Une
étape
....... Certes, nous sommes prévenus contre
l'électoralisme et contre le crétinisme
parlementaire, ces deux tares qui ont fait tant de mal au
mouvement ouvrier français. Nous nous en garderons
comme de la peste. Nous veillerons à ne pas y
céder.
.......
Nous n'en sommes pas prêts
pour autant à tomber dans le travers contre lequel
Lénine nous met en garde dans " La maladie infantile
du communisme " : minimiser l'importance, dans certaines
conditions, des possibilités de lutte offertes
à la classe ouvrière dans le cadre de la
législation bourgeoise, refuser d'exploiter les
perspectives, aussi limitées soient-elles, qui lui
sont ouvertes, par celle-ci, première conquête
sur l'absolutisme, mépriser la combinaison, pour un
temps, plus ou moins long, encore nécessaire, du
combat dans l'arène parlementaire et sur le champ de
bataille extraparlementaire, alors que cette combinaison
peut permettre de faire un nouveau pas en avant, en un mot
renoncer à utiliser toutes les ressources qui
s'offrent à nous, susceptibles de faire avancer notre
cause.
.......
C'est dire que les
élections présidentielles ne nous laissent pas
indifférents.
.......
La chose est claire: nous sommes
des communistes et nous n'avons pas attendu le 5
décembre, ni même le 13 mai 1958, pour
dénoncer en de Gaulle l'ennemi de classe, la
créature des monopoles industriels et bancaires. Nous
avons eu maintes fois l'occasion de donner les raisons de
notre opposition irréductible, fondamentale, à
son régime. Ce ne sont pas des mesures empiriques et
dictées par les circonstances, hors de tout principe,
qui pourraient nous amener à modifier notre attitude
et notre jugement de fond sur le caractère foncier de
sa nature et de sa politique.
.......
Nous disons résolument
"non" à de Gaulle.
.......
Et parce que nous sommes des
communistes, nous refusons de nous associer aux "jeux"
déshonorants de basse politique auxquels se
complaisent les sociaux-démocrates, par nature, et,
par contagion, les révisionnistes qui ne savent plus
faire rien d'autre que leur emboîter le pas. Nous nous
refusons aux combinaisons de l'électoralisme vulgaire
dans lesquelles les uns et les autres sont enfoncés
jusqu'au cou. Nous nous refusons à jouer les
Gorenflot, à baptiser carpe un lapin et homme de
gauche un Mitterrand. Nous nous refusons à cette
mascarade, à cette mystification, à cette
escroquerie.
.......
Et nous disons "non", non moins
résolument, à ~ , François
Mitterrand.
.......
Il reste que, de renoncement en
renoncement, éclate à la faveur de
l'élection présidentielle la faillite de ce
qui fut le Parti communiste français.
L'équivoque de son comportement, illustrée par
nos informations sur les manoeuvres de Zorine et les
déclarations de Vinogradov et de l'agence Tass,
ajoute encore à son déshonneur.
Il ne s'en tirera pas par
son entreprise de diversion qui ne fait que traduire sa
panique devant les progrès des
marxistes-léninistes français, par sa
tentative de nous discréditer en recourant aux moyens
les plus malhonnêtes, que même la bourgeoisie
n'avait jamais osé utiliser contre lui. Et
rappelons-nous seulement que le voyage de Couve de Murville
à Moscou, s'il avait eu lieu après le 5
décembre, n'aurait pas eu le même
sens.
.......
Cela dit sans nous attarder sur le
sujet plus qu'il le mérite, ce qui frappe
peut-être le plus l'électeur français,
c'est l'absence d'un candidat communiste. Ceux qui n'ont pas
oublié que les communistes s'étaient
déjà effacés en 1946 devant le
social-démocrate Vincent Auriol qui leur
témoigna sa reconnaissance en contre signant six mois
plus tard le décret chassant leurs ministres du
gouvernement, n'en sont que plus inquiets de les voir
aujourd'hui apporter leur soutien à Mitterrand, ce
vieux cheval de retour.
