- Le mouvement SCOP a son
histoire ( voir Partisan n° 1 ). Il a sa pratique
quoti-
- dienne ( voir Partisan n°
2 ). Il a donc une ligne politique. Elle est
représentative d'un courant à combattre
pour élever la conscience et les objectifs de la
lutte ouvrière.
-
- En gros, ce courant politique
propose aux ouvriers une issue libératrice dans la
- société
capitaliste. Une accumulation de petits pouvoirs ici ou
là, faisant basculer le cours des choses:
créer son entreprise pour lutter efficacement
contre le chômage, produire " utile" pour calmer
les excès du capitalisme, " s'associer" pour
supprimer les antagonismes de classes.
-
- Je partirai de l'extrait
d'article de la Revue RESISTER n° 15 reproduit
ci-dessous
- pour critiquer cette
orientation politique, lui en opposer une autre.
(...) Si, en France, nous
ne connaissons pas d'applications des plans, par
contre nous connaissons l'expérience des
"scops" (Sociétés coopératives
ouvrières de production). Celles-ci,
lancées sous Barre,
développées depuis 1981,
relèvent de l'idéologie de la
nécessité "d'entreprendre" et, en ce
qui concerne les travailleurs, de l'idée
qu'ils peuvent produire autrement, gérer
autrement et sans pouvoir patronal, dictatorial,
dans leur entreprise, ceci dans le cadre du
régime tel qu'il existe.
Depuis plus de 3 ans que
les expériences se sont faites,
permettez-moi de citer quelques exemples de ma
région (mais qui sont les mêmes
partout, les camarades qui se battent "sur le
terrain" sans avoir la tête dans les nuages
alternatifs, les connaissent bien !!).
La SCOP JAPY (St-Dizier,
52) fabrique des ustensiles de cuisine
émaillés; en 2 ans, elle a conquis
13% de l'ensemble du marché français.
Les autres fabricants privés, trouvant la
concurrence saumâtre, font pression sur les
banques nationalisées. Celles-ci, au service
des intérêts privés, imposent
des taux et des délais contraires aux
promesses gouvernementales faites. Toutes les
promesses (ah ! la comédie des
députés godillots, accompagnant des
délégations aux ministères, et
ressortant avec les promesses futiles comme les
vents !)
... jamais tenues. Bref,
c'est l'étranglement voulu, organisé,
lent, d'une usine qui marchait bien ! Le tribunal
de Commerce, heureux enfin, prononce la
liquidation (...).
Tiré de la Revue RESISTER
n°15
|
- D'après le camarade de Résister, les
SCOP périssent car elles sont victimes " d'un
étranglement
- voulu " par les banques " au service des
intérêts privés ". C'est une
conclusion totalement opposée à l'analyse
de la réalité que nous avons faite dans
Partisan n° 2. A savoir : les SCOP, comme toute
entreprise, sont soumises à la concurrence,
à la loi du profit. C'est ce qui détermine
leur vie ou leur mort. Analyse fondamentale qui
secondarise absolument tout calcul politique. Les
capitalistes ont-ils boycotté la France "
socialiste " depuis 5 ans: Certainement pas. Les
avantages sont bien trop intéressants. AVANT TOUT
AUTRE CHOSE, le capital s'investit où ça en
vaut la chandelle du point de vue du profit maximum. Le
thème de " l'étranglement voulu "
fait partie de la famille des thèmes
réformistes chers au PCF et à la CGT : "
spéculation "," un coup des
multinationales ","la casse organisée
"... Ils reviennent à nier que le capital est UN
RAPPORT SOCIAL DE PRODUCTION. L'objectif politique n'est
alors pas de détruire le capitalisme, mais de le
réformer, pour que petits bourgeois, bureaucrates
syndicaux et politiques jouissent de
responsabilités, soient eux-mêmes les
fonctionnaires du capital.
SUFFIT-IL DE S'APPROPRIER LE CAPITAL ?
- Quand les réformistes avancent leurs solutions
politiques, avec la langue, tout paraît simple. Y'a
qu'à !
- Halte à la casse, halte à la
spéculation. Et tout baignera dans l'huile. Mais
quand ils se mettent au boulot, rien ne marche. A.R.C.T.
Roanne échec. SCOP Manufrance, échec.
Gouvernement de gauche, échec. Gouvernement
entièrement " communiste " dans les pays de l'Est,
échec. La simplicité, c'est-à-dire
arrondir les angles du capitalisme pour qu'il soit
bienfaiteur, changer les têtes pour le
réaliser, est une voie de garage. Le mouvement
SCOP CONFIRME CELA. La classe ouvrière ne sortira
pas de la crise en contournant les vrais
problèmes, et c'est compliqué, mais en les
attaquant ELLE-MEME de front.
