Prolétaires de tous tes pays,
nations et peuples opprimés, unissez-vous I
0.50 F
QUOTIDIEN DES COMMUNISTES MARXISTES-LENINISTES DE FRANCE
Numéro spécial d'ESSAI vendredi 25 avril 1975
Adresse : tLP. 365 75064 Paris Cedex 02 CCP. 30 ??6 72 USou.c.
PROGRAMME
NUCLEAIRE pour
l'indépendance
Le 6 mai, l'Assemblée nationale doit débattre du programme nucléaire mis au point par le gouvernement pour faire face aux besoins énergétiques d'ici 1985. L'enjeu de ce programme est considérable raujourd'hui la France impor­te plus de 75 % de l'énergie consommée, cette dépendance énergétique devant être ramenée aux environs de 50 % en 1985.
Le pétrole représente les deux tiers de l'énergie et il provient en majeure partiedu Moyen-Orient. On ne peut donc analyser le programme nucléaire sans replacer cette décision dans le cadre de la rivalité croissante des deux superpuis­sances pour le contrôle de l'Europe et principalement la superpuissance la plus agressive : le social-impérialisme russe Compte tenu dB la place actuelle du pétro­le, il suffit à une des superpuissances d'envahir et de tenir le Moyen-Orient, ou plus simplement de bloquer les routes maritimes qui le relient à l'Europe, pour mettre à genoux la France et plus généralement l'Europe, en contrôlant son approvisionnement énergétique et donc l'ensemble de son économie.
Le programme nucléaire, consistant à engager la construction de six tran­ches chaque année, permettra de ramener la part du pétrole à 40 % en 1985 et donc de réduire la dépendance énergétique, d'assurer une meilleure indépen­dance par rapport aux deux superpuissances.
Rien d'étonnant à ce que les révisionnistes, agents du social-impérialisme, ,mènent une grande campagne contre le programme nucléaire ; «nous disons non à la politique nucléaire du pouvoir. Politique antidémocratique, anti­sociale, politique qui sacrifie l'intérêt national.» {Leroy le 27 février).
Dans le même temps, certaines petsonnes mènent campagne contre lé nucléaire pour toutes sortes de «bonnes raisons» touchant à la sécurité, à la protection de la nature etc niais qui révèlent leur nature profondément réac­tionnaire, basée sur le u- >>me et l'idéalisme.
Les communistes marxistes-léninistesapprouvent au contraire le programme nucléaire qui permet seul de renforcer l'indépendance nationale. Cependant ils exigent dès aujourd'hui :
1 - que toutes les mesures de sécurité soient effectivement prises, quel qu'en soit le coût,
2 - que pour ses approvisionnements en matières premières (pétrole, ura­nium naturel, etc.) la France passe des accords sur un pied d'égalité avec les pays du tiers monde,
- que les moyens soient effectivement pris pour assurer l'indépendan­ce ((technologique», la filière utilisée étant de provenance américaine, mais pouvant être aisément reprise et adoptée par EDF et le CEA.
Si le gouvernement veut vraiment assurer l'indépendance énergétique de la France, qu'il refuse le chantage pro socirl impérialiste du P«C»F, qu'il applique ces différentes mesures.
Raoul Quentin
VIETNAM
vers la victoire finale
Après la démission de Thieu, c'est la panique du côté des fanto­ches.
Les troupes saigonnaises effectuent, selon des sources militaires, une opération de repli dans la région de Tay Nlnh, à l'Ouest de la capi­tale. En outre, la ville de Ham Tan, à 120 km à l'Est de Saigon, a été libérée le 22 avril.
Ainsi l'encerclement se dessine autour de Saigon.
Il ne reste plus, selon le haut commandement saigonnais, entre Sai1 gon et les unités avancées des FAPL que le dernier écran défensif que constitue la grande base aérienne de Bien Hoa située à moins de 30 km de la capitale du Sud-Vietnam. En dépit des bombardements mas­sifs de l'aviation saigonnaise et des renforts acheminés vers la grande base aérienne, Bien Hoa serait sur le point de tomber. La ville que la population a fuie depuis une semaine, est en partie détruite. Les FAPL soumettent le QG militaire à des bombardements avant de lancer des assauts.
