- Prolétaire Debout
!
- Bulletin de l’Union
Prolétarienne Marxiste-Léniniste n°10
- rentrée 2019
-
- Alerte à la catastrophe
écologique
- – protestations mondiales
!
- Canicules et sècheresses,
l’Amazonie en feu, disparition massive d’espèces,
fonte des glaciers – la course à l’abîme
s’accélère ! Les mouvements de
révolte se multiplient et s’amplifient dans le
monde entier : les maires contre les pesticides aux
abords des villages ; la jeunesse des « vendredis
pour notre futur », des mineurs au Pérou, les
ouvriers de l’automobile en Allemagne se mobilisent
également pour l’environnement. On pourrait
ajouter les antinucléaires ; les consommateurs
contre la malbouffe, etc. Et maintenant,
la grève mondiale
pour sauver notre
avenir !
-
- Combattre la course au
profit…
-
- La conscience progresse. Partout on
réalise que rien n’aboutira sans une
transformation en profondeur de toute cette
société pour qui seul compte le profit
maximum.
-
- C’est sur le plan national et sur le
plan mondial qu’il faut agir pour l’avenir de
l’humanité. Au Brésil, Bolsonaro fait
brûler la forêt amazonienne qui produit
à elle seule 20 % de l’oxygène et appelle
à chasser les indiens qui y vivent. Trump continue
l’exploitation des gaz de schistes polluant les nappes
phréatiques. Merkel autorise les rejets de
produits toxiques dans les mines ainsi que l’exploitation
du lignite à ciel ouvert.
-
- Macron critique Bolsonaro et Trump,
mais n’interdit ni le glyphosate ni ne réduit le
parc nucléaire de plus en plus dangereux. Il est
favorable au nouvel Accord de libre Echange entre le
Canada et l’Union Européenne, le CETA. Cet accord,
au nom de « la concurrence
libre et non faussée
», est des plus néfastes au niveau social et
écologique.
-
- « Changez le système, pas le
climat », crient les
écologistes. Des chefs indigènes du
Brésil dénoncent : « Le responsable, c’est le
capitalisme ».
-
- … ou se soumettre au capital
?
- Certains défenseurs de
l’environnement veulent cependant marier leur engagement
avec « l’économie
de marché » et
refusent de se confronter aux capitalistes et à
leur système. Les grands groupes capitalistes se
servent de la position ambigüe de ces écolos
pour faire croire qu’ils vont prendre des mesures («
green washing »). Ils se servent d’eux comme d’un
rempart contre la dénonciation globale de la
dictature du capital.
-
- Des petites solutions techniques
conciliables avec les intérêts capitalistes
comme les taxes sur le CO2, la voiture électrique
(énergie surtout fournie par le nucléaire
ou le charbon !), le développement des
agro-carburants et le retour à la petite
production n’arrêteront pas la menace d’une
catastrophe écologique mondiale. De façon
toujours plus massive aujourd’hui, les populations trient
les déchets, luttent contre les pollutions locales
et cherchent des solutions comme le covoiturage. C’est
respectable, mais c’est complètement insuffisant
pour retourner la situation. Complètement
!!
-
- « Après moi, le déluge !
»
- Sous ce mot d’ordre, les grands
groupes industriels et financiers, imposent leurs
intérêts dans le monde entier. La
concurrence les pousse à exploiter jusqu‘à
leur destruction l’homme et la nature. Ils brassent des
milliards, développent la productivité -
toujours dans le sens du profit maximum, de la
domination, de l’anéantissement des concurrents.
Illusoire de penser sauver l’environnement dans le cadre
de la société capitaliste !
-
- Soumis aux monopoles,
Macron et son gouvernement
sont d’accord : pas question de toucher au profit des
entreprises. Pour endormir la révolte populaire,
ils font des promesses sans lendemain comme lors de la
COP 21. Mais en pratique, ils répriment les
manifestants comme à Bure, par ex. ou actuellement
les décrocheurs des portraits de Macron.
- Croire que par des élections
on pourra obliger les gouvernements à changer de
politique est soit naïf ou soit mensonger. Les votes
pour les Verts expriment certainement le désir
profond de protéger la nature. Mais pour leur
participation aux gouvernements, les Verts ont
abandonné leurs projets radicaux. Où
était leur opposition contre le glyphosate, contre
la trahison des objectifs de la COP21 –
déjà très insuffisants, contre le
nucléaire ?
-
- Nos propositions:
ORGANISONS-NOUS
- contre toute tentative de nous
endormir par des promesses, de nous intimider ou de nous
réprimer.
- Résistance active contre
l’économie de profit. Promouvoir l’union de la
jeunesse avec le prolétariat pour lutter ensemble.
Combattre le fatalisme. Partir de nos résistances
et progresser vers la révolution socialiste
nécessaire pour mettre fin à l’exploitation
et à la destruction de nos conditions naturelles
d’existence. Voilà les tâches urgentes de
tout militant écologiste, progressiste et
communiste.
Pour cela, il faut être
très, très organisé !
La construction du parti
révolutionnaire et
prolétarien est
aujourd’hui une nécessité. Pour
défendre les intérêts du plus grand
nombre, il faut un programme et une force, une
alternative positive au capitalisme unifiant toutes les
oppositions !
Sauvons l’environnement allons vers
la révolution socialiste !
Les dérèglements
climatiques, les pollutions n’ont pas de
frontières.
La Coordination Internationale des
Organisations et Partis Révolutionnaires (ICOR)
avec ses 57 organisations dans le monde, dont l’UPML et
l’UCL en France, appelle à participer à la
lutte mondiale pour sauver la planète et
l’humanité de l’économie de profit - pour
le socialisme révolutionnaire.
-
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Périr ou survivre. Le
capitalisme produit du
gaspillage, de l’obsolescence programmée, des
matières non recyclables et des substances toxiques,
incendie la forêt en Amazonie, fait du profit avec des
tonnes de déchets, pollue l’air, la mer… c’est
délibéré car c’est dans
l’intérêt du PROFIT
!
Recycler et faire des économies,
éviter les combustibles fossiles, privilégier
les transports collectifs. Arrêter le
consumérisme. C’est ce que font de plus en plus
d’individus – dans l’intérêt du plus grand
nombre et aussi des générations futures. Le
SOCIALISME
REVOLUTIONNAIRE en fait un projet
de société : réparer ensemble les
dégâts et créer des postes de travail en
ce sens. Produire collectivement selon les besoins et selon
un plan et des priorités. Imposons des mesures
drastiques dès maintenant ! Pour un changement
révolutionnaire !
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