue
d'exercer des pressions sur le gouvernement Bush pour qu'il renforce le blocus contre l'île et que
plusieurs congressistes anticubains comme Ileana Ros-Lehtinen et Mario et Lincoln Díaz-Balart
ont demandé à Bush d'annuler les accords sur l'immigration, on se rend vite compte que
l'immigration illégale est toujours encouragée et qu'elle est utilisée comme instrument de l'hostilit
et des campagnes de propagande des États-Unis contre Cuba.
Un engagement sérieux et une politique constructive de la part du gouvernement des États-Unis
sont la seule façon de mettre un terme une fois pour toutes aux actions irresponsables de ceux
qui sont incités par un petit groupe de gens qui n'hésitent pas à mettre en danger la vie de
centaines de personnes pour réaliser leurs visées politiques et économiques.
Oliver Stone dénonce la censure de son film sur Fidel Castro
Le cinéaste américain Oliver Stone a déclaré à Los Angeles que son film Comandante — un
portrait du président cubain Fidel Castro basé sur 30 heures d'entrevues — a ét
intentionnellement censuré aux États-Unis. Le réalisateur bien connu a dit ne pas comprendre
pourquoi les paroles de Fidel Castro sont si difficiles à entendre, ajoutant que «les gens ont le
droit de l'entendre».
Le réseau de télévision HBO a retiré le documentaire long métrage de la circulation plus tôt cette
année, dans le cadre de la campagne réactionnaire à l'échelle internationale qui a suivi la
condamnation de 75 soi-disant «dissidents» accusés d'être des agents des États-Unis.
Le réalisateur de Born on the Fourth of July et JFK — entre autres films — attribue cette
décision à ce qu'il appelle «le lobbying de censure de la maffia cubaine», faisant allusion aux
groupes de droite au sein de la communauté cubano-américaine dans le sud de la Floride. Il dit
que c'était pour lui un moment très déprimant.
Le cinéaste explique que HBO lui a demandé de retourner à Cuba et, bien qu'à son avis le films
est terminé, il y est retourné. Le président cubain l'a reçu encore une fois pendant 30 heures,
durant lesquelles il a pu exprimer son opinion sur la censure et l'analyser.
Oliver Stone dit être habitué à dire sa pensée et que le climat aux États-Unis «sort directement
des romans de George Orwell». Il a ajouté qu'après ses films Platoon et JFK, il avait été accus
d'anti-américanisme.
Le réalisateur de renommée internationale dit que son nouveau document est intitulé Looking for
Castro et sera vu en première au début de l'année prochaine.
(Radio Havane Cuba, 13 octobre 2003)
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