FRONT ROUGE n°157 -22 mai 1975- hebdomadaire
organe central du
Parti Communiste Révolutionnaire (m.l.)
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PREPARONS LES ASSISES

SUR LES ACCIDENTS

DU TRAVAIL

ET LES MALADIES

PROFESSIONNELLES

 

 

 

 

 

    A l'issue du Tribunal Populaire de Liévin et à la demande de nombreux travailleurs, syndicalistes, hospitaliers mobilisés à cette occasion la Commission Populaire de Liévin a décidé d'appeler à la tenue d'Assises sur les Accidents du Travail et les maladies professionnelles les 14 et 15 juin à Paris pour élargir le procès à l'ensemble de l'organisation capitaliste du travail. Non les accidents du travail et les maladies professionnelles ne sont pas une FATALITE ! Oui la lutte est POSSIBLE ! Pour tout contact avec la Commission de Préparation des Assises, envoi de signatures, de dossiers noirs ou le soutien financier, écrire :

Dr Mireille BECCHIO
56 rue des Guipons
94800 VILLEJUIF 

CARREFOUR N°1
    Les dossiers noirs des ACCIDENTS DU TRAVAIL, des MALADIES PROFESSIONNELLES, de la FATIGUE INDUSTRIELLE dans la France capitaliste d'aujourd'hui.
    - contributions : sur le travail posté, les cadences, les maladies professionnelles : au polychlorure de vinyle, saturnisme, silicose, fatigue industrielle ; sur les handicaps produits par l'organisation capitaliste du travail.

CARREFOUR N°2
    LE CHOMAGE DETERIORE LA SANTE DES TRAVAILLEURS :
    - développement des maladies nerveuses, de l'alcoolisme, etc...
    - restrictions sur les dépenses de santé.
    - avec des contributions des comités de lutte contre le chômage.

CARREFOUR N°3
    EFFETS SPECIFIQUES DES CONDITIONS DE TRAVAIL SUR LA SANTE DES FEMMES.
    - maladies spécifiques (électronique, hôpitaux, postes)
    - augmentation du taux de prématurés chez les ouvrières.

CARREFOUR N°4
    La bourgeoisie tente-t-elle de prévenir les accidents du travail et les maladies professionnelles ?
    - une législation démagogique et inappliquée.
    - un système de réglementation et un appareil patronal de sécurité au service du profit ; l'hypocrisie des campagnes pour la           sécurité dans les entreprises ou à l'échelon national.
    - le but des instituts de recherches sur la sécurité (INRS : Institut National de Recherche et de Sécurité],
    - la médecine du travail et l'Inspection du travail.
    - les projets patronaux et gouvernementaux en matière de sécurité du travail.
    - les commissions conditions de travail.
    - la loi sociale " pour " les handicapés.
    - les maquis administratifs pour la reconnaissance des pensions.

CARREFOUR N° 5
    L'APPAREIL MEDICAL, HOSPITALIER et la SECURITE SOCIALE face aux accidents du travail et maladies                   professionnelles.
    - le rôle actif de la médecine du travail officielle.
    - l'appareil médical et les manœuvres patronales : SECUREX.
    - la formation médicale au service de qui.
    - l'appareil hospitalier et la loi Boulin de réforme hospitalière.
    - le véritable rôle de la sécurité sociale ; au niveau de la prévention, du soin ;
les nouveaux projets et leur réalité.

CARREFOUR N°6
    LUTTES, REVENDICATIONS ET ECHANGES D'EXPERIENCES
    - contre les accidents : Usinor Dunkerque
    - contre les maladies professionnelles : Penarroya 3 ans après ; autres oexpériences.
    - contre la fatigue industrielle : luttes contre le travail posté...
    - rôle et utilisation des C.H.S. : la sécurité affaire de spécialistes ou affaire des masses.