Plus au Sud, les FAPL continuent de percer les lignes ennemies et progressent en direction de Vung Toa. Sur leur chemin, ils ont liber durant les dernières vingt-quatre heures cinq villages. A Vung Toa, oi fait état de heurts et d'affrontements au sein des militaires saigonnais. La majorité d'entre eux refusent de défendre la ville et préfèrent se rallier aux patriotes. A la faveur de ces affrontements, plus de deux cents soldats saigonnais ont fuit la ville.
Crimes fantoches. U.S.
Au bord de la défaite l'impérialisme US et les fantoches ont recourt aux crimes let plus monsttueux. On apprend en effet que des avions de l'armée fantoche ont fait usage des bombes è «dépression» fournies par l'impérialisme US. Ces bombes absorbent l'oxygène de l'air en un temps très court et sur une surface de plusieurs centaines de mètres. Cette barbarie n'empêchera pas le peuple vietnamien de remporter bientôt la victoire totale.
Le tigre blessé à mort est cruel, cela ne f empêchera pas de crever.
Le ministre algérien de l'agriculture en Chine.
«L'ALGÉRIE N'A PAS OUBLIE LE SOUTIEN DE LA CHINE».
Lors d'un banquet offert en son honneur è Pékin, le ministre algérien de l'Algriculture a notamment déclaré :
a Chacun de nos deux peuples a consenti d'immenses sacrifices poui mener un long et sanglant combat contre l'occupant étranger et contre les forces réaction ne ires.
L'Algérie n'a pas oublié le soutien précieux do lo Chino, ainsi que l'aide efficace et conséquente, jamais démentie, que la glorieuse Révolution chinoise a consentie à la Révolution algérienne sœur durant sa lutte de libération.
Nous observons aussi, que pour ce qui est du présent, chacun de nos deux peuples a ontrepris au lendemain même de sa victoire, de reconstruire son pays avec acharnement et de se lancer dans la difficile bataille du développement grâ­ce aux forces populaires régénérées par le combat contre l'ennemi.»
PALESTINE OCCUPEE
RÉPRESSION SIONISTE
Le journal «Ar Ray Al Am» a annoncé le 21 avril, que deux cents citoyens arabes de la Cisjordanie ont été arrêtés par les autorités sio­nistes d'occupation. Le journal ajoute qu'à Naplouse et ses environs, dix-huit personnes ont été arrêtées, elles sont accusées d'avoir des rapports avec le mouvement de la résistance palestinienne.
Dans la région frontalière du Liban, les autorités d'occupation ont chassé plusieurs habitants de leurs demeures et les ont expulsés.
Dans te secteur de Ghaza, les sionistes ont confisqué aux citoyens arabes 200 donus de terre «pour les besoins de défense».
La violence fasciste de Toccupant sioniste n'empêche nullement le peuple palestinien de poursuivre la lutte de libération nationale, pour une Palestine libre, démocratique et laique.
Walter Scheel rend hommage aux résistants
Poursuivant sa visite en France, le président de la République fédérale alle­mande Walter Scheel a été accueilli mercredi à Lyon où il a notamment déclaré :
«La réconciliation qui est intervenue désormais entre nous ne nous fait pas oublier cependant le courage moral et physique des hommes qui comme Jean Moulin, ont su faire front è un régime étranger aux heures sombres de l'histoire européenne».
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L'HUMANITÉ HOUGE
vendredi 25 avril
QUI OSE ENCORE PARLER DE "GUERRE FRATRICIDE AU CAMBODGE ?
Conférence de la mer:
sur le droit
MANOEUVRES DES SUPERPUISSANCES.
fa troisième session de la Conférence sur le droit de la mer a débuté A Genève le 18 mars. De puis le début des travaux, les deux superpuissances usent de manotuvres et pressions pour continuer à dominer et monopoliser les mers ;elles s'opposent è l'examen des points clés du droit des mers f/one économique exclusive, passage des détroits, recher che scientifique) et s'efforcent de rechercher une asolution» sans en informer la Conférence, pour placer les pays devant le fait accompli.
L'URSS qui se prétend l'nalliée naturelle des pays en voie de développement a n'a cessé de rappe 1er que la zone économique exclusive est partie inté­grante de la haute mer file a mis l'accent sur la «liberté de recherche scientifique» et la «liberté de ruvigjt ion ■ i l'intérieur de la zone économique ex­clusive des autres Etats. Elle voulait rouir de là «liberté de navigation» mime dans les détroits situés à l'intérieui des eaux territoriales des autres £tats et s'est déclarée opposée au passage innocent. Les Etats-Unis ont du reste adopté une position si nulaire. Ils ont déclaré que si l'on ne parvenait pas à un accord, ils commenceraient unilatéralement l'exploitation des ressources sous-mat mes.
