Ensemble contre Chirac, Raffarin, Sarkosy

CONTINUITÉ POLITIQUE AU SERVICE DU CAPITAL

La Droite qui se croit légitimée par les 82% de voix reçues le 21 avril 2002 par Chirac, candidat unique de la Gauche/Droite, prétend faire payer la crise aux travailleurs.

Pour certaines organisations, la Gauche plurielle au gouvernement " mettait des gants " pour nous affronter. La Droite (se croyant à l'abri tant cette Gauche est embourbée dans sa propre crise) chaussée de ses gros souliers attaque tout azimut. Que ce soit nos retraites, notre système d'Education Nationale, la Sécurité Sociale, l'indemnisation du chômage, nos camarades Sans-Papiers, la privatisation à tout va, etc…

Si ces mêmes organisations regrettent ce gouvernement anti-ouvrier avec à sa tête Jospin, ce n'est pas notre cas. Nous ne pouvons que constater la continuité politique entre les gouvernements de Raffarin et de Jospin qui nous expliquait qu'il ne fallait pas croire ce que l'on pouvait constater chaque jour : qu'il appliquait un programme antisocial. C'est la forme qui diffère et ça, les travailleurs en ont rien à fiche puisqu'en fin de compte, ces attaques ont le même résultat : nous amener vers toujours plus de misère que ce soit par des licenciements, du chômage de plus en plus massif, et pour ceux qui ont un emploi des conditions de travail qui empirent et des salaires en baisse.

Dans la dernière période, l'attaque d'envergure qui a permis au patronat de penser qu'ils auraient maintenant les mains libres est bien la remise en cause de la durée du travail par la fausse loi Aubry de réduction du travail. Elle s'est révélée rapidement être une vraie loi de réorganisation des entreprises autour de la flexibilité et de la sur intensification des heures de travail et du non paiement d'un grand nombre de ces heures (en y rajoutant la casse du SMIC) tout en accordant des exonérations de cotisations sociales au patronat.

C'est bien une même politique capitaliste qui est menée par ces différents gouvernements qui se succèdent pour le seul profit de la bourgeoisie détentrice des moyens de production et financier. Personne n'est épargné ou n'est à l'abri que l'on soit du Privé ou du Public.

COORDINATION DES LUTTES

Alors que des dizaines de milliers de travailleurs sont déjà entrés en lutte (Daewoo, ACT, Alstom…, Education Nationale… Poste…) et tentent de se coordonner (Manifestation nationale du 21 mars à Paris pour la défense de l'emploi et de la Protection sociale), peu d'écho leur ait renvoyé par les directions des confédérations syndicales. Cela, dans un climat de criminalisation de l'action syndicale et ouvrière.

S'il semble à chaque travailleur conscient des enjeux en cours que devrait être lancé le mot d'ordre simple et clair de grève interprofessionnelle, force est de constater que nous n'en sommes pas encore là !

Et pourtant, encore une fois après les fortes mobilisations contre la présence de Le Pen au second tour des Présidentielles de l'an passé, après celles en défense des retraites de ce début d'année et venant immédiatement après celles contre la guerre impérialiste de repartage du Moyen-Orient, ce 1er Mai a démontré que les travailleurs attendent des perspectives de lutte, qu'ils ne veulent plus que l'on touche à leurs acquis, qu'ils en ont marre des licenciements qui les détruisent…. Dans le même temps, les Sans-papiers qui ont fuit la misère, la guerre dans leur propre pays, sont de plus en plus souvent " chartérisés " par Sarkosy/Perben qui ne savent offrir comme seul avenir à la jeunesse des milieux populaires que répression et prison.

Partout dans le monde, les gouvernements appliquent cette même politique réactionnaire. Pendant que le cow-boy Bush mène sa guerre de rapine avec ses complices Blair et Aznar, Chirac, tout en poursuivant la sienne en Afrique, mène sa guerre de classe ici. A cela nous devons répondre par un front de lutte. Ce serait du ressort des organisations syndicales que de l'organiser mais devons-nous attendre que les dirigeants confédéraux sortent des salons du patronat pour le faire ou ne devons-nous pas retrousser nos manches et aller de l'avant dans cette voie. Plusieurs syndicats de base ont déjà franchi ce pas… Les médias annoncent un mois de mai agité, le spectre de 95 resurgit ! Mais est ce que cela suffit pour gagner ?

RECONSTRUIRE UN PARTI COMMUNISTE

Est ce qu'une riposte syndicale même d'envergure peut suffire alors même que l'heure est venue d'en finir avec le capitalisme ?

Ne sommes-nous pas devant une urgence ? Celle de reconstruire des organisations de classe ! Principalement un véritable Parti communiste basé sur le marxisme-léninisme et son dernier stade le maoïsme. Ou allons-nous nous contenter d'une riposte de type syndicale.

La lucidité et une analyse objective, concrète de la situation montrent que ce qui manque le plus à la classe ouvrière, aux travailleurs, aux couches populaires, c'est un Parti armé d'un programme. Seul le renversement du capitalisme et l'instauration d'un véritable socialisme peuvent répondre définitivement aux aspirations sociales de la classe ouvrière, des couches populaires et de ceux qui souffrent de ce capitalisme agonisant.

 

- Unité des travailleurs du Privé et du Public !

. - Grève générale interprofessionnelle !

 

ET CONSTRUISONS NOTRE PARTI !

 

. Que disent les Editions Prolétariennes ?

Ø C'est l'éparpillement, la division, la dispersion des forces entre communistes, mais aussi les luttes fratricides et sectaires entre organisations.

Ø Il va de soi que cette situation, favorise le système capitaliste, qui peut se permettre d'enfoncer le clou de l'anticommunisme dans la tête des masses.

Ø Ce combat pour le renforcement du communisme, contre le révisionnisme, la défense du marxisme-léninisme et de son dernier stade le maoïsme, pour la circulation des infos, pour l'assimilation de la riche expérience accumulée par les communistes révolutionnaires, doit se faire dans le respect de chacun en s'appuyant sur ce qui nous unis, sans mettre sous la table les réelles divergences (dont certaines sont secondaires et peuvent se clarifiées petit à petit).

Ø Les Editions Prolétariennes pensent que l'opportunisme et le repli sectaire ne sont pas une solution. En lançant le 18 octobre 1996, un " Appel aux communistes ", c'était une première réponse qui était donnée à cet état de fait. Cela a permis des rencontres entre organisations M-L, depuis le collectif Militant Communiste a pris aussi le relais de ce nécessaire travail de reconstruction et d'unification des M-L. Les Editions Prolétariennes sont de nouveau de ce combat.

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Notre adresse : Editions Prolétariennes / Mairie de Tournus

Place de l'Hôtel de Ville 71700 Tournus

Site Internet : http://membres.lycos.fr/edipro/

 

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les Editions Prolétariennes -le 13 mai 2003-

 

 

 

 

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