-
- Voilà des ouvriers qui regroupent
économies, indemnités de licenciement,
créent ou redémarrent une
- entreprise, élisent leurs dirigeants. Ils
chamboulent quelques habitudes au niveau de la
production, projettent d'atténuer les
différences entre ceux qui usinent sur leur
bécane et ceux qui conçoivent dans les
bureaux. Devenus coopérateurs, ces
ouvriers-patrons sont bien décidés à
ne pas reproduire les " erreurs de gestion"
passées. Et pourtant la plupart des SCOP
créées CASSENT. Il a fallu d'abord
abandonner les idéaux premiers de" produire
utile ", " autrement ". Puis licencier ses
propres copains. Enfin fermer la boutique. S'approprier
l'outil de travail n'a pas suffi. Pourquoi cela ?
-
- Indépendamment de l'étiquette du
propriétaire, le capital reste capital. Qu'il soit
" propriété du peuple
- tout entier" comme en URSS ou "
propriété collective " pour les
coopératives ouvrières. Nous avons dit
qu'il est avant tout un rapport social. Cela signifie que
le Capital ce n'est pas simplement de l'argent, des
usines, qu'on peut utiliser à bon escient, pour "
nos besoins ", mais qu'il est un ENSEMBLE de lois,
de règles,; d'idéologie, de politique, dont
le fondement commun est L'EXPLOITATION DES OUVRIERS. Le
capital y puise son énergie, son
développement, sa vie donc. Traqué sans
cesse par la concurrence du marché, il riposte en
aggravant l'intensification du travail. Demande toujours
plus aux ouvriers, augmente la part qu'il soutire de leur
exploitation. S'il ne peut faire cela, le capital d'un
secteur, d'une usine, est contraint de disparaître,
laisse ruines et chômage, car il ne peut se
renouveler ( il doit toujours investir en machines plus
compétitives pour produire plus vite et moins cher
).
Les lois qui animent le Capital :
1/ Lui font produire des marchandises à
vendre.
- Et l'on voit bien que marchandise et " nos besoins
" se marient plutôt mal. Nous avons besoin de
lait et
- le capital tue la marchandise vache, car il y en a
trop du point de vue de ses règles. Nous avons
besoins de logements pas chers et le capital construit la
marchandise résidence ou pavillon.
- Nous avons besoin de crèches, d'écoles,
de transports, et le capital produit la marchandise
guerre ( Euréka ). Et si c'était vraiment
nos besoins, pourquoi tant de pub pour les vendre :
2/ Lui font produire des relations de concurrence
entre les producteurs.
- Quand on produit des marchandises pour le
marché, on produit nécessairement des
relations de
- CONCURRENCE entre les producteurs. Une usine, une
coopérative, n'est pas seule à fabriquer
telle marchandise. Sur le marché, il y a de
multiples produits communs, le consommateur achète
le moins cher possible. Aussi pour vendre pas cher, il
faut fabriquer pas cher. Cela veut dire réduire au
maximum le coût de production. Chacun sait comment:
restructurer, augmenter les cadences, baisser les
salaires, précariser les ouvriers, employer des
auxiliaires dans les SCOP.
- Relations de concurrence entre les ouvriers d'une
même boîte : augmentations individuelles,
division
- entre OS et OP. Entre les ouvriers de
différentes boîtes: il faut vendre contre
l'autre. Entre les chômeurs et les actifs: accepter
les licenciements pour que les autres travaillent. Entre
hommes et femmes, entre femmes et vieux. Entre
français et immigrés: " qu'ils rentrent
chez eux ! ".
3/ Lui font produire des dirigeants, des
dirigés.
- Quand l'objet de la production s'inscrit dans la
logique du profit, l'organisation du travail ne peut
être
- que celle que nous connaissons : une armée de
manuels aux ordres d'une élite intellectuelle qui
a tout le pouvoir de décision. Ce sont les pistons
du moteur capitaliste. Sans remettre en cause la logique
du profit, donc la rivalité de marché, on
ne peut échapper à l'organisation
capitaliste " classique " du travail. Comme il faut aller
toujours plus vite, passer le moins de temps possible
pour fabriquer un produit, les ouvriers sont
cantonnés à assumer exclusivement cette
course au temps. Rivés sur leur machine. Temps
durant lequel les intellectuels des méthodes, de
l'encadrement, sélectionnent dans la boîte
à idées ce qui permet d'augmenter les
cadences. Le commercial se chargeant de trouver les
marchés. Tout est ainsi découpé,
morcelé, pour gagner en
compétitivité.
-
- Nous voulons de " nouveaux critères de
gestion" disent PCF et CGT. Espérant faire
tourner autre-
- ment le moteur Capital. Mais le squelette de ces
critères restant concurrence, profit, loi de la
jungle, cela ne peut conduire qu'aux expériences
Manufrance ou Menzer ( voir
encart ) :
casse et licenciements. Des capitalistes de gauche ont
simplement remplacé ceux de droite, mais
l'Ensemble Capital laisse socialement chacun à sa
place: l'ouvrier aux manivelles. Et quand ça
rapporte plus, à l'ANPE.