Ces manotuvres ont été fermement dénoncées par les déléguas albanais, chinois, péruvien et équ.i tonen. Le tiers monde est bien décidé à établir un nouveau droit des mers . les manauvres des super puissances n 'y pourront rien f
COREE-CHINE:
Une amitié à toute épreuve
Le journal coréen uRudong S mm on » a consa­cré ton éditorial du 20 avril è la wte du orétident Kim II Sung an China. Il y indique notamment :
«Cette visite fait époque dans le développement des relations l'éditionnettes d'emitié et de coopé n»on entre les partit coréen et chinois, les deux peys et les deux peuplée.» (...) «Elle reflète le dém et la déterminai ion unanimes de notre peuple du coopérer éttoui—' ni et de combattre toujours côte 1 cote avec lep« -,>.e chinois frite dans la lutte com mune contre : i.ipérielitme et pour le victoire du socialisme et du communisme.»
nRien ne peut détruire l'amitié et la solidarité militantes el ta coopération mutuelle entre les peu plat coréen al chinois, qui onl ont o an tance dent le sang au milieu des flemmes et l'ardue lutte révo­lutionnaire el qui se renforcent et se développent chaque jour qui passe...»
• Le peuple coréen tèlicite chaleureusement la peuple chinois Irère de ses succès tant dans la r«vo lotion que dent la construction, et les considère comme une victoire commune des peuples révolu tionnaires du monde.» (...) «Le peuple chinois frère e touiouri exprimé se ferme solidarité militente avec notre peuple en lutte pour la construction socialis­te et la réunification du pays Cela encourage gren dément notra peuple.»
a L'édification victorieuse du socialisme en Corée et en Chine et la solidarité militante entre les deux peuples constituent un puissant lecteur pour accrof tre les forçat socialistes et la» force* anti-impérie* listes de libération netionale du monde, et aceèlé-re» la ruine de* forces d'agression impérialistes en Asie.a
Le jour où Plinom Penh était libérée, l'agence Tass a eu le front d'annoncer cet événement «comme la fin d'une guerre-fratricide de 5 ans-. Que sigr lie cette phrase ? C'est une phrase d'hostilité â l'égard de la victoire du peuple cambodgien pour le salut national.
Chacun sait bien que la guerre qui t'est déroulée pendant 5 ans au Cambodge était une lutte entre l'armée et la population patriotiques cambodgiennes d'une part, et la clique l-on Nol armée par l'impérialisme américain d'autre part. Kst-il possible que la clique Lon Nol dont les mains sont tachées du sang du peuple cambodgien devienne les frères de ce même peuple ? Pourquoi la victoire du peuple cambodgien sur Lon Nol et Cie est-elle qualifiée par Moscou de «guerre fratricide»?
Quand la clique du trait re Lon Nol monta son coup d'étal il y a cinq ans. les maîtres du Kremlin étaient persuadés que les 180 000 kilomètres carrés du territoire cambodgien seraient désormais sous la coupe de la clique Lon Nol. Ils misèrent tout sur la personne de Lon Nol, en lui prêtant soutien et encourage­ment dans tous les domaines. Dans le même temps. Ils firent flèche de tout bols pour saboter la juste guerre, sublime et héroïque des forces armées patriotiques et du peuple cambodgiens. A maintes reprises, ils firent pression sur le peuple cambodgien pour qu'il dépose les armes, en l'accusant de se livrer à une guerre «fartnrtde-
Nous avons déjà, dans de précédents nu­méros, fait le bilan des calomnies et des pressions des révisionnistes soviétiques à l'enconlre du combat patriot ique «ambodgien durant cinq années de luttes ardues. Rappe Ions néanmoins leur tentative, par 'e biais de leur -ambassade» à Phnom Penh, de divi­ser le Fronl Uni National du Cambodge en rassemblant un groupe d'éléments anticom­munistes qui avaient passé un compnimis avec la clique lonnollenne pour organiser une prétendue «3ème force» en coordination avec le -pouvoir de coalition- qu'Us récla­maient. I.ru rs intentions étaient très claires : premièrement, maintenir la clique lonno­llenne moribonde de sorte a étouffer â mi-chemin la juste guerre du peuple cambodgien pour le salut national ; deuxièmement, et c'est le point le plus important, en con­servant la clique de Lon Nol. étendre les griffes du social-impérialisme au Cambodge pour servir ses intérêts hégémoniques.
