- Questions syndicales
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- Le congrès régional
de la CFDT - Lorraine
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- Un premier recul des
réformistes
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La Lorraine devait
servir de banc d’essai pour les réformistes du PS
à leur tentative de normalisation. Dans le rapport
préparatoire figurait une phrase visant à
exclure de la CFDT les syndicalistes
révolutionnaires (à commencer par les
militants du PCR). Mais les dirigeants réformistes
n’ont pas même tenté le coup, le 21 mars,
lors du Congrès, car ils savaient que la
majorité des mandats se retourneraient contre eux
à ce propos ! Dans le cours des discussions, il
n’y a guère eu de surprises ; les
éléments réformistes étant
prépondérants parmi les mandatés…
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Ce qui passe au
premier plan de la résolution finale, c’est en fin
de compte la « victoire de la gauche aux cantonales
» et la « perspective d’un socialisme
autogestionnaire ». Sont reléguées au
deuxième plan les questions de la
répression, des licenciements des
délégués et du mouvement d’ensemble
: une paille ! A été adopté un texte
sur « le rôle prépondérant des
militants dans le syndicat » qui reste à
appliquer ! A été approuvé
également le discours du secrétaire
réformiste (Troglic) se démarquant du PCF
et du PS sur la question de l’armée.
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Mais aux
élections du nouveau conseil de l’Union
Régionale Interprofessionnelle, les membres
présentés par le conseil sortant n’ont
obtenu que 2/3 des voix, pour la première fois en
Lorraine ! Ce qui montre, comme le disait un syndicaliste
révolutionnaire mandaté au Congrès :
« C’est fini le temps où dans le syndicat
c’était l’unanimité ». La lutte de
classe fait son chemin dans le syndicat !
Correspondant Nancy
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