Le 26 Novembre 1998,
obéissant aux consignes de fermeté du premier ministre,
Lionel JOSPIN, des magistrats ont fait un exemple. Sirine DIAWARA a
été condamné à un an de prison ferme, et
immédiatement arrêté en plein tribunal. En mars
1998, lui et ses camarades avaient occupé les églises
Notre Dame de la Gare et Saint-Jean de Montmartre à Paris pour
obtenir des papiers. Il fit partie des sans-papiers
arrêtés arbitrairement après cette occupation. Au
moment de son expulsion par avion, des passagers avaient
protesté et manifesté leur solidarité
jusqu'à obtenir qu'il soit débarqué.
SES CRIMES
?
* avoir lutté pour faire reconnaître son droit à
vivre et travailler en France;
* avoir bénéficié de la solidarité de
voyageurs dans l'avion qui devait l'expulser vers Bamako.
LIBEREZ DIAWARA
!
Oui, Sirine Diawara
est un exemple.
Un exemple de la répression acharnée que subissent tous
les sans-papiers en France et en Europe.
Un exemple pour tous ceux qui luttent pour le respect des droits de
l'homme en France et pour l'égalité d'accès
à ces droits pour tous. Un exemple, car la loi
Chevènement nous frappe tous, que nous soyons sans-papiers, ou
soutiens engagés à leurs côtés dans la
lutte pour la régularisation de tous et contre les expulsions.
Un exemple, car frapper DIAWARA, c'est vouloir briser les
solidarités et empêcher l'unité des luttes.
C'est pourquoi nous lançons un appel à la mobilisation
pour obtenir la libération de Sirine DIAWARA et de tous ses
camarades sans-papiers.
Contre le racisme et la xénophobie d’Etat,
désobéissons en renforçant la solidarité
dans nos luttes !
Le 7 décembre 1998
Nom :
Prénom :
Adresse :
Envoi de la
pétition à : Comité Diawara C/O Librairie Le
Point du Jour, 58 rue Gay Lussac, Paris 75005