Cependunt, tous les espoirs des révision­nistes soviétiques sont tombés à l'eau. Dans ces circonstances, les révisionnistes soviéti­ques que la honte a fait enrager, reviennent à la charge en accusant encore une fois la juste lutte de l'armée patriotique et du peu­ple cambodgien d'être une «guerre fratrici­de». Que ceux qui sont -frères- de la clique Lon Nol pleurent u mort ! Le vaillant peu-pie cambodgien continue d'avancer à grands pas au milieu des chants de victoire.
Kl TENG KOUEI au premier minitre belge:
MIEUX VAUT ETRE PREPARES QUE NE PAS L'ETRE.
Lors de la mit» an China du premier mimstra belge Léo Tindemans, le vice premier ministre Ki Tengkouei a prononcé le 20 avril un important discours dont voici un large extrait :
«Nos hôtes sont venus de la lointaine Europe. Nous avons la joie de constater Que les peuples euro­péens deviennent plus conscients des réalités aux­quelles ils sont confrontés ; que les pays et les peu­ples européens continuent à développer, sous diffé­rentes lormes. la lutte contre la mainmise, la mena­ce et les vexations des superpuissances, pour la sau­vegarde de l'indépendance nationale ; que les pays de l'Europe occidentale renforcent gradurillomeni leur union au cours de cette lutte ; et que de plus en plus nombreux sont ceux qui ont percé è |our les manoeuvres manigancées par la superpuissance dans le but de semer la zizanie parmi les pays ouest-européens et de s'assurer l'hégémonie an Europe. Je voudrais souligner ici que le premier ministre Léo Tindemans a fait des eftoitt louables pour pro­mouvoir l'union de l'Europe occidentale.»
ell est naturel et entièrement compréhensible que les peuples européens, qui ont connu deux guer­res mondiales, s'intéressent à le paix et à la sécurité en Europe. Mais, la bonne volonté est une chose, et la réalité objective de l'heure en est une autre. On peut observer qu'à présent, le lutte entre les super­puissances, qui te disputent l'hégémonie dans le monda et surtout en Europe, sa fait de plus en plus acharnée. Du bout des lèvres, elles prêchent la déten­te, mais au fond, toutes deux procèdent de plus belle è l'expansion des armements et à la prépara­tion lia guerre. En particulier, la superpuissance qui
parle bruyamment de «détente irréversible» cher­che par tous les moyens â l'emportBr sur son adver­saire dans la course aux armements L'effectif des troupes qu'elle a placées en Europe n'a pas le moin­drement diminué, mais considérablement augmenté. Les armements aussi bien conventionnels n'ont pas diminué non plus, ils sont maintenant en quantité encore plus importante Quel but les super pu issan ces recherchent-elles en accumulant tant d'arme­ments, dont elles ne peuvent ni se nourrir ni se vê­tir ? A notre avis, la dispute si arhatnée entre les super pu rua nces aboutira un jour ou l'autre i la guer­re, cela est indépendant de la volonté de l'homme ; et les peuples du monde, y comprit les peuples euro­péens, doivent y être préparés' Mieux vaut être pré­parés que ne pas l'être Toutefois, les superpuissan­ces sont très vulnérables sous des dehors de puis­sance ; elles sont extrêmement faibles et isolées. En intensifiant leur rivalité pour l'hégémonie dans le monda et en Europe; elles iront inéluctablement vers leur enntraire. A l'heure actuelle, la situation mondiale évolue dans un sens de plus en plus lavo-rabte aux peuples de partout et défavorable aux superpuissances. Le tiers monde gagne chaque jour en force et joue un rôle toujours plus important dans let affaires internationales. Les pays veulent l'indépendance, les nations veulent la libération, et les peuples veulent la révolution ; ce courant de l'histoire déferle avec impétuosité et s'avéra irrésis­tible. Quel que soit le zèle avec lequel les superpuis­sances sa débattent, et quelles que soient leurs manœuvres, elles ne sauraient échapper à l'échec inéluctable auquel ailes sont condamnées par l'his­toire. L'avenir du monde est radieux.»