CARREFOUR N° 7
    DE QUELLE SOCIETE, DE QUELLE MEDECINE AVONS-NOUS BESOIN ?
    - une société luttant effectivement contre les accidents et les maladies professionnelles est-elle possible ?
    - les solutions de " l'Union de la Gauche "
    - les systèmes médicaux européens vantés par la bourgeoisie.
    - organisation de la production et de la santé en Chine et en Albanie : les ouvriers et la production
    - le rôle des travailleurs de la santé.

FIN DU PROGRAMME
    Voici l'ensemble des questions que se proposent d'aborder les Assises sur les Accidents du travail et les Maladies professionnelles. Toute personne désirant apporter une contribution doit le signaler au Comité de Préparation des Assises et sera mise en contact avec son comité local de préparation. Nous publierons dans le prochain numéro la liste des dossiers d'enquête, d'études et témoignages qui nous sont parvenus à ce jour et nous invitons les camarades qui nous annoncent les études à nous les confirmer le plus vite possible.

    Nous invitons les Comités de préparation sur la base du programme des Assises, à rassembler leurs documents, expériences et enquêtes directes pour confectionner leurs dossiers noirs ; à faire signer l'appel (disponible à la Commission de Préparation) et à engager d'ores et déjà le travail de mobilisation pour les Assises.

    EN AVANT POUR LES ASSISES SUR LES ACCIDENTS DU TRAVAIL ET LES MALADIES PROFESSIONNELLES !


Le comité de lutte pour la santé du XlVème prépare les Assises

    Depuis un mois, s'est constitué un Comité de lutte pour la Santé dans le quartier. Notre Comité regroupe une vingtaine de personnes, travailleurs hospitaliers, étudiants en médecine, employés, femmes du quartier ayant lutté depuis 2 ans sur la question de l'avortement, contactés en partie lors de la mobilisation pour Liévin, en partie par le travail sur l'hôpital.
    " Nous nous sommes donnés pour but de dénoncer publiquement la façon dont la société capitaliste use les travailleurs, multiplie accidents du travail et maladies professionnelles et la manière dont elle rafistole leur santé pour les remettre au plus tôt et dans n'importe quelle condition à la production ".
    Une plate-forme a été rédigée qui propose de lutter pour l'organisation collective des malades avec les hospitaliers, pour imposer l'avortement libre et gratuit à l'hôpital par la méthode Karmann, pour obtenir de bonnes conditions de travail dans les entreprises et lutter contre les mauvaises conditions de vie dans le quartier.
    D'ores et déjà un certain nombre de formes d'action ont été retenues : sketches où l'on montrera comment de l'usine à l'hôpital le capitalisme méprise la santé des masses, réunions publiques, actions d'enquête auprès des éboueurs, dans l'hôpital auprès des malades, auprès des généralistes du quartier, pour obtenir les visites gratuites pour les chômeurs etc...
    Dans la perspective des Assises sur les accidents du travail, à la dernière réunion, nous nous sommes divisés en 2 groupes, un qui travaillera en direction des entreprises, l'autre vers l'hôpital et sur la question de l'avortement. C'est avec enthousiasme que ce nouveau type d'organisation de masse alliant ouvriers, travailleurs hospitaliers et habitants du quartier a été accueilli. La perspective des Assises nous offre une première cible concrète et intéressante pour synthétiser et développer nos expériences de lutte sur la santé et les échanger le 14 et le 15 juin. C'est pourquoi nous ferons tout pour contribuer à leur succès.

Correspondant COCHIN.


