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La vie de Jacques Jurquet est celle d'un militant dont on peut ne pas partager toutes les positions mais dont tous ceux qui le connaissent reconnaissent la fidélité envers ses engagements anti-racistes, anti-fascistes et internationalistes. Dés les années trente, il baigne dans l'ambiance des luttes contre la montée du fascisme. Pendant la guerre, il tombe amoureux d'une jeune fille juive (qui deviendra la mère de ses enfants); il entre dans la Résistance et, en 1941, adhère au Parti communiste. Après-guerre, il participa aux luttes de cette époque, connut la prison et eut sa "période stalinienne". En 1956, il désaprouva le vote des pouvoirs spéciaux à Guy Mollet. Il rencontra aussi Baya, communiste algérienne expulsée d'Algérie, et participa à l'action de solidarité avec le peuple algérien. Au moment du grand désaccord entre communistes chinois et soviétiques, il refuse de suivre la direction du PCF dans la condamnation des Chinois. Il va devenir l'un des fondateurs du PCMLF et l'un des principaux dirigeants du courant "maoïste" en France. Aujourd'hui dans sa quatre-vingtième année, il continue de militer contre le racisme... Ce volume de son autobiographie porte sur la période "mao". C'est un livre précieux pour qui veut comprendre les enjeux de cette époque et le parcours de nombreux militants, jeunes ou chevronnés, enthousiasmés par la révolution chinoise, qui ont voulu travailler à des changements révolutionnaires dans leur propre pays, lutter contre l'impérialisme et promouvoir la solidarité entre les peuples. |