Lisez PÉKIN INFORMATION - revL politique et d'information, l'exemptai rt 0,70 F.
En vente aux Herbes Sauvages - 70, rue de Belleville - 75020 Paris.
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«endredi 25 av>
L'HUMANITE ROUGE
Souscription
RENFORCER L'EFFORT
Du 21 au 22 avril le mon­tant de la souscription s'élevait â 852,20 F.
Le 22 avril au matin le mon­tant total de la souscription s'élevait à 54 698.27 F.
Comme on le voit le ryth­me de rentrée des souscriptions reste insuffisant pour atteindre l'obicctif des 20 millions le 1er (uillet.
Un gros effort reste donc à fournir.
Pour cela la méthode fonda­mentale doit être do s'appuyer sur les masses, de s'adresser aux travailleurs en leur expliquant quel est l'enjeu de la bataille de tl'Hvmanitè rouge» quoti­dienne. Si la confiance dans les Pîi.NM'» M-t ci. qui iitmv nuidir, sans nul doute l'objectif sera minuit.
FASCISTES ET SOCIAL-FASCISTES
Le vinassier Doumeng , élu du P.«C»F: inculpé de fraudes sur les vins
Dans l'Humanité rouge du 22 avril nous avons fan quelques révélations sur la société «Intéragra» (fondée en 1955), dont le PDG n'est autre que Jean Doumeng (memhre du Comité central du parti révisionniste fran­çais).
t e même businessman milliardaire, maire de Noé (Haute-Garonne), con­seiller général P«C»F, comparaîtra le 29 mai prochain, devant le tribunal concctionnelde Toulouse pour fraude sur les vins.
En 1952, il crée le MODEF, qui est au départ une organisation de mas­se de la petite paysannerie.
Depuis plusieurs années, Doumeng traite de grosses affaires à l'échelle internationale. Quand l'URSS, dont la récolte a été désastreuse en 1972, aura besoin de céréales, c'est Doumeng qui lui fournira un million de tonnes de blé et d'orge. Un marché pour lequel sa société touchera 60 millions de dol­lars de commission. En 1973, Dou­meng procurera à l'URSS 120 000 tonnes de beurre, marché estimé à un milliard de nouveaux francs.
Il fit de même sur le marché de la viande. Il détient le monopole du com­merce avec l'Est et celui des vins d'Algérie. Il a pris fa moitié des parts de Jacques Esterel, s'assurant le con­trôle des firmes de tricotage, de maté­riel agricole, etc.
A ujourd'hui le business révisionnis­te est mis au banc des accusés par le service des fraudes sur le vin. Une affai­re à suivre I
Des camarades nous écrivent...
Nous sommes heureux de vous annoncer que noire diffusion sur
...............au cours de la
dernière semaine a doublé et ceci de façon régulière. Certes, le nom­bre d'H.R. diffusés reste modeste compte tenu du nombre très im­portant de travailleurs qui transi­tent chaque soir. Néanmoins, nous commençons à avoir un certain nombre de lecteurs réguliers. Et nous rencontrons un écho gran­dissant grâce â nos mots d'ordre de dénonciation du révisionnis­me, pour l'indépendance nationa­le, pour l'unité Europe-tiers mon­de, contre la rivalité des deux su­perpuissances et contre le danger de guerre.
Nous sommes déterminés à faire en sorte que la diffusion s'élargisse rapidement notamment à l'occasion du 1er Mai et de la venue de Teng Siao-ping el à l'occasion de la sortie du quoti­dien.
Correspondant H.R.
Voici une photo parue dans le journal «Lula popular». A première vue, elle n'a rien d'exceptionnel. Mais sachez que cette femme qui offre gra­cieusement un bouquet de fleurs au fasciste Marcelo Cae-tano est aujourd'hui une des vedettes du Parti révisionniste portugais. Depuis le 25 avril 1974 elle est devenue secré­taire de production à «Radio Clube Portuguès». réalisatrice du programme de l'intersyndi­cale, membre distingué de la cellule du P«C»P à Radio
Clube Portuguès, secrétaire de direction du syndicat des pro­fessionnels des télécommuni­cations et de la radiodiffusion dont le président est son mari. Comme on s'en doute, ce syn­dicat s'est distingué par ses prises de position social-fascis-
*es' A signaler aussi que deux membres du P«C»P ont été récemment suspendus sous la pression des masses et malgré les efforts révisionnistes, pour avoir fait à la radio des décla­rations élogieuses sur Salazar et Caetano dans le passé !
des nervis révisionnistes
Plusieurs agressions de nervis sociaux-fascistes se réclamant de «Front-rouge» ont eu lieu ces jours-ci dans l'Est de la France. Nous reconnaissons là les métho­des de la police parallèle du P«C»F. Voici les faits.