Il est vrai qu'une
candidature communiste, dans l'état actuel de
dégénérescence du Parti, aurait
soulevé de notre part les plus sérieuses
réserves. Aussi nous sommes-nous prononcés
dès le début pour une candidature
authentiquement communiste. Les révisionniste en
conclurent -renforcés dans cette idée par un
article du "Canard Enchaîné" (!)- que notre
Fédération s'apprêtait à
présenter un candidat. C'est alors que, perdant tout
sang-froid, en proie à la panique, ils
déclenchèrent contre nous leur campagne de
calomnie, tant était grande leur peur qu'une telle
candidature galvanisât les masses populaires et mit
leurs combinaisons en échec.
.......
Tel eut été, en
effet, le résultat d'une candidature authentiquement
communiste. Mais le pouvoir avait déjà pris
les mesures préventives en rédigeant sa loi
électorale. En exigeant des candidats
éventuels le versement d'un cautionnement
élevé -dépassant naturellement nos
possibilités - et qu'ils fussent patronnés par
un minimum de cent maires, conseillers
généraux ou députés appartenant
à dix départements au moins, cette loi barrait
la route à tout candidat populaire
représentant un mouvement entré depuis peu
dans la vie politique du pays, quel que fut son rayonnement
dans la classe ouvrière et la paysannerie
travailleuse. Ce qui suffirait en soi à faire justice
-si besoin en était - des infamies colportées
par les révisionnistes sur notre
compte.
.......
La présence communiste dans
la campagne électorale n'en aura pas moins
été effective. Nous sommes intervenus dans
cette bataille comme dans les autres, sans mettre notre
drapeau dans notre poche, sans en avoir honte, sur une base
de principe; nous y avons apporté
l'élément de clarté qui eut fait
défaut si notre jeune Fédération
n'avait pas existé et ne s'était
renforcée comme elle l'a fait, patiemment et
sûrement, depuis dix-sept mois. Nous avons
clamé la vérité au-delà des
mensonges des uns et des autres, et au-delà du rideau
de fumée apporté la lumière. Il sera de
plus en plus difficile de mentir, de plus en plus difficile
de tromper notre peuple.
.......
Le 5 décembre n'est qu'une
étape. Il ne nous fait pas perdre de vue l'essentiel:
le danger mortel que fait courir au monde
l'impérialisme américain; les crimes
quotidiens commis par l'agresseur yankee contre nos
frères du Vietnam; la menace qui pèse sur
nous-mêmes et la sujétion, déjà,
en laquelle nous sommes tenus dans le domaine
économique. C'est là un problème qui
semble échapper à tous les candidats à
la Présidence de la République, de de Gaulle
au fasciste Tixier-Vignancourt en passant par Mitterrand.
Notre peuple peut compter sur nous pour qu'il soit
posé comme il doit l'être. Et
résolu.
Régis
BERGERON.
|
Pour la
fidélité à l'idéal
communiste
Déclaration
solennelle
Les militants communistes soussignés,
encore adhérents du Parti
Communiste français, ou démissionnaires en
signe de désaveu de la ligne politique de droite
développée depuis plusieurs années, ou
exclus sur ordre des dirigeants pour avoir combattu cette
ligne,
1). Réaffirment solennellement
leur qualité de communistes et leur accord avec les
principes révolutionnaires des Déclarations de
1957 et 1960 des 81 Partis communistes et ouvriers
;
2) .Déclarent qu'aucune calomnie,
aucune injure, aucune falsification, aucune délation,
aucune campagne de haine venant aujourd'hui des dirigeants
révisionnistes comme depuis toujours de la
bourgeoisie réactionnaire, aucune
incompréhension provisoire des militants
sincères mais trompés, ne parviendront
à entacher leur honnêteté de communistes
et leur intégrité d'hommes, ni à
entamer leur fidélité aux principes
éprouvés du marxisme-léninisme ;
déclarent nécessaire l'existence d'un Parti
communiste dont l'unité et la cohésion
seraient fondées sur ces principes et proclament leur
inébranlable confiance dans la classe ouvrière
et les travailleurs de France, dignes héritiers des
traditions de la Commune des grandes luttes d'avant 1939, de
la glorieuse Résistance et du 28 Mai 1952,
dernière journée historique de lutte populaire
contre l'impérialisme américain ;
3) .Condamnent la décision du
Comité central de faire du politicien bourgeois
Mitterrand le candidat du Parti communiste aux
élections présidentielles du 5
décembre. Cette décision viole la
résolution politique du 17ème Congrès
sur lequel ils ont d'ailleurs exprimé leurs
critiques; en effet, cette résolution demandait "
d'opposer au candidat du pouvoir personnel un candidat
désigné en commun et représentant
effectivement le mouvement des masses " et spécifiait
que " sans un accord précis sur un programme
commun... le Parti communiste français ne saurait
envisager de se prononcer dès le premier tour pour un
candidat non communiste. "
Malgré ce texte impératif
qui ne peut être modifié que par un autre
congrès, le Comité central développe
actuellement une grande campagne en faveur de ce politicien,
collaborateur de la revue pétainiste " France, revue
de l'Etat nouveau " en 1942, 11 fois ministre dans des
gouvernements anti-ouvriers de la 4ème
République et considéré depuis vingt
ans comme l'un des agents les plus zélés de
l'impérialisme américain en France
;
4). Considèrent que cette
décision accélèrera la
dégénérescence politique,
idéologique et organique du Parti communiste
français, si la majorité de ses
adhérents ne s'oppose pas résolument à
cette ligne opportuniste et révisionniste
d'unité à tout prix avec les dirigeants du
Parti socialiste S. F. I. O. invoquée par le
Comité central pour se justifier.
