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Le 16 octobre le KSM, Union de la Jeunesse Communiste de la république tchèque, a reçu la signification du ministère de l'intérieur qu'il avait été dissous quatre jours plus tôt. Cette décision fait suite à de très nombreuses campagnes idéologiques d'inspirations nauséabondes réhabilitant le fascisme. Rappelons-nous le lancement fracassant en 1996 du "livre noir du communisme" -basé sur des mensonges, des amalgames, la réécriture et la falsification de l'histoire-, de la demande en 2005 d'interdire le symbole communiste de la faucille et du marteau, de la condamnation au niveau européen du communisme, de la proposition en 2006 de 63 députés -UMP et UDF- de faire une journée anticommuniste «journée nationale d'hommage aux victimes des régimes communistes» etc... Le but de ces attaques est tout à fait clair, il vise sur la base de l'amalgame avec le nazisme/fascisme, de faire dans un premier temps une équivalence avec communisme et nazisme -théorie des totalitarismes-, puis dans un deuxième temps de "prouver" par des chiffres, sur la base de mensonges et de falsifications historiques que le communisme (à travers les expériences de construction du socialisme : Lénine, Staline, Mao, Hoxha) est hautement criminogène et là on insinue que le régime Nazi et ses millions de morts ne sont que des broutilles face aux régimes "communistes staliniens". Il est souhaitable que les organisations et partis se réclamant du communisme et du marxisme-léninisme protestent et réagissent le plus unitairement possible contre l'interdiction de la KSM et s'engagent clairement contre ces campagnes de criminalisation du communisme. |