-L’aggravation sur tous les plans de la situation et le
développement d’une précarisation
généralisée. Dans une Europe capitalisteC’est les critères du capitalisme qui dominent aussi sur le plan européen. L’Europe qui se construit aujourd’hui est anti-sociale, répressive. C’est l’Europe des trusts, de la finance et des monopoles. Cette Europe là, nous la combattons. Cette Europe se fait sous les « critères de Maastricht », c’est à dire des critères financiers et antisociaux. De ce point de vue le projet de Constitution Européenne (soutenu par la Confédération européenne des syndicats-CES) est un projet dangereux contre les peuples et particulièrement anti-démocratique. Nous soutenons et défendons toutes les initiatives réelles pour l’unité des travailleurs, que ce soit au niveau national, européen ou international. Combattre la droite et le Medef, sans s’illusionner sur la gauche !-S'il est légitime que nous combattions le
gouvernement de droite, nous aurions tort de nous
illusionner sur la gauche. Nous ne devons pas avoir la
mémoire courte, car si la droite était
censée être la seule représentante des
intérêts du capitalisme en France, la gauche
social-démocrate (PS-Verts-P
« C » F) s’est illustrée pendant
des années comme gestionnaire loyal du capitalisme.
Cette gauche relookée ne doit pas faire illusion,
elle est l’autre solution de la bourgeoisie pour mener sa
politique contre les travailleurs. La dictature fasciste
reste un ultime recours pour la bourgeoisie, mais cette
option n’est ni prioritaire ni nécessaire pour elle
aujourd’hui.
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Le capitalisme est un système criminel, barbare et
inhumain, qu’il soit impérialiste ou
fasciste. Quelques faits et chiffres
à
retenir : -Environ
30.000 enfants
meurent chaque jour de faim et du manque de
soins -Les
trois personnes les plus riches du monde ont une fortune
supérieure au produit intérieur brut (PIB)
total des 48 pays en développement les plus pauvres.
-Les
avoirs des 84 personnes les plus riches surpassent le PIB de
la Chine (1,2 milliard d'habitants). -Parmi
les 4,4 milliards d'habitants des pays en
développement, près des trois
cinquièmes sont privés d'infrastructures de
base. Près d'un tiers n'a pas accès à
l'eau potable. -Le
revenu d'une centaine de pays a décru depuis dix ans.
Dans les pays riches, l'exclusion et la pauvreté
progressent. Aux Etats-Unis, malgré un revenu par
habitant le plus élevé du monde, près
de 16,5% de la population vit dans la pauvreté.
Et pourtant : -Il
suffirait de moins de 4% de la richesse cumulée des
225 plus grosses fortunes mondiales pour donner à
toute la population du globe l'accès aux besoins de
base et aux services sociaux élémentaires
(santé, éducation,
alimentation). -Résoudre
le problème de la faim coûterait 5,2 milliards
de dollars par an, un peu plus que le coût d’un mois
d'occupation américaine en Irak. |
-Beaucoup de travailleurs sont conscient de cette situation, mais se demandent : que faire ?, Comment lutter ? Comment faire vraiment reculer le patronat et le gouvernement ? Quelle doit être notre cible principale ?, la droite, le MEDEF, la bourgeoisie, le capitalisme ? Que faire pour gagner ? N’avons-nous pas été des millions dans la rue contre le plan Fillon sur les retraites ? et malgré ce mouvement, le gouvernement n’a-t-il pas continué la mise en place de ces réformes ? La poursuite du plan Fillon comme le maintien du gouvernement Raffarin, illustrent bien les limites de la démocratie bourgeoise, et montrent que la base de cette dictature économique du capital, c’est la propriété privée des moyens de production, c’est l’exploitation et la course au profit maximum. -Il n’y a pas de possibilité de changer le système économique si on ne brise pas, si on ne démantèle pas complètement l’Etat bourgeois qui assure la permanence du système d’oppression et d’exploitation capitaliste. L’instauration de la dictature du prolétariat est une nécessité historique indispensable et incontournable pour garantir le pouvoir des travailleurs.
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