4/ Lui font produire une façon de
vivre
- Produire des marchandises, fournir l'énergie
nécessaire au moteur Capital, c'est produire et
reproduire
- pour les ouvriers une vie de producteurs soumis,
consommateurs de besoins façonnés par le
capitalisme, ballottés par les crises
interminables. Tu travailleras à la sueur de ton
front dit le bourgeois à l'ouvrier. C'est la
sanction pour avoir été paresseux à
l'école ! Derrière cette leçon de
morale se cachent des rapports de classes où
violemment la bourgeoisie assure aux siens les bases du
pouvoir sur la société. La seule
perspective qu'elle laisse à l'ouvrier c'est de
s'en sortir en écrasant les autres, de trouver sa
vraie liberté dans la production et l'accumulation
de biens matériels. Pendant ce temps sa tête
se vide. C'est l'aboutissement organisé de la
société de consommation, bagne à
perpétuité pour les OS presse-boutons et
les professionnels routiniers.
L'effondrement de Menzer,
coopérative exemplaire
- Reprise en 1982 sous forme de SCOP
à l'initiative de la CGT, l'entreprise
alsacienne de maroquinerie devait être le
symbole du "changement". Elle vient d'être
mise en liquidation.
Strasbourg (de notre
correspondant)
- Cela devait être le symbole du
changement. Malheureusement la SCOP Menzer
à Sélestat (Bas-Rhin)
lancée en 1982 par la CGT a
été mise en liquidation mercredi
31 juillet par le tribunal de Colmar (Haut-Rhin.
Les 132 salariés, actuellement en
vacances, perdront pour la seconde fois en
quatre ans leur emplois le 31 octobre prochain,
délai accordé pour terminer les
commandes en cours. "Nous n'avons pas
changé de gouvernement pour poursuivre la
même politique". En février 82, la
CGT d'Alsace s'empare à bras le corps de
Menzer. Cette affaire de maroquinerie presque
centenaire qui a employé jusqu'a un
millier de personnes bat de l'aile depuis de
nombreuses années. Alors qu'elle emploie
encore plus de 730 personnes en 1978, ses
effectifs avaient fondu à 460
salariés quand intervient la liquidation
et le licenciement collectif prononcé le
18 juin 1981. Contre deux projets de reprise
avancés par les anciens patrons, les
frères Milo et Daniel Menzer, et par des
cadres de l'entreprise, la CGT annonce son
intention de reprendre Menzer sous forme de
coopérative.
- Le syndicat et le parti communiste se
réjouissent. " La victoire du 10 mai, la
situation nouvelle qui s'en est suivie, la
construction du changement, doivent
bénéficier également aux
travailleurs de Sélestat", proclame le
PCF, "la relance du pouvoir d'achat et de la
consommation entraînera une
amélioration des ventes, y compris en
maroquinerie... La loi du profit ne peut plus
être le moteur de notre
économie..., Le mot d'ordre "produisons
français" n'est pas nouveau pour les
communistes. Il faut maintenant lui donner une
réalité." Accepté
- par la justice, le projet de SCOP permet
le redémarrage au cours de
l'été 82. Le député
communiste européen Francis Wurtz, puis
en novembre Henri Krasuki témoignent par
leur présence de la sollicitude de la CGT
et du PCF pour le projet. Sur les 460
licenciés, 176 sont repris, et apportent
en moyenne 15 000 francs d'indemnité.
- Guy Clément, secrétaire de
l'union régionale CGT, s'installe
à la présidence du directoire de
la nouvelle société et annonce la
couleur : 176 emploi immédiatement, 238
dès 1983; et 6nalement 341 au bout de
deux ans. En fait la SCOP n'atteindra jamais ces
effectifs, et tourne dès la reprise
à faible régime. Car le commerce
de la maroquinerie bas de gamme, le
créneau de Menzer , se détourne de
la production alsacienne. Les produits bon
marché d'Extrême-Orient ou des pays
de l'Est inondent le marché. Les
centrales d'achat désertent la SCOP
privée de son infrastructure commerciale,
les vendeurs ayant refusé de suivre la
CGT dans l'aventure. En deux ans, la SCOP
accumule 14 millions de perte d'exploitation.