Pour réussir cette coalition
électorale, caricature grossière de
l'indispensable unité des masses populaires, le
Comité central a dû renoncer
préalablement à l'idée même de la
nécessité de la révolution socialiste
et de la dictature du prolétariat sous la direction
du Parti communiste; i1 a dû accepter comme seule
alternative possible le " passage pacifique et
démocratique " au socialisme! il a dû violer
les décisions de son propre Congrès et
renoncer au programme commun; il a dû accepter les
options pro-américaines de Mitterrand,
c'est-à-dire l'Alliance Atlantique, le Marché
commun des trusts, l'abandon de toute perspective de
nationalisation des monopoles, le régime
présidentiel de la Constitution de 1958.
Et après le 5 décembre,
s'il veut maintenir cette coalition électorale de
circonstance, le Comité central devra donner de
nouveaux gages aux dirigeants de la S.F.I.O.,
peut-être même solliciter l'adhésion du
Parti à la " Fédération
démocrate et socialiste " inventée par Guy
Mollet pour assurer la continuité du pouvoir de la
bourgeoisie ;
5). Comprennent le désarroi dans
lequel sont jetés des centaines de milliers
d'électeurs communistes qui n'ont pas de candidat
à eux, qui assistent à la collusion
électorale des dirigeants du Parti communiste
français avec les agents en France des monopoles
germano-américains, qui constatent que l'absence d'un
candidat communiste est de nature à favoriser la
réélection de de Gaulle que les dirigeants
soviétiques paraissent, eux, vivement souhaiter dans
leurs déclarations.
S'élèvent contre la
néfaste politique gaulliste : politique sociale au
service du patronat contre les travailleurs, régime
présidentiel au service de la réaction
fondé sur la Constitution de 1958, politique
étrangère qui reste, quant au fond, une
politique impérialiste et
néo-colonialiste.
6) .Approuvent le programme communiste
minimum adopté par la Conférence nationale
communiste du 31 octobre 1965 dont la réalisation
suppose que les travailleurs engageront une lutte sans merci
contre le pouvoir des monopoles ;
7). Appellent les millions
d'électeurs communistes à ne pas se laisser
impressionner par de faux dilemmes, à ne voter ni
pour de Gaulle, ni pour Mitterrand, ni pour aucun autre
candidat de la bourgeoisie capitaliste française,
à voter pour la fidélité à
l'idéal communiste en confectionnant et en utilisant
un bulletin de vote portant l'inscription : " Je vote
communiste "
Faute de place, nous ne pouvons présenter qu'une
première liste de signataires. Nous
présenterons la seconde dans notre numéro de
décembre.
Que tous les camarades désireux de s'associer
à cette déclaration solennelle nous
l'écrivent en précisant leurs noms, ages,
profession et anciennetés dans le Parti.
ARQUER Joseph, 65 ans, retraité T.P.E.,
trente-sept ans de parti, Corbères-les-Cabanes
(Pyr.-Or).
BARONNET André, 32 ans, ouvrier ajusteur, ancien
secrétaire de cellule, trois ans de parti,
Angoulême (Charente-Maritime).