PENARROYA : Lutter et gagner contre
            les maladies professionnelles, c'est possible

    Un dossier est en préparation sur le bilan de la lutte des ouvriers de Penarroya (1972-1974) pour défendre leurs conditions de travail. Nous rappelons ici les grandes lignes de cette lutte victorieuse.
    Un camarade immigré raconte :
    " Depuis 4 ou 5 ans la direction de notre vieille usine de Lyon appartenant au trust Penarroya (groupe Rotschild) affirmait que l'usine devait bientôt être transférée à Villefranche à 30 km de Lyon, et refusait toute amélioration des conditions de travail. Nous étions en 1972 une centaine d'immigrés à travailler dans cette usine vieille, dangereuse, à la récupération des vieilles matières de plomb, d'aluminium et de cuivre ". Des conditions de travail très dures, en équipes, des maladies fréquentes, principalement le saturnisme, intoxication par le plomb qui est un poison détruisant les globules rouges du sang.
    " Nous étions logés dans des baraquements dans l'enceinte même de l'usine, ce qui permettait à fa direction de venir nous chercher facilement pour faire des heures supplémentaires et nous exposait constamment à respirer des vapeurs de plomb ! ".
    Les ouvriers s'organisent avec ceux d'une autre usine du trust qui se trouve à Saint-Denis et obtiennent après une grève de plus d'un mois en février-mars 72, une augmentation importante de salaire, une amélioration sensible des conditions de travail, des moyens élémentaires de protection (gants, lunettes, douches...), un logement collectif décent, un début de protection médicale.
    Après la grève, la direction a essayé de rattraper les avantages concédés en augmentant la production dans ses usines, donc en augmentant la fatigue et les dangers pour les ouvriers : en ne remplaçant pas les ouvriers qui partaient (une vingtaine chaque année), et en proposant des primes à ceux que les brimades répétées et les changements de postes (du cuivre au plomb plus dangereux) ne suffisaient pas à faire partir.
    Ces mesures n'ont pas entravé la détermination des 50 ouvriers immigrés qui restaient à Lyon, décidés à lutter contre l'exploitation capitaliste, contre les licenciements, pour obtenir une réelle prévention de la maladie du plomb, des accidents dû aux cadences, au travail insalubre et dangereux, et une paie plus décente.


Février 72 :
Les travailleurs en lutte contre les conditions de logement et les maladies professionnelles (saturnisme)

    La lutte a duré 2 ans de 72 à 74 avec les ouvriers des autres usines du trust qui les ont soutenus (cela malgré les obstacles : éloignement, tentatives de division du P"C"F, brimades répétées et licenciements du patron...) avec des médecins et des travailleurs de la santé de Lyon et du Groupe Information Santé de Paris qui ont apporté les connaissances sur le saturnisme et les moyens les plus rapides de le détecter (non reconnus par la loi évidemment).
    Ces soutiens ont permis aux ouvriers de Penarroya d'être armés pour discuter de leurs dossiers médicaux, pour élaborer des plate-formes revendicatives correctes et pratiquer les examens permettant de détecter la maladie à son départ.
    " Ces examens que nous pouvons discuter, nous raconte un ouvrier de Lyon, ont apporté une preuve supplémentaire à ce que nous savions déjà. Dans notre usine, il n'est pas question de parler de prévention ou d'évaluation du risque d'être malade. Les conditions de travail sont telles que nous avons tous un risque, celui de voir un jour notre santé abîmée, notre vie abrégée. Pour nous la question essentielle était d'obtenir une amélioration décisive des conditions de travail qui passe par l'élimination des fumées et poussières de plomb, l'amélioration de l'hygiène collective, la réduction du temps de travail ".
    Début 1974, les ouvriers pouvaient faire le bilan de deux ans de lutte et dire : " Nous avons remporté une victoire réelle sur l'exploitation capitaliste ", puisque ils obtiennent la communication des résultats des examens de santé ; la prise en charge par le patron des examens très chers (faits avec l'aide des spécialistes de Paris pendant la grève) qui permettent de détecter les premiers signes d'intoxication au plomb, et de soigner efficacement le travailleur en supprimant l'exposition au risque ; ils obtiennent de plus le licenciement du médecin du travail de l'usine, incapable et raciste qui ignorait tout du saturnisme et traitait systématiquement les camarades immigrés de tire-au-flanc. Enfin, en avril 74, les ouvriers exigent et obtiennent de la direction que leurs dossiers médicaux soient examinés collectivement en présence de médecins choisis par eux.
    Cette lutte victorieuse est la première bataille pour exiger un contrôle collectif d'ouvriers sur leurs conditions d'hygiène et de santé.
    Gagner la bataille sur une maladie professionnelle c'est possible, comme l'ont prouvé les ouvriers de Penarroya.
    Dans la plupart des usines, les ouvriers sont intoxiqués par les vapeurs de plomb, de chlore, de benzène, par des poussières toxiques d'or, de charbon, de fer... par des liquides dangereux dont ils ne connaissent pas la composition, ni les dangers sous couvert du secret industriel ; ils sont aussi assourdis par le bruit... fatigués ou malades, ils vont trouver le médecin du patron qui les traite de tire-au-flan et les laisse dans l'ignorance la plus complète d'une relation possible entre le produit dangereux manipulé et la maladie. La formation médicale en faculté n'apprenant rien des conditions de travail ou de vie de la classe ouvrière, on distribue des " remontants ", on ne déclare pas la maladie, et on ne prévient pas l'ouvrier qu'il doit changer de poste.
    Cela suffit ! Nous devons exiger une réelle information sur les produits que nous utilisons dans notre travail et les conséquences éventuelles sur notre santé. Mettons à notre service travailleurs hospitaliers et médecins progressistes, pour être mieux armés contre les patrons et leurs médecins.
    Nous ne voulons plus être assassinés par le capital !
    Toute contribution au sujet de ce dossier Penarroya ou contacts divers doivent être envoyés rapidement à la commission de préparation des assises. 


