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Blok à propos de Staline Les néo-nazis du Vlaams Blok affirment que le PTB pratique le "révisionnisme", c'est-à-dire que le PTB révise l'histoire en niant des faits dûment établis: il nie les "millions de morts" causés par le "communisme totalitaire (de) Lénine et Staline". C'est ce qu'affirme Frank Creyelman dans une publication récente du Vlaams Blok. " Un vent favorable a fait parvenir sur notre bureau
l'une des publications du PTB. Jouissez avec nous de cette
belle prose: "Petit à petit, la vérité
l'emporte sur le mensonge. Lorsque l'on voit comment
Gorbatchev et Eltsine jettent leur peuple dans la
misère, le chômage et la guerre, on comprend
pourquoi le socialisme était tellement meilleur.
Malgré l'état d'arriération dans lequel
les tsars russes avaient laissé le pays,
malgré les dévastations de la guerre
d'agression d''Hitler, l'Union soviétique a
réalisé sous Lénine et Staline le plus
grand progrès économique et social de toute
l'histoire de l'humanité". Apparemment, ce
commissaire du peuple n'a jamais entendu parler des millions
de morts que ces deux messieurs ont à leur actif. Ni
des catastrophes écologiques en Union
soviétique, ni des expériences
nucléaires pour lesquelles des populations
entières ont été sacrifiées. Ni
des goulags, du KGB, de la dégradation morale, des
milliers d'avortements, de l'absence de biens les plus
élémentaires, du marché noir, de la
mafia du parti. Tout cela, le PTB n'en a jamais entendu
parler. Wir haben es nicht gewusst ? Il est clair que le PTB
veut créer un état totalitaire, communiste et
qu'il enflamme les esprits contre le Vlaams Blok pour gagner
à sa cause le plus possible de naïfs."
(Vlaams Blok, De Mechelse Blokker, décembre
1993). Sur le plus grand génocide qu'a connu
l'humanité. Un autre regard sur
Staline fournit les précisions
suivantes.
Et effectivement, les Soviétiques ont
été les premières victimes des
exterminations de masse. Dans les camps de concentration
d'Auschwitz et de Chelmno, "des prisonniers
soviétiques étaient les premiers, ou parmi les
premiers, à être
délibérément tués par des
injections mortelles et par le gaz". ( Arno J. Mayer,
Why did the heavens not darken ? , Verso, London, 1990,
p.349) Le nombre de prisonniers de guerre soviétiques
morts dans les camps de concentration, "en cours de
déplacement" ou dans "des circonstances diverses" se
chiffre à 3.289.000 hommes ! Lorsque des
épidémies se déclaraient dans les
baraques des Soviétiques, les gardes nazis n'y
pénétraient pas "sauf avec des
équipes de lance-flammes lorsque, "pour des raisons
d"hygiène", les mourants et les morts étaient
brûlés ensemble sur leur lits de haillons
pleins de vermine". Il peut y avoir eu 5.000.000 de
prisonniers assassinés, si l'on tient compte des
soldats soviétiques "simplement abattus sur
place" au moment où ils se rendaient (Alan Clarc,
La Guerre à l'Est, Robert Laffont. Paris, 1966,
p.251). Himmler déclara le 16 décembre 1943,
à Weimar. "Quand j'ai été
obligé de donner dans un village l'ordre de marcher
contre les partisans et les commissaires juifs, j'ai
systématiquement donné l'ordre de tuer
également les femmes et les enfants de ces partisans
et de ces commissaires. Je serais un lâche et un
criminel vis-à-vis de nos descendants si je laissais
grandir les enfants pleins de haine de ces sous-hommes
abattus dans le combat de l'homme contre le sous-homme. Nous
devons toujours avoir conscience du fait que nous nous
trouvons dans un combat racial primitif, naturel et
originel." (Himmler Heinrich, Discours secrets,
Gallimard, 1978, p. 205) Le chef de la SS dira dans un autre
discours à Kharkov, le 24 avril 1943: "Par quel
moyen arriverons-nous à enlever au Russe le plus
d'hommes, morts ou vivants ? Nous y arriverons en les tuant,
en les faisant prisonniers, en les faisant vraiment
travailler et en ne rendant (certains territoires) à
l'ennemi qu'après les avoir complètement
vidés de leurs habitants. Rendre des hommes au Russe
serait une grosse erreur. "(p.187) Pour transformer ses hommes en machines à tuer,
Hitler leur a inculqué qu'un bolchevik n'était
qu'un sous-homme, un animal. "Hitler avertissait ses
troupes que les forces ennemies étaient "largement
composées d''animaux, et non de soldats',
conditionnés à se battre avec une
férocité animale." (Mayer, p. 244) Pour
pousser les troupes allemandes à l'extermination des
communistes, Hitler leur enseignait que Staline et les
autres dirigeants soviétiques étaient "des
criminels éclaboussés de sang (qui ont)
tué et exterminé des millions d'intellectuels
russes dans leur soif sauvage de sang... (et )qui ont
exercé la tyrannie la plus cruelle de tous les
temps" (p. 106). "En Russie, le Juif sanguinaire et
tyrannique a tué, parfois avec des tortures
inhumaines, ou a exterminé par la famine avec une
sauvagerie vraiment fanatique environ trente millions
d'hommes" (Mayer, p. 101 ). Ainsi, dans la bouche
d'Hitler, le mensonge des "trente millions de victimes du
stalinisme" a servi à préparer
psychologiquement la barbarie nazie et le génocide
des Soviétiques.
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