Importante manifestation
marxiste-léniniste au Mur des
Fédérés
LA COMMUNE AU
COEUR
DES LUTTES ACTUELLES
- Paris était ensoleillé ce dimanche 21
mars pour le défilé de commémoration
du 105ème anniversaire
- de la Commune de Paris auquel appelaient le Parti
communiste révolutionnaire
(marxiste-léniniste) et l'Humanité rouge.
Environ 3000 personnes ont manifesté et
démontré que décidément la
Commune n'est pas morte. Enthousiaste, combative, cette
manifestation a fait une fois de plus la preuve de la
force que peut donner l'unité d'action des
marxistes-léninistes.
- Dès 10 heures, des cars amenaient place de la
République des militants et sympathisants de
province
- du PCR (m-l). Celui-ci avait en effet
décidé de donner à cette
manifestation un caractère national. Vers 1l
heures, le cortège du PCR (m-l) s'ébranlait
en direction du mur des Fédérés,
sous sa propre banderole. Le PCR (m-l) n'avait en effet
pas accepté que cette manifestation se
déroule sous une banderole commune, de
façon véritablement unitaire.
Pour la commémoration du 105ème
anniversaire de la Commune environ 3000 personnes
manifestent de République au Père Lachaise.
- De leur côté, plus d'un millier de
personnes venues de Paris et de la banlieue
s'était rassemblées
- derrière les banderoles de "l'Humanité
rouge" et de la Jeunesse communiste
marxiste-léniniste de France. En tête
s'était placée la direction politique de
l'Humanité rouge, avec notamment les camarades
Jacques Jurquet, Henri Jour, qu'accompagnait Ernst Aust,
secrétaire politique du KPD (m-l). De nombreux
drapeaux rouges et banderoles en faisaient un
cortège aux multiples couleurs. Des mots d'ordre
lancés maintes fois affirmaient que les
marxistes-léninistes continuent le combat des
Communards: "Vive la Commune, première
dictature du prolétariat !" "Contre le
capital, suivons l'exemple des Communards !"
- Par de multiples slogans l'attachement des
marxistes-léninistes à la révolution
et à la dictature du
- prolétariat était proclamé:
"Une seule solution, la révolution
prolétarienne !", "Vive la dictature du
prolétariat !", "Ni Giscard, ni Marchais,
ni Mitterrand, vive la dictature du prolétariat
!".
- La ligne des marxistes-léninistes dans les
luttes de classes actuelles était également
illustrée par des
- mots d'ordre repris fréquemment: "Non, non,
non à tout licenciement !", "Les patrons
licencient, occupons les usines !", "Chômeurs,
français et immigrés, c'est tous ensemble
qu'il faut lutter !", "Dans les foyers, dans nos
cités, empêchons les expulsions !", "Contre
la répression, violence populaire !", "Ouvrier,
paysans, étudiants, solidarité !"
(Suite à la page 3 )
nouvelles intérieures
CONTRE LE
CAPITAL
SUIVONS
L'EXEMPLE
DES
COMMUNARDS
( Suite de la page 1 )
- Pendant ce temps, un numéro spécial de
"l'Humanité nouvelle", organe central du Parti
communiste
- marxiste-léniniste de France, était
distribué à des milliers d'exemplaires. La
manifestation devait proclamer à plusieurs
reprises son attachement au PCMLF. "Non au PCF, oui au
PCMLF !" fut entendu à plus d'une reprise.
- Le caractère unitaire de cette manifestation
était également affirmé dans les
rangs de l'Humanité Rouge
- par des mots d'ordre exprimant la, volonté
d'unité des marxistes-léninistes :
"Unité, unité des
marxistes-léninistes !" , " Vive le parti
marxiste-léniniste unique !"
- Au passage du cortège, des travailleurs
français et immigrés se massaient sur les
trottoirs, certains
- rejoignaient la manifestation. Un groupe d'enfants se
joignait à la JCMLF dont les drapeaux nombreux
claquaient au vent. Une fresque réalisée
par des militants de la JCMLF représentait le
combat des Communards.
- Alors que de nombreux travailleurs immigrés
étaient présents dans le cortège,
l'unité de la classe
- ouvrière était affirmée.
Marxistes-léninistes tunisiens de "El amel tounsi"
, Turcs du Parti révolutionnaire ouvrier et paysan
de Turquie manifestaient aux côtés de leurs
camarades français. De nombreux militants du FRAP
étaient également présents.
- Des patriotes guadeloupéens, manifestant sous
leurs couleurs nationales, étaient
également parmi
- nous et la manifestation a exprimé son soutien
à la lutte des peuples contre
l'impérialisme français, pour leur
indépendance nationale.
- Des chants entrecoupaient les mots d'ordre, chants de
combat des ouvriers du monde entier : "La
- Jeune garde", "La Varsovienne" .
- A plusieurs reprises, "l'Internationale" , l'hymne
révolutionnaire des peuples, né de la
Commune, fut
- entonné, poing levé en signe
d'unité. Les deux superpuissances et notamment le
social-impérialisme furent dénoncés:
"Moscou, Washington, même bandit, même
ennemi !" Des banderoles accusaient le
social-impérialisme, danger principal en Europe:
"Vive Staline, vainqueur d'Hitler, à bas
Brejnev, nouvel Hitler !" fut scandé maintes
fois.
- Le rôle d'agents du social impérialisme
des dirigeants du PCF était également
affirmé par les mots
- d'ordre : "L'impérialisme russe s'arme
jusqu'aux dents, le PCF désarme notre peuple
!", "Marchais, Séguy, traîtres
à la nation, traîtres au
prolétariat".
- Arrivé au cimetière du Père
Lachaise, alors que le cortège du PCR (m-l) venait
de se disperser, celui
- de l'Humanité Rouge, se dirigeait en silence
vers le Mur des Fédérés, là
où les derniers combattants de la Commune furent
assassinés par les Versaillais.
- Alors que des drapeaux rouges étaient
alignés devant le Mur, un par un les manifestants
rendaient
- hommage aux Communards, en défilant, poing
levé, devant ce témoin du sacrifice des
combattants de la Commune.
105 ans après, des milliers de
personnes répondant à l'appel des
marxistes-léninistes ont démontré
que l'idéal des Communards demeure vivant, que
leur combat, plus que jamais, continue.
|