Dans une lettre publique de son Comité central (29
juillet), puis dans un article de son organe central (3
septembre), le Parti du travail d'Albanie en est venu
à se livrer à de grossières attaques,
dénaturant l'oeuvre et la pensée de Mao
Tsé-toung.
Il réduit avec mépris à <<une
lutte chaotique effrénée de
fractions>> plus d'un demi-siècle de luttes
où s'est construit le Parti Communiste Chinois ainsi
que la Révolution culturelle.
Il accuse Mao Tsé-toung, ainsi que Chou En-laï,
et le Parti Communiste Chinois, d'avoir eu une
<<attitude hésitante>>
vis-à-vis de Krouchtchev, d'avoir, dés 1964,
manifesté un <<esprit de chauvinisme de
grand État et de nationalisme bourgeois>>,
instigant <<à la guerre en
Europe>>.
Il qualifie à présent la République
populaire de Chine
d'<<impérialisme>> menant une
<<politique de superpuissance, une politique
belliciste et de domination du monde>>. Il
l'accuse de <<pousser à une troisème
guerre mondiale>>, ne faisant que
répéter ce que répète, de
Krouchtchev à Brejnev, la propagande du Kremlin.
Par ce déchaînement d'attaques insensées
et de contre-vérités historiques, les
dirigeants albanais se sont placés d'eux-mêmes
en dehors et à l'opposé du point de vue et des
positions marxistes-léninistes.
Dans la situation internationale actuelle, de telles prises
de positions servent à couvrir les visées
hégémoniques du social-impérialisme
soviétique, dont le PTA reprend aujourd'hui les
attaques les plus virulentes contre le Parti communiste
chinois et la République populaire de Chine.
Le Comité central du PCRml condamne
énergiquement la polémique engagée par
le Parti du travail d'Albanie contre la politique
présente et passée du Parti communiste chinois
et contre les partis marxistes-léninistes dans le
monde.
17 septembre 1978
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