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33. Brandissant l'étendard de l'internationalisme prolétarien, la Commune de Paris unit autour d'elle les éléments d'avant-garde du prolétariat de tous les pays et certains combattent dans ses rangs. Elle déclare : "Le drapeau de la Commune est celui de la République universelle", incarnant parfaitement cette grande idée que le prolétariat ne peut se libérer lui-même qu'après avoir libéré l'humanité toute entière. Elle s'érige ainsi en exemple pour le prolétariat du monde entier. |
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34. La Commune fait tomber la "colonne triomphale" qui, au cœur de Paris, sur la place Vendôme, symbolisait le militarisme de Napoléon et le chauvinisme de la bourgeoisie. Cette place est rebaptisée du nom de "Place Internationale". |
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35. Le drapeau rouge de la révolution flotte sur Paris, menaçant de mort le vieux monde. Voyant cela, le gouvernement réactionnaire de Thiers rassemble ses troupes à Versailles et, en coordination avec l'armée prussienne, se lance contre Paris. |
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36. Face à l'offensive enragée de l'ennemi, la classe ouvrière et les larges masses populaires de Paris répondent avec enthousiasme à l'appel de ta Commune et ripostent vigoureusement contre l'ennemi pour défendre le pouvoir révolutionnaire. |
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37. D'innombrables ouvriers, pleins d'abnégation et animés d'une haute conscience révolutionnaire, s'engagent dans cette grande lutte, ils travaillent jour et nuit à creuser des tranchées, élever des barricades, consolider les forts et les murailles, distribuer des canons et des munitions. Animés d'une haine profonde envers l'ennemi, ils sont prêts à se battre jusqu'à la mort. |
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38. Voici un des combattants dont trois enfants déjà s'étaient engagés dans la Garde Nationale. Il écrivit au délégué à la Guerre pour que l'on permette à son dernier fils, âgé de 16 ans, de participer au combat. |