2è liste des signataires soutenant l'initiative des Assises sur la santé.

    DETOEUF M., médecin GIS, Paris - Association de Défense des Silicosés - ROBAIN O , médecin GIS, Paris - MONCHICOURT D., médecin GIS, Paris - BEAUD C attachée de presse, Paris - ETIENNE, professeur, Toulouse - LEJEUNE, enseignant: Rouen - BLONDEL. retraité, Nanterre - GUILLOU. infirmier psychiatrique, 95 Beaumont - DEZILEAU, agent EDF, Bagneux - LE BAIL, mère de famille, Evreux GIRARD P., étudiant en médecine, Cochin - SUREAU, employée, CFDT. Toulouse - SALODA, technicien, Paris - GUINCHARD, ouvrier, Peugeot - CHAPOUILLIE G., enseignant Paris VIII - BRICARD D.. assistante sociale, Nogent s/Marne - FARCACHE Ch., chômeuse, Paris XlVè - CANIOU J., CNRS, Paris - GUIPONY M., technicien. Montreuil - LACHAUD Y , technicien Paris.

    LEMOIGNE J étudiante, Montreuil - STANDAERT E., hospitalier CGT, St. Antoine - AUGERAL J., Secr. syndicat CFDT Assistance Publique -POUGUET S-, hospitalier délégué CFDT, St. Antoine - EGIDIUS P., hospitalier délégué CFDT, St. Antoine - SCHMOLL T., élève infirmière déléguée CFDT, St. Antoine - NEMOUS S., élève sage femme CFDT, St. Antoine - REMINIERAS, infirmière, Paris - REBIBO L , comptable. Paris - KOMPALITCH M , médecin GIS, St. Antoine - FREY C., infirmière CFDT déléguée CHS, hôpital Louis Mourier Colombes 92 - BEHAR A., médecin, Paris - MODIESNE, instituteur, Canteleu - ABOUT M., médecin GIS, Vincennes - BUHLER M., étudiant médecine GIS, CHU Necker - SPIRGLAS R., chirurgien dentiste GIS, Paris-Section Syndicale CFDT, CPCAMRP du Val de Marne (Sécurité Sociale) - CASSOU B., médecin GIS, Paris ZITTOUN R.. médecin GIS, Paris.

