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Le mouvement "maoïste" en France est né en 1963 de la rencontre de militants révolutionnaires et communistes en opposition avec le révisionnisme moderne illustré, en ce qui concerne la France, d'une part par la politique "coloniale" du PCF visà-vis de l'Algérie, et d'autre part par les thèses de Maurice Thozez sur la voie du passage pacifique au socialisme. Les quarante-sept documents réunis ici, articles de journaux, textes internes aux premières organisations marxistes-léninistes, PCMLF, et UJC (m-l), couvrent la période septembre 1963 -avril 1968. La question du Parti, des syndicats, des nouvelles formes de luttes est abordée à la fois dans le contexte français et avec lme développement de la Grande révolution culturelle prolétarienne chinoise. Il ne s'agit pas d'une histoire idyllique du Mouvement "maoïste" en France: la lutte de classes passe entre les organisations et au sein de chacune d'elle. Les contradictions mises à jour pèsent aujourd'hui encore sur le développement du marxisme-léninisme en France. |
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Le premier volume de cette "Histoire" va de la naisance des premiers groupes marxistes-léninistes en France -1963-1964- au mois d'avril 1968. Les 50 textes et documents présentés ici couvrent à peine une année : 1968-1969. C'est que l'histoire des marxistes-léninistes en France s'est heurté durant cette courte période à deux grands événements : la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne en Chine, et, en France, ce que d'aucun ont appelé la "tempête révolutionnaire de Mai". Depuis, dix années se sont écoulées. Une lecteure critique de ces documents aidera à comprendre quelques-unes des tares dont a souffert, et souffre, le mouvement marxiste-léniniste en France. C'est tout le propos de ce recueil, et d'empêcher que ces textes et documents ne soient enfouis dans les archives. |
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Commentaires des EP: Attention l'auteur de ce livre n'est pas et n'a jamais été marxiste-léniniste ou maoïste. Ce livre contient toutefois des infos exactes (d'autres tendancieuses...) et des erreurs. La thèse principale de l'auteur est que le "mouvement maoïste" en France est un phénomène culturel et qu'il est mort. |
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La vie de Jacques Jurquet est celle d'un militant dont on peut ne pas partager toutes les positions mais dont tous ceux qui le connaissent reconnaissent la fidélité envers ses engagements anti-racistes, anti-fascistes et internationalistes. Dés les années trente, il baigne dans l'ambiance des luttes contre la montée du fascisme. Pendant la guerre, il tombe amoureux d'une jeune fille juive (qui deviendra la mère de ses enfants); il entre dans la Résistance et, en 1941, adhère au Parti communiste. Après-guerre, il participa aux luttes de cette époque, connut la prison et eut sa "période stalinienne". En 1956, il désaprouva le vote des pouvoirs spéciaux à Guy Mollet. Il rencontra aussi Baya, communiste algérienne expulsée d'Algérie, et participa à l'action de solidarité avec le peuple algérien. Au moment du grand désaccord entre communistes chinois et soviétiques, il refuse de suivre la direction du PCF dans la condamnation des Chinois. Il va devenir l'un des fondateurs du PCMLF et l'un des principaux dirigeants du courant "maoïste" en France. Aujourd'hui dans sa quatre-vingtième année, il continue de militer contre le racisme... Ce volume de son autobiographie porte sur la période "mao". C'est un livre précieux pour qui veut comprendre les enjeux de cette époque et le parcours de nombreux militants, jeunes ou chevronnés, enthousiasmés par la révolution chinoise, qui ont voulu travailler à des changements révolutionnaires dans leur propre pays, lutter contre l'impérialisme et promouvoir la solidarité entre les peuples. |