Le jeudi 17 avril au soir, à Nancy, un groupe de nos camara»
des qui collait des affiches a été agressé par un commando armé. Ces fascistes qui ont volé les pa­piers d'identité d'un camarade ont tenté d'obtenir une «autocriti­que" de nos camarades en les maintenant à terre un couteau sur la gorge. Mais face à la déter­mination de nos camarades ces
gangsters ont monlré leur impuis­sance politique en se retournant contre la voiture d'un camarade, cmant les pneus, brisant le ta­bleau de bord, défonçant le cof­fre.
Le mardi 22 avril une camara­de qui vendait seule notre jour­nal au portier 2 des «Hauts four­neaux réunis deSaulnes et Uckan-ge» a été agressée par une bande social-fasciste. Ils s'y sont mis à six pour la jeter à terre, déchirer les journaux, ainsi que son sac, en y recherchant un carnet d'a­dresses. Tout cela, bien sûr, alors que les travailleurs n'étaient pas encore sortis de l'usine. Notre camarade, à la sortie des travail­leurs^ dénoncé cette agression et a vendu plusieurs journaux.
Qu'il soit clair que ces agres­sions ne nous empêcheront pas de continuer à dénoncer et à com­battre politiquement le révision­nisme. En particulier, nous conti­nuerons a intervenir dans les mee­tings du P«C»F pour y dénoncer la 5ème colonne du révisionnis­me et convaincre par la discus­sion les travailleurs présents.
Ce sont en définitive les mas­ses prolétariennes qui jugeront les méthodes des révisionnistes social-fascistes.
EURE ET LOIR
à l'offensive contre la cinquième
colonne
La leçon principale de ce meeting c'est bien que nous devons avoir l'ini­tiative, prendre la tête de la lutte pour le Front uni contre les deux super­puissances et leurs agents. Même lors-qu'apparemment le rappoit de forces n'est pas en notre faveur, c'est la ligne politique qui est déterminante.
A noter qu'au même moment à Dreux un débat sur la Chine avec Mme Marchisio des Amitiés franco-chinoises et Alain Peyrefitte, réunit plus de gens que le meeting révision­niste. Au moins 700 personnes.
C'est que la position de la Chine contre les deux superpuissances, à pro­pos du danger de guerre en Europe a été clairement expliquée.
Mauvaise journée pour la 5ême co­lonne.
Correspondant H.R.
A Chartres (Mainvilliers) vendredi soir se tenait un meeting d'oUnion de la gauche» (union bien moribonde : P*C» et PS n'ont pas réussi à présen­ter de liste commune aux élections municipales partielles, preuve que le «Programme commun» est bel et bien mortl. Les communistes allaient-ils laisser les révisionnistes parader et faire leur sale besogne d'agents du so­cial-impérialisme. NON !
A l'entrée de ce meeting nous avons donc diffusé un tract dénon-;ant les deux superpuissances et la 5éme colonne du social-impérialisme, rappelant au passage par des exemples concrets et locaux leur nature de traï-tresau prolétariat. Devant ces attaques poli communistes : tHors
d.-Méditerranée, ie la mer du Nord le irria' .iiKr l/Smeh. «Hors de Tché-
coslovaquie les envahisseurs In, "Unité européenne contre les menaces if agres­sion social-impérialiste». «PuCiiF, 5è colonne».
Qu'ont fait les révisionnistes ? Des cris, des injures ("Toi t'as pas une gueule de prolou, oVous êtes payés par Poniatowsky»), de l'intimidation physique.
Néanmoins ils n'ont pas pu nous empêcher d'affirmer la ligne juste d'union contre les deux superpuissan­ces, le social-impérialisme en particu­lier, la ligne du PCMLF avec laquelle nous sommes d'accord à 100 %. Nous attendons la réponse des militants du PS à qui nous avons publiquement demandé (à la fureur des révisionnis­tes) de se prononcer clairement sur les positions de Charles Hernu.
