L'article ci-dessous intitulé ' Vive la Révolution Bolchévique ' fut réalisé le 15-11-1997 pendant les célébrations des 80 ans de la révolution d'octobre. Cet article fut publié dans le BIP n°40 et SOLIDAIRE n°45, les EP l'on également intégré dans la brochure 'Faites connaissance avec les EP'. |
La bourgeoisie fête à sa manière les 80 ans de la révolution d'octobre 1917. Le 7/11/97, les journaux télévisés retransmettent les manifestations en ex-URSS pour l'anniversaire de la révolution, citent " Ce ne sont plus les fastes d'antan. Ils étaient quelques milliers sur la place rouge. Tout un petit monde de nostalgiques du communisme, de retraités en mal de pension, d'extrémistes de gauche et d'anciens militaires. On reparle du passé, une icône à la main, folie dérisoire d'un temps depuis longtemps révolu… " cite le journal d'Antenne 2. Tandis que TF1 affirme que " l'ère bolchévique n'intéresse plus guère que les collectionneurs ". A grand renfort de publicités et de campagnes médiatiques (digne de celle organisée en 1977 pour les " nouveaux-philosophes " ). Le livre " Les dossiers noirs du communisme " écrit entre autres par l'anticommuniste notoire Stéphane Courtois, se taille une place de choix dans l'arsenal des campagnes haineuses contre le communisme, le marxisme, le léninisme. La thèse (pas nouvelle) de S. Courtois est écœurante, elle vise tout en déversant des monceaux d'ordures, à assimiler le communisme à la terreur NAZIE. Pourtant malgré le rouleau compresseur de la " pensée unique capitaliste ", des personnes s'interrogent, dénoncent et critiquent le livre de Courtois, en effet sur le réseau internet on peut lire ceci " C'est assez hallucinant de voir la presse, quasi-unanime, de droite comme de gauche, saluer la sortie du " livre noir du communisme ", cette même presse évitant quasi-systématiquement de dénoncer l'horreur du néolibéralisme actuel et sa manière de faire partager son point de vue. Les télévisions montrent à tour de bras le musée du souvenir au Cambodge, mais jamais le musée des crimes de guerre américain au Viêt-nam, les photos des enfants victimes de la dioxine, l'horreur quotidienne de la vie d'un américain pauvre ". La bourgeoisie, les fascistes avec la complicité des partis réformistes social-démocrates ou révisionnistes, n'en finissent plus de " cracher " sur le communisme qu'il déclaraient en 1989 comme étant fini et mort. Malgré cela, la révolution, le communisme sont toujours VIVANTS.
Editions Prolétariennes - le 15-11-1997 - |