BARONNET Christiane, ménagère, trois ans de
parti.
BARBOT Louis, 38 ans, cheminot, seize ans de parti,
ancien candidat aux élections municipales du Havre
(Seine-Maritime).
BERGERON Régis, 42 ans, journaliste communiste,
vingt ans de parti, ancien membre du secrétariat
fédéral de Seine-et-Marne, rédacteur en
chef de " l'Informations de Seine-et-Marne ", chef des
services parisiens de " Ce Soir ", secrétaire
général des " Lettres Françaises ",
chef de la rubrique culturelle et critique littéraire
de " l'Humanité ", membre du comité de
rédaction de " La Nouvelle Critique ",
rédacteur en chef-adjoint de " France Nouvelle ".
BLASQUEZ Henri, 26 ans, ouvrier du bâtiment, six
ans de parti, Marseille.
BOYER, Pierre ouvrier métal- IU1.glste, vingt ans
de parti, Issoire (Puy-de-Dôme) .
CASTAN Claudette, étudiante, deux ans de parti,
Marseille.
COSTE Marcel, 38 ans, instituteur, ancien combattant
volontaire de la Résistance, 19 ans de parti,
Saint-Savournin (B-du-R).
COUTANT Roland, 25 ans, soudeur à l'arc, un an de
parti, Le Mans (Sarthe).
DAUMAS Gérard, lycéen, 19 ans, ancien
secrétaire J.C., lycéens de Grenoble
(Isère).
DOROUTE Alain, ex-secrétaire bureau de secteur,
ex-membre du cercle des J.C., ex-membre du bureau
fédéral du Nord des J.C., ex-membre du bureau
de section du parti, à Valenciennes (Nord).
FORTIN André, professeur d'enseignement technique,
ancien combattant volontaire de la Résistance,
vingt-deux ans de parti, ancien membre du comité de
section, Marseille.
GAUTHIER Georges, 53 ans, cultivateur, ancien dirigeant
de section et cellule, vingt-huit ans de parti, Puyricard,
par Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) .
GILLES Robert, commerçant, 50 ans, ancien
secrétaire, puis trésorier de cellule, membre
de bureau de section, membre du bureau de rayon des JC.
avant 1939, candidat aux élections municipales
à La Ciotat, vingt-neuf ans de parti, Marseille.
GILQUIN Michel, 20 ans, étudiant ancien militant
de l'U,E.C., un an de parti, Tours (Indre).
GIT-LECLERQ Jean, ex-membre du bureau de secteur des
J.C., ex-suppléant au bureau fédéral
des J.C., ex-membre de la cellule Duquesne, à
Valenciennes (Nord).
GRONIER Roger, 42 ans, employé de la
Sécurité Sociale minière.
ex-responsable illégal des J.C. de Roubaix pendant la
guerre, ancien officier F.T.P, 24 ans de parti, ancien
secrétaire de la Section de Valenciennes (Nord).
GRONIER Serge, 18 ans, étudiant, ancien membre du
bureau fédéral des J.C. du Nord.
GUISSET Isabelle, couturière, vingt-huit ans de
parti, veuve du capitaine Georges Guisset, capitaine des
Brigades Internationales en Espagne, Perpignan (P.-O.).
HERMEL Jacques, apprenti, ex-membre des J,C.,
Valenciennes (Nord).
JULIOT Huguette, née CASAUX, employée
Compagnie Transatlantique, fille d'un déporté
mort à Buchenwald-Dora, ancienne conseillère
municipale du Havre, douze ans de parti, Marseille.
JULIOT Marcel, 41 ans, cheminot, ancien responsable des
Forces Unies des Jeunesses Patriotiques dans la
clandestinité au Havre, ancien combattant volontaire
de la Résistance, dix-sept ans de parti, Marseille.
JURQUET Jacques, 43 ans, inspecteur des impôts,
vingt et un ans de parti, ancien secrétaire de
l'Etat-major F.F.I. du Nord-Jura, ancien combattant de la
Résistance, ancien membre du secrétariat
fédéral de Seine-et-Marne et du comité
fédéral des Bouches-du- Rhône, ancien
candidat aux élections législatives à
Marseille.