LES REVISIONNISTES CONTRE LES POSTIERS
LE MANS
Le quotidien
une arme
anti révisionn i ste
Tous les jours à la cantine SNCF du Mans, les cheminots marxistes-léninistes diffusent et vendent l'Humanité rouge quotidienne. Chaque semaine des panneaux sont réalisés, sur lesquels le quotidien est affiché. Beaucoup de travailleurs s'arrêtent et discutent malgré les pressions des.révisionnistes qui ont obligé les patrons de la SNCF d'interdire les diffusions à l'intérieur de la cantine. Une souscription pour l'Humanité rouge quotidienne est lancée, une campagne d'abonnements est propo­sée, et delà les travailleurs achètent régulièrement le quotidien.
A part les cheminots, des postiers, des agents de l'E D F Ci 0 F mangent aussi à cette cantine. Malgré les pressions et les insultas des révisionnistes, les cheminots marxistes-léninistes continueront à diffuser régulièrement à la cantine. Les cheminots et les autres travailleurs pourront lire l'Humanité rouge quotidiennement.
Après leur sabotage de la plus longue grè­ve jamais menée par les postiers, les cai'ds ré­visionnistes de la Fédération CGT-PTT ne faiblissent pas dans leurs manœuvres de dé­mobilisation. Partout, ils se sont efforcés d'escamoter l'indispensable bilan de la grève de rayer les interrogatoires et critiques des travailleurs, de préserver leur visage apparent de «durs». Ceci par plusieurs moyens.
— En appelant à un «ralentissement des cadences» lors de la reprise, que les postiers communistes marxistes-léninistes ont tout de suite dénoncé comme une mise en scène démagogique. A juste titre, puisque là où certains travailleurs, abusés, le pratiquèrent ils se virent qualifiés «d'aventuristes» par les bonzes CGT, qui mirent tout de suite le hôla à ce mot d'ordre malintentionné.
— En qualifiant «d'acquis de ta grève» les misérables broutilles qu'ils sont allés mendier sur notre dos au râtelier de Lelong, à défaut de pouvoir imposer au gouverne­ment les concessions souhaitées au social-impérialisme.
— En saluant comme «positive» la res­tructuration des centres de tri parisiens. Chaque postier un tant soit peu lucide, a compris que ce n'est là, de la part de l'Etat capitaliste, qu'une mesure politique de dé­mantèlement des bastions de combativité que sont les bureaux-gares parisiens, em­ployant 15 000 travailleurs concentrés. Et ce d'autant plus qu'ils constituaient une plaque-tournante névralgique dans les orga­nisations d'acheminement... La restructura­tion, précisément, va disperser et éparpiller tout ceci en créant sept nouveaux petits centres en banlieue, en liaison avec une re­fonte des circuits de l'acheminement qui permettra de faire tourner les centres «pa­rallèles» mis en place (avec la complicité révisionniste) en cas de grève, même totale ! Les révisionnistes justifient cela en invoquant
une hypothétique «amélioration des condi­tions de travail par le décongestionnement des services. Avec les hangars glacials et brinquebalants du centre d'Evry, nouveau pourtant ? Avec de nouvelles embauches d'auxiliaires pour ces nouveaux centres ? 1100 % à Evry). Avec des mutations d'offi­ce à l'autre bout de Paris ?
— En menant grand tapage sur la «volon­té du personnel de continuer l'action sous d'autres formes» (mais aucune action sur les licenciements punrtifs d'auxiliaires comba­tifs) ; ces «autres formes» nous les connais­sons depuis longtemps. Les traditionnelles «campagnes d'action et d'information» dé­crétées par les etats-majors de collaboration de classe, sur des plate-formes que nulle assemblée générale des postiers n'a dis­cuté ni décidé. Ainsi celle-ci, notoirement diviseuse et réactionnaire, de l'attribution annuelle de la prime d'installation (2 5001 j aux seuls agents PTT de la région parisienne. (A ce propos ils ont à moitié vendu la mèche en révélant que le ministère nè s'y était pas déclaré opposé au cours des parlottesl.
Et c'est ce type de psr>udo*«actions» soupapes toujours placées sous le signe de la collaboration de classe (application des «ac­quis» dérisoires de la grève et négociation! qu'ils nous proposent du 14 au 26/4, à grands renforts de rodomontad-s et de proclamations «énergiques» et auto-satis­faites.
