ç |
è |
l Kampuchea démocratique (Cambodge) des impérialistes Depuis trois ans, il ne
se passe pas de jour sans que la " grande " presse ne
déverse les plus viles calomnies sur le Kampuchea
démocratique. De tout temps, les victoires du prolétariat et des peuples ont provoqué la rage impuissante de la bourgeoisie et de l'impérialisme. Il suffit de rappeler la légende des " Pétroleuses " sous la Commune, l'image du bolchevik avec le couteau entre les dents ou l'évocation des hordes de Chinois envahissant l'Europe, le fameux " péril jaune ". SPÉCIALEMENT AUJOURD'HUI SUR LE KAMPUCHEA ? De la part de l'impérialisme américain et de ses officines de propagande, il n'est pas besoin de faire un dessin. Obligé de fuir honteusement devant le peuple d'un petit pays qu'il présentait comme faible, incapable de se valoir par lui-même, arriéré, ignorant, etc. Que peut-il faire aujourd'hui sinon baver de rage et construire de toutes pièces des scènes d'horreurs qui se dérouleraient dans ce pays ? Pour ce qui est des anciens fantoches, on comprend également leur hostilité. Ils ont perdu un paradis où il leur était permis d'exploiter leurs compatriotes pour le compte de l'impérialisme et de s'enrichir de plus par la corruption ou le détournement de l'" aide " des pays impérialistes. C'est leurs témoignages que la plupart des journalistes, friands de scènes d'horreurs que la presse bourgeoise s'arrache à prix d'or, recueillent sans la moindre réserve. Les camps de réfugiés en Thaïlande, d'où proviennent nombre de ces " témoignages " sont organisés par sections avec un chef à la tête de chacune d'elles. Ces chefs sont, dans l'écrasante majorité, des anciens notables de moyenne importance (les gros requins se payent des retraites dorées à Miami ou ailleurs). C'est d'eux, ou à travers eux, que les journalistes obtiennent les témoignages. Un témoignage particulièrement hostile au Kampuchea démocratique est un bon point pour une éventuelle place vers un pays occidental. Il y a certes d'autres réfugiés, d'origine plus modeste, qui n'ont fui le pays que conditionnés par l'intense bourrage de crâne de l'impérialisme américain sur le " péril rouge ". Ils ne tardent pas à s'apercevoir, une fois dans un pays occidental, que dans cette société qu'on leur avait dépeinte comme un paradis, ils se retrouvent victimes de la même exploitation que jadis, soumis de plus au racisme, déracinés, perdus. Outre l'impérialisme
américain et les fantoches, les autres puissances
impérialistes, et en particulier l'Union
soviétique, n'ont pas une attitude moins
hostile. Quant à la France, elle avait espéré, avant la Libération, l'installation d'une " troisième force ", ni ouertement fantoche ni patriote, qui, tout en concluant une paix " honorable " avec l'impérialisme américain, se serait montrée " raisonnable " et aurait instauré un gouvernement favorable à une collaboration avec la France, c'est-à-dire prêt à ouvrir son pays aux capitaux français et à rendre à l'ex-puissance coloniale ses biens, nationalisés par les patriotes. Encore un rêve frustré. PROPRES FORCES En définitive, ce qui fait enrager tous ces pays impérialistes, c'est l'esprit d'indépendance sans faille du Kampuchea démocratique, la volonté de son parti communiste et de son peuple de compter sur ses propres forces pour édifier son pays, seul moyen de préserver sa souveraineté si chèrement acquise. Le Kampuchea représente un exemple dont il faut, à tout prix, détourner les autres peuples. De plus, en essayant d'isoler le Kampuchea, les puissances impérialistes espèrent l'amener à plus de " raison ".
| |
ç |
è |