LACABE Paulette, employée Sécurité
Sociale, ancienne dirigeante régionale de la Jeunesse
Communiste et de l'U.J.F.F. avant 1939, ancienne combattante
volontaire de la Résistance, internée
politique, ancienne membre du bureau de section de
Bordeaux-Centre et du comité régional de
l'Union des Femmes Françaises, vingt-huit ans de
Parti, Bordeaux.
LALANDE Jean, 38 ans, technicien industriel. Ancien
membre du bureau fédéral de Paris-Nord-Est,
ancien secrétaire de section de La Courneuve.
LANGLADE Maximilien, 78 ans, directeur d'école
honoraire, vihgt ans de parti, Perpignan (P.-O).
LLUCIA Hervé, 59 ans, chirurgien, vingt et un ans
de parti, ancien secrétaire de cellule, ancien membre
de comité de section, ancien conseiller municipal,
membre du bureau national de l'Association "France-Vietnam",
titulaire du diplôme de travailleur d'élite du
service de santé décerné par le
gouvernement de la République démocratique du
Viet-Nam, où il fut chef de la mission
médicale française, Aubagne (B.-du-Rh).
MAILLET Christian, 43 ans, artiste peintre, ancien C.D.H.
(pendant huit ans consécutifs), ancien membre de
comité de section. vingt-six ans de parti, Marseille.
MALER Rémy, maire de Baillestavy
(Pyrénées-Orientales) .
MARCHETTI Vincent, 46 ans, marin de commerce, ancien
combattant volontaire de la Résistance capitaine
F.T.P., ancien chef du "groupe spécial" F.T.P., 28
ans de parti, Marseille.
MARCHETTI Micheline, ménagère, ancienne
C.D.H., trois ans de parti, Marseille.
MARTY François, 59 ans, instituteur honoraire,
ancien commandant F.T.P., ancien membre du
secrétariat fédéral des
Pyrénées- Orientales, fondateur de
l'hebdomadaire fédéral " Le Travailleur
Catalan ", trente-neuf ans de parti, Perpignan
(Pyrénées-Orientales).
MARTY Suzanne, professeur, vingt ans de parti, Perpignan
(Pyrénées-Orientales).
MARY Aimé, maire de Velmanya
(Pyrénées-Orientales), village martyr .
MOULIN Jean, 27 ans, ouvrier métallurgiste, cinq
ans de parti, Valence (Drôme).
NOTIN Michel, employé de la Sécurité
Sociale, ancien membre du bureau fédéral de la
Gironde, ancien C.D.H. et dirigeant de section pendant
plusieurs années, secrétaire de cellule, vingt
ans de parti, Bordeaux.
OLIVER Joseph, 50 ans, ouvrier du bâtiment, adjoint
au maire de Velmanya, vingt ans de parti
(Pyrénées-Orientales).
ORSONI Georges, 24 ans, manutentionnaire du port, trois
ans de parti, Marseille.
PACULL Eloi, 65 ans, manœuvre du bâtiment,
quarante-deux ans de parti, Velmanya
(Pyrénées-Or).
POLVENT Robert, ancien membre du comité de
section, 14 ans de parti, Raismes (Nord).
PRATS Louis, 39 ans, berger, 20 ans de parti, Rigarda
(Pyrénées- Orientales).
RICHARD René, 43 ans, ouvrier
métallurgiste, Villeneuve--la-Garenne (Seine).
SCIARRONE Barthélemy, 70 ans,
vétéran du parti, ancien tourneur-ajusteur,
quarante-quatre ans de parti, Marseille.
THIERVOZ Robert, professeur, seize ans de parti,
condamné à trois mois de prison avec sursis
pour avoir manifesté en 1952 avec les travailleurs de
la Viscose, ancien professeur de l'Université
Nouvelle, Grenoble (Isère).
TIBERAT Yves-Marc, 43 ans, employé de la
Sécurité Sociale, vingt-huit ans de parti,
ancien responsable régional des J.C. avant !939,
ancien combattant volontaire de la Résistance, ancien
commandant F.T.P. dans la Loire, ancien dirigeant de
section, Bordeaux.
VAILLOT Camille, ancien mineur de fond, ancien
déporté à l'île de Ré,
cinq ans de prison, vingt-six ans de parti,
Perrecy-les-Forges par Montceau-les-Mines
(Saône-et-Loire) .
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