- Début 85 c'est l'effondrement. Les
salariés manifestent contre les retards
de versement des salaires. Des licenciements
interviennent. Au printemps des inconnus
saccagent le siège de l'union
régionale CGT à Strasbourg. Le
syndicat, d'habitude prompt à
dénoncer toute agression contre
l'organisation de la classe ouvrière,
tait l'incident. Bien que non
revendiquée, cette mise à sac est
mise sur le compte des difficultés de
Menzer. Le 31 juillet, la justice met un terme
à l'expérience. La CGT adopte un
profil bas. Toute solution permettant de
sauvegarder les emplois sera bienvenue. " Notre
seul souci était les emplois ", assure le
syndicat, oubliant ses ambitions de 1981.
Michel SOUSSE
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CHANGER LES LOIS POUR CHANGER LA
VIE
- Changer les lois, c'est détruire le
capitalisme: donc pour les ouvriers se donner les moyens
politiques
- et organisationnels d'atteindre ce but. Notre
expérience de la gauche, des SCOP, des
propositions gestionnaires des syndicats, montre que
c'est la seule perspective réaliste face au
chômage, au travail inintéressant, à
la vie routinière.
- L'heure n'est pas à créer son
entreprise, à " s'associer " pour "
produire utile ", mais à construire le camp
des exploités en se divisant, en se
séparant des porteurs de contre-plan, en se
démarquant de leurs soi-disant issues sous le
capitalisme.
-
- Le mouvement SCOP donne une réponse fausse
à des questions réelles: produire quoi,
désertification
- des régions, formation des manuels, lutte
contre le chômage, etc... Questions réelles
car toutes apparaissent de plus en plus aiguës face
à la crise du capitalisme. Réponses fausses
car elles nient le seul moyen de leur solution : LE
POUVOIR POLITIQUE sur toute la société. La
classe qui a le pouvoir ( ou les bourgeois ou les
ouvriers) décide et impose par son Etat quelle
production, quelle industrialisation des régions,
quelle formation. Croire à une cohabitation
pacifique ou possible entre deux façons de
produire, de vivre, en fait deux pouvoirs, est simplement
illusoire. Les SCOP en sont l'éclatante
démonstration.
-
- La bourgeoisie vit du capital qui la reproduit sans
cesse. Ce sont les deux mains d'un même corps.
- Ainsi, elle veille à sa reproduction. La
bourgeoisie met tout en oeuvre pour qu'à travers
les crises, le Capital trouve l'oxygène
nécessaire à sa vie. C'est aujourd'hui la
flexibilité, les TUC et les TIG, la formation
bidon, l'arrêt de telle production, le financement
de telle autre, la propagande pour que chacun fasse sa
petite entreprise.
-
- Construire le camp des exploités, c'est lutter
contre toutes ces mesures, cette propagande, qui
en fait
- d'oxygène pour tous, comme disent les
bourgeois, n'est que gaz carbonique pour les ouvriers,
les essoufflant davantage, les soumettant toujours plus
au capitalisme, retardant toute véritable
solution, en l'occurrence révolutionnaire,
à la crise.
-
- Construire le camp des exploités, c'est
montrer que les créateurs des SCOP ne font que
contourner le
- problème de fond inévitable à
savoir que le capitalisme développe le
chômage et le développera davantage encore.
Le choix est alors : s'embarquer à quelques uns
sur le rafiot de l'impasse pour naviguer sur
l'océan de concurrence capitaliste, ou engager le
combat classe contre classe pour détruire le
capitalisme. Pour cela rassembler toutes les forces
ouvrières disponibles : actifs et chômeurs,
français et immigrés, hommes et femmes,
avec comme objectif la prise du pouvoir d'Etat. Condition
indispensable pour imposer les règles, les lois
d'une autre vie où chacun est utile et
utilisé.
-
- Construire le camp des exploités c'est, en
s'appuyant sur l'expérience SCOP, montrer que
même créée
- par des ouvriers, une entreprise sous le capitalisme
ne peut: 1/ satisfaire durablement leur première
exigence de conserver un emploi; 2/ que concurrence,
marchandise, profit enterrent totalement les aspirations
ouvrières à faire autrement, autre chose.
-
- Cet objectif fixé trace les exigences
du seul combat d'aujourd'hui pour rassembler et unir tous
les ouvriers :
- -réduction du temps de travail : 30 heures
immédiatement sans perte de salaire, sans
augmentation de la charge de travail, avec embauche
correspondante, sans distinction de sexe, de
nationalité.
- -salaire entier aux chômeurs.
- -retraite pleine et entière à 55 ans.
- -TUC/TIG = mascarade et exploitation.
- Certains diront qu'aujourd'hui il faut mieux faire
une SCOP que d'aller à l'ANPE et que la position
poli-
- tique ci-dessus est générale,
superficielle. La position de l'article s'appuie sur le
bilan de l'expérience que je connais. Que les
camarades qui ont fait une expérience
différente ou pense qu'une " utilisation " des
SCOP autre est possible, fassent part de leur point de
vue. Ecrit. Partisan se veut un journal ouvert.
Justifions-le.
Julien Bréau
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