ADEEL - L'affaire Cesare Battisti

Répression contre l'Association pour la Défense d'un Espace Européen des Libertés - 6 camarades en Garde à vue

NON A L'ASSASSINAT DES MILITANTS D'ACTION DIRECTE ! -21 avril 2004- SECOURS ROUGE-

Dernières nouvelles AD -21 AVRIL 2004- INFOS : SECOURS ROUGE-

Collectif Ne les laissons pas faire !

Pétition

> > LIBERTÉ POUR NATHALIE MÉNIGON <<

> > Le 26 mars, la Cour d'appel statuera sur la demande de suspension de peine pour raison médicale de Nathalie Menigon, rejetée en première instance.

Je refuse de cautionner la vengeance de l'Etat contre les militants d'Action Directe.

Nathalie Menigon, comme tous les détenus dont l'Etat de santé est incompatible avec le maintien en detention, doit être libérée.

> > Nom (ou pseudo): Prenom: e-mail:

Pour signer la pétition en ligne cliquez la: http://nlpf.samizdat.net/

Sinon, l'imprimer, la signer et renvoyer à:

Collectif Ne laissons pas faire !

c/o LPJ - 58 rue Gay-Lussac 75005 Paris

> > ---------------------

Rappels:

- Pour écrire a Nathalie

Nathalie Ménigon 2173 J CD Bapaume Chemin des Anzacs 62451 BAPAUME cedex

***

- RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN mercredi 24 mars à 18 h00 à l'initiative du collectif Ne laissons pas faire !

"Nathalie Ménigon, comme tous les détenus dont l'état de santé est incompatible avec la détention, doit être libérée !"

mercredi 24 mars à 18 h00
Rassemblement devant la direction de l'Administration penitentiaire à Paris
(angle rue du Renard / rue de la Verrerie, métro Hôtel-de-Ville)

Collectif Nlpf nlpf@samizdat.net 

ADEL: 6 camarades en Garde à vue
Répression contre des membres de l'ADEL Mercredi 23 juin 2004 à 18 heures Réunion à la Bourse du Travail de SAINT DENIS Ce matin, les Autorités françaises, à la demande des Autorités italiennes, ont franchi un nouveau pas. Elles cherchent à semer la confusion, dans l’opinion publique, mélangeant dans l’appellation “terrorisme“ tous ceux qui s’opposent à la dérive sécuritaires de divers Etats européens. Des agents de la DNAT (Direction Nationale Anti-Terrorisme) ce matin, 22 juin 04, à 6 heures, ont perquisitionné l’habitation et le cabinet professionnel du Docteur LIBERMAN, président de l’Association pour la Défense d’un Espace Européen des Libertés (ADEEL) et d’autre 5 camarades et les ont mis en Garde à vue, rue de Saussaies. L’Association pour la Défense d’un Espace Européen des Libertés proteste fermement contre cette persécution exclusivement politique. Les objectifs de ADEEL sont : Défendre et promouvoir par tous les moyens utiles (études, recherches, publications, articles de presse, réunions publiques, manifestations) les libertés politiques et syndicales et les droits démocratiques des classes populaires menacés au sein de la Communauté Européenne. Coopérer dans ce but avec des associations similaires dans le monde entier. Son activité, pendant son premier année de vie, a été : -Réunion publique animée par Me Terrel et De Felice et des députés européens avec la participation de plus d’une centaine de personnes -La dénonciation (avec des réunions publiques, des tracts, la participation à la fête de l’Humanité 2003 avec plus de 1500 signatures) contre les méthodes sauvages de la perquisition et la détention prolongée sous la demande des Autorités italiennes de camarades MAJ et CZEPPEL du (nouveau) Parti Communiste Italien (qui en décembre ont été libérés avec obligation de séjour et limitation de mouvement). -L’animation d’un Atelier au Forum Social Européen à Bobigny sur “lois et pratiques de répression dans les pays de l’EU -La dénonciation contre la très longue détention en préventive (plus de 4 années et demie) des camarades indépendantistes bretons et la participation à leur procès en mars dernier. -La participation aux initiatives contre l’extradition du refug politique italien Cesare BATTISTI -Prise de position à l’aide de communiqués contre les différentes pratiques sécuritaires et liberticides et contre la menace de mise en exécution du mandat d’arrêt européen contre des basques français. Les Autorités italiennes, qui depuis vingt années poursuivent et masquent la lutte contre la construction du (nouveau) PCI en l’assimilant à une lutte contre le terrorisme (pratique illustrée par les avocats italiens et français) maintenant élargissent leur ratissage. Elles continuent à semer la confusion, s’en prenant aussi bien à ceux qui s’opposent à leur pratique antidémocratique, qu’à ceux qui soutiennent les persécutés (au-delà de leurs idées politiques), ainsi qu’à ceux qui expriment de la solidarit Celle-ci n’est qu’une persécution exclusivement politique qui méprise et viole les lois mêmes de l’Etat italien. Les Autorités françaises continuent à se cacher derrière les Autorités italiennes. Jusqu’où les Autorités françaises suivront les Autorités italiennes ? L’Association pour la Défense d’un Espace Européen des Libertés demande à tous d’envoyer des lettres de protestation au Ministère de l’Intérieur pl. Beauvau 75008 PARIS et au Procureur de la République Parquet du TGI Section Antiterroriste 14, quai des Orfèvres 75059 PARIS et de message de solidarité à l’Association (ADEEL) > adeel20042004@yahoo.fr< Association pour la Défense d’un Espace Européen des Libertés (ADEEL) c/o Bourse de travail 9/11 rue Genin 93200 SAINT DENIS

