A bas les contrats
scélérats de précarité
!
Non aux CNE/CPE !
Le capitalisme ne peut offrir aucun
avenir aux jeunes, aux travailleurs ou aux millions
d'exclus... si ce n'est toujours plus de
précarité, d'exploitation, de bas salaires, de
contrats précaires, de chantage à l'emploi...
pour toujours plus de profits au bénéfice des
grandes entreprises et de leurs actionnaires (12 milliards
d'euros pour le groupe ToTal).
Voilà la logique
économique du capitalisme ! Voilà la logique
des CNE/CPE qui doivent être rejetés, car
c'est une offensive
générale contre tous les salariés qui
est engagée, selon les
vœux du Medef. La précarité d'une partie de la
classe ouvrière, la présence d'une importante
armée de chômeurs, le travail à temps
partiel, aboutissent à tirer l'ensemble des salaires
et des droits vers le bas.
La mise en place de ces mesures
(CNE-CPE...), comme les radiations de chômeurs des
statistiques ou les attaques contre les sans-papiers, sont
aussi la réponse du gouvernement
Chirac/Villepin/Sarkozy à l'ensemble des travailleurs
et des jeunes qui l'ont désavoué largement
lors du vote Non à la
constitution européenne
le 29 mai 2005, de la mobilisation syndicale d'octobre ou lors de l'explosion des banlieues en décembre.
Aujourd'hui le gouvernement tente par
tous les moyens d'empêcher le lien qui se crée
entre la jeunesse et le monde ouvrier, il veut diviser les
différentes luttes qui s'opposent à sa
politique. Unissons-nous pour
lui faire échec.
Ne nous laissons pas non
plus abuser par les manoeuvres de récupération
électoralistes d'un PS qui monte au créneau
sur le CPE, pour faire oublier que sur le sujet du
développement de la précarité, la
gauche plurielle (PS - P"C"F - Verts) est aussi responsable
de la mise en place de contrats bidons (TUC, CES, emplois
jeunes...) lorsqu'elle était au pouvoir (sans parler
des privatisations sous Jospin...).
Aujourd'hui, le combat de ce front
anti-CPE doit s'inscrire dans celui contre les mesures de
type "directive Bolkestein" contre l'ensemble de la
politique de l'Etat impérialiste français, au
niveau européen et contre la mondialisation
capitaliste.
Laurence Parisot a étalé
le cynisme du Medef en déclarant :" La vie, la santé, l'amour sont
précaires. Pourquoi le travail échapperait-il
à cette loi ? ".
Nous pouvons lui
répondre ceci : Le
capitalisme n'échappera pas non plus à la loi
de la précarité.
Nous voulons une autre
société, le Socialisme !
Ce combat passe nécessairement
par une transformation radicale et révolutionnaire de
la société, une autre société
basée sur d'autres valeurs, d'autres rapports
sociaux. Une société qui construise une
véritable solidarité, qui fasse les choix
économiques autres que ceux qui ne servent que les
intérêts de quelques grands groupes financiers
et qui garantissent prioritairement ceux de la grande
majorité des peuples.
C'est pour cela que nous nous battons
pour une société socialiste dont
l'édification doit être garantie par la
dictature du prolétariat. Une société
basée sur le partage, la solidarité, le
développement de véritables rapports humains
et la construction d'un idéal commun, une
véritable solidarité entre les peuples, qui
garantissent le développement économique
durable, notamment par la priorité aux
énergies non-polluantes et
renouvelables.
Nous aurions tort de mettre
notre sort entre les mains de politiciens bourgeois de
gauche comme de droite, qui nous promettent tout à la
veille de chaques élections (comme le PS qui redécouvre un langage
anti-capitaliste avant les élections de 2007).
Relevons-nous pour construire la
perspective du socialisme en face de cette
société sans avenir et à son alternance
stérile droite-gauche.
Opposons une riposte
massive et populaire au capitalisme en crise (et à
ses mesures de précarisation comme le CPE).
Pour y parvenir, nous avons besoin
avant tout de reconstruire un véritable Parti
communiste révolutionnaire s'appuyant sur le
marxisme-léninisme, le développement d'un
syndicalisme de lutte de classes, l'unification et la
convergence des luttes.
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