La tactique des sociaux-fascistes est la suivante aux PTT. Tout en jouant les «durs», saboter activement toute ébauche de mouvement pour cssouttier les postiers dans des batailles à reculons et sans effet. Profiter de la «restructuration» des bureaux-gareï parisiens pour mieux accomplir leur sale besogne de traîtres. On «encadre» mieux les postiers dans un centre de 300 personnes que dans un centre de 2 000. Et les révisionnistes ont deux raisons fon­damentales et complémentaires d'agir de la sorte.
— La première, générale, est de chloro­former, épuiser et anéantir la combativité des postiers, pour les insensibiliser â la menace social-fasciste et social-impérialiste.
— La seconde, plus particulière; concerne leurs plans spécifiques au «service public» PTT, qui leur serait vital en cas de prise de pouvoir. (En ceci, l'exemple de la grève des postiers portugais en septembre 74 leur a dispensé d'utiles leçons...). Et c'est pour­quoi, d'ores et déjà, ils intoxiquent les pos­tiers avec leur théorie du uservice public» au nom de laquelle, sous leur férule gouver­nementale, (qui «rétabl'rait» le «service pu­blic» aux PTT) il ne serait plus question de revendiquer, puisque nous travaillerions pour «l'irtéièt collectif»...
Ceci n'exclut pas des opérations publici­taires procédant de la «nouvelle tactique». Cependant, il semble qu'aux PTT, les chefs révisionnistes lui préfèrent le sabotage ouvert du moins quand ils le peuvent, la dernière grève les avait mis dans l'obligation de jouer la carte «nouvelle tactique» (sinon, c'était se démasquer complètement).
Correspondant H.R.
OSONS
DIRE PARTOUT LA VERITE
Dans un café de la banlieue nord de Paris, un mililant des jeunesses révisionnistes tentait de raccolvr une dizaine de jeunes, pour qu'ils assistent à une réunion de la J«C». Leur réponse fut sans bavure. Expri­mant leurs aspirations anticapltalistes, ils dénoncèrent la même publicité qu'on trouve dans l'Huma blanche à pleines pages ; pour­quoi la fête de l'Huma est'cile la plus grande machine à sous de toutes les fêtes bourgeoises, et encore la manière dont le P«C»F a l'habitude de «forcer la main» pour adhérer, prendre la carte, comme on ferait pour une œuvre de charité.
Le militant, désemparé, tenta alors d'uti­liser le faux toUtiétl des révisionnistes au peuple du Vie,,mn, pour les attirer. C'est alors que deux militants de l'Humanité Rouge, présents à la scène, sont intervenus pour expliquer ce qu'était dans les faits le soutien de l'URSS aux peuples d'Indochine, notamment au peuple cambodgien, et, en parallèle, le véritable soutien de la Chine, pays authenliquement socialiste. Les jeunes ont soutenu vivement ces explications.
La discussion s'est ensuite poursuivi long­temps avec ce mililant, sans doute sincère et abusé, décontenancé par nos explications et les réponses des jeunes. La politique du social-impérialisme fut passée au crible, et dénoncée, la menace d'agression que fait courir la rivalité des deux superpuissances en Europe, notamment l'URSS, danger prin­cipal.
A l'occasion du Premier Mai
sortira le No 1 de l'Humanité rouge
QUOTIDIEN Un numéro spécial 2 couleurs de 8 ou 12 pages vendu 1 franc Passez-nous d'urgence vos commandes supplémentaires
SUR LE FRONT UNI
Dans le Tome I des «Œuvres choi­sies» de Mao Tsé-toung :
— Le front uni national, page 179. "Après avoir examiné la situation
dans le camp de la contre-révolution comme dans les rangs de la révolution, nous pouvons maintenant définir aisé­ment les tâches tactiques du Parti».
— La République populaire, page 183 : (Analyse des causes de la défaite de ta révolution de 1927).
— L'aide internationale, page 188.
— Les tâches du Parti communiste chinois dans la période de la résistance au Japon, page 295.
(L'étape actuelle du développement des contradictions internes et externes de la Chine — La lutte pour ta démo­cratie el la liberté. Nous avons la res­ponsabilité d'assumer la direction...).
Dewnric* de publication ; Suzanne MARTY C.P.P.P. : N° 47291
Imp. La Nouvelle : 766 76 75 75
Depot légal : 2«me trimestre 1975