    PETIT J.Y., chirurgien GIS, Villejuif IGR - LAGADEC, vendeur, Dijon -ROBERT, dessinateur, délégué CGT Pétroles, Stains - BOUSSARDON. mécanicien, Eragny - RIVAL M., surveillante, hôpital H. Mondor, Créteil -ROBERT P., employé banque. Levallois - PERRODINO, Lvon - AUQUIERE, infirmière psychiatrique, hôpital Villejuif - MADELAINE, sténo-dactylo, hôpital psychia., Villejuif - HERVE C., infirmier, hôpital psvchia. Villejuif - PETRUCCI M., infirmière hôpital psvchia., Viliejuif AUGER, employé, Pavillon s/Bois - LOMBARD, employé, Paris JOALLAND, étudiant - PASCALIS, professeur, Manosque - HAMON, tourneur, Paris - LE STAHURA, mécanicien, Clichy - SAINTOUT, agent technique, Paris AUDIF, professeur, Paris.

    FAVRIS, technicien, St. Gratien - MARIE R., éducatrice, Belfort - LEFEBURE, dactylo, Paris - TROUBE, ingénieur, Paris - LE GONIDEC H. professeur, Paris - VIAL, tourneur, Paris - HALFEN, maçon, Reuil - GUIDEE médecin, Orléans - RENUCCI, OS, Paris - PICART, ingénieur. St. Denis - RABATE, enseignant, Vitry - MARTEL, enseignant, Oudeuil - MAIMOUNN, dessinateur, Paris - MILLET, mère de famille, Thiais - KOUDER, peintre, Paris - KEIMEUL, animateur, Belgique - PARTRONDRY, animateur, Belgique - FAURE, assistant, Paris - BERNY C., employée, Villebon s/Yvette - CONAN, chômeur.

    DEVION, délégué CFDT sécurité sociale, Hts de Seine 92 - POUPONNEAU, délégué CFDT sécurité sociale Hts de Seine - VAGNER, délégué CFDT sécurité sociale, Hts de Seine - MARTY, délégué CFDT, sécurité sociale, Ht de Seine - CARON, délégué CFDT sécurité sociale Val d'Oise - SERRES, délégué CGT sécurité sociale, Hts de Seine - BONHUMET, élue C.E. CFDT (sécurité sociale) - SOULAT, délégué CFDT, S.l. (services intérieurs) - SITBON S, délégué CFDT. CPC (caisse primaire centrale) - DERISMES E., délégué CFDT, S.l, (services intérieurs) - KOVALEVITCH, employé S.S., syndiqué CFDT - TOMBETTE, employé S S., CGT - BAJU, délégué CFDT - BOTINO, délégué CFDT - AUVRAY, syndiqué CFDT - BLAISE, syndiqué CFDT - DENIS J.P., élu CGT au CHS (PCUK Levallois) Pechiney Ugine Kullmann - NAYL J.P., élu CFDT au CHS (PCUK Levallois) - CAILLE J.P., délégué CFDT - LANCIEN P., délégué CFDT (Calberson) - DUVIGOUREUX G., délégué CGT (Calberson)

    SEICAO, PTT, Toulouse - CARCEBACH, Lycéen, Boulogne Billancourt - NAULET, employé de bureau, Noisy-le-Sec - NAULET, Noisy-le-Sec - MONIER B., éducateur. Sarcelles - BONDOIS J., élève professeur, 62 Harne - BLANCHARD, O.S., Montauban - FELHENDLER, O.P., Boulogne - BURDET travailleur social, 38 Pont de Claix - BECTA, ouvrier, Mazamet - THEULET lycéenne, Versailles - HO THI NHU MAI, lycéenne, Paris - MARZOT, PTT (CFDT), Paris - AHMED, O.S. (délègue CFDT), Paris - BECKOUCHE C, lycéenne, Montreuil - BREUSSIER, ouvrier, Paris - LEWIS, ouvrier Toulouse. 

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