Les E.P. soutiennent les grévistes de Cégélec

-Osons lutter !
Les Editions Prolétariennes saluent les grévistes de Cégélec Nanterre. Leur juste lutte indique la seule voie à suivre; celle de la résistance et de la contre-offensive.
La loi Aubry dénature totalement la revendication ouvrière de réduction du temps de travail et n'a plus rien à voir avec. Le gouvernement de la Gauche plurielle ( PS-P"C "F-Verts et MDC) a permis que le patronat dénonce ainsi plusieurs conventions collectives et des accords professionnels de métier ou d'entreprise. C'est une conséquence directe de la loi Aubry de flexibilité du temps de travail et de racket des cotisations sociales.
A Cégéléc, cette politique anti-ouvrière s'est traduite par la dénonciation des accords SERCE qui régissent la profession des électriciens des Travaux-Publics. Dans les faits, c'est une attaque contre les salaires ouvriers qui subiront une diminution réelle et dramatique (minimum de 3000 Frs/an).
Contrairement à ce que les réformistes du PS et du P"C "F expliquent: ce ne sont pas les patrons qui détournent la loi Aubry, ils ne font que s'engouffrer dans les brèches d'une loi pourrie faite pour eux, à leur seule mesure. La loi Aubry n'est pas une loi de réduction du temps de travail pour lutter contre le chômage,
la loi Aubry est une loi de réorganisation des entreprises dans le seul but d'augmenter les profits des actionnaires.

Ce n'est pas une loi sociale, c'est une loi pour le capital.

Aujourd'hui, le patronat de Cégéléc montre son vrai visage en ôtant son masque pseudo-démocratique. Les sanctions prisent contre les délégués du personnel et les travailleurs de Cégéléc sont intolérables.

Arrêt de toutes les sanctions et de toutes les procédures de licenciement !

- Pas d'illusions dans les partis gouvernementaux !
Le P"C"F empêtré dans le crétinisme parlementaire et l'électoralisme va jusqu'au bout de sa politique de défense de l'impérialisme français. Il n'est en rien un parti de la classe ouvrière mais l'un des meilleurs gérant des intérêts de la nation et de la bourgeoisie française. Il n'y a plus rien à attendre de ce parti. La manifestation du 16 octobre, organisée avec la LCR, LO les Verts et le Mouvement des citoyens (MDC), ne peut que créer de criminelles illusions sur les possibilités de pousser à gauche ce gouvernement. Hormis, l'extrême-gauche trotskiste, labellisée par les médias, tous les partis appelant à cette manifestation sont au gouvernement !
Qu'y font-ils ? Sinon appliquer, avec zèle, les décisions prises avec le PS de Jospin.

- Construire nos propres organisations !
La classe ouvrière, les travailleurs n'ont pas d'autre choix que de combattre les dérives réformistes de leurs directions syndicales pour en faire de véritables outils de classe. C'est ce qui se pratique à Cégéléc mais aussi ce qui doit se faire partout, dans toutes les entreprises.
Militants lutte de classe et travailleurs combatifs ne peuvent que lutter contre le réformisme des confédérations syndicales et la politique d'accompagnement gouvernemental de ces appareils syndicaux.
Pour aller plus loin que la seule revendication économique, la classe ouvrière et les travailleurs doivent construire un authentique parti ouvrier, un
Parti Communiste se guidant sur le Marxisme-Léninisme afin de triompher totalement du capitalisme et d'instaurer le socialisme par la dictature du prolétariat.

Le capitalisme ne s'aménage pas, il s'écrase.

VIVE LE SOCIALISME, VIVE LE COMMUNISME !

Salut à tous les travailleurs de Cégéléc !

Les Editions Prolétariennes le 14 octobre 1999

 

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