Communiqué de l’ADEEL -23-02-2004
Lettre ouverte aux avocats de France et aux autres “opérateurs de la Justice Association pour la Défense d'un Espace Européen des Libertés Communiqué de l’ADEEL C/o Bourse du Travail de St Denis, 9 rue Génin, 93200 St Denis Adeel20042004@yahoo.fr Maj Giuseppe BP 3 4, rue Lénine 93451 L’île St Denis 23.02.04 Lettre ouverte aux avocats de France et aux autres “opérateurs de la Justice Cette lettre ouverte est écrite personnellement par Maj Giuseppe, membre du (nouveau)Parti communiste italien, arrêté à Villejuif le 23 juin 03, puis écrou à la Santé et placé sous contrôle judiciaire le 20 décembre 03, assign résidence en Seine Saint Denis. Mais je suis sûr que mon camarade Giuseppe Czeppel, assigné à résidence à Paris, aurait lui-aussi signée cette lettre si j’avais pu la lui soumettre, ce que le contrôle judiciaire m’interdit. Je suis sûr que bien d’autres persécutés politiques en France, bien des 200 prisonniers politiques écroués dans les prisons françaises, bien des prolétaires prisonniers et des prolétaires tout court la signeraient s’ils avaient l’occasion d’y tomber dessus. Beaucoup d’avocats ont protesté tout récemment contre la loi Perben II. Cela est très bien. Il est très bien que même parmi vous beaucoup de monde se lève contre les lois et les pratiques policières et juridiques qui méprisent et effacent les libertés démocratiques que les masses populaires pour la première fois dans l’histoire ont conquises il y a peu de décennies, qui persécutent les gens d’en bas, qui rendent la vie plus humiliante, plus difficile et plus amère à tant de travailleurs, à tant de femmes, à tant d’immigrés, à tant de jeunes, à tant de retraités. Le gouvernement CRS (Chirac-Raffarin-Sarkozy), comme bien d’autres gouvernements européens, veut et est effectivement en train de réduire les libertés des masses populaires, leur droits individuels et collectifs. Il veut et est effectivement en train de renforcer la répression et le contrôle de la police et de l’administration contre les masses populaires. Face à chaque problème la solution du gouvernement CRS est plus de police, plus de répression policière, plus de contrôle policier, plus d’amende, plus de prison, moins de mobilisation des masses populaires, moins de bien-être pour les masses populaires, moins de droit et de liberté pour les masses populaires. Il continue et durci la politique des gouvernements qui l’ont précédé. Ces gouvernements n’ont aucune confiance dans l’initiative des masses populaires. Ce gouvernement CRS réduit et bafoue les droits des travailleurs. Ceci grâce des prétextes bien sûr “très raisonnables”, car il n’ose pas proclamer ouvertement ses vraies raisons et ses vrais objectifs. Le droit de grève est réglementé et soumis à des restrictions toujours plus graves. Les grèves de solidarité sont interdites et punies par des amendes. Les grèves de protestation contre les mesures politiques antipopulaires et contre les agressions impérialistes sont interdites. L’aide aux immigrés, aux sans papiers et aux sans logis est considérée comme un délit. La défense des postes de travail et la résistance aux expulsions sont soumises à des limitations et formalités légalistes. La distance entre ce qui est légal au regard des autorités et ce qui est légitime au regard de la conscience et des besoins des masses populaires s’élargit. Le droit de s’organiser, de se réunir, de communiquer, de se déplacer, de s’instruire est soumis à des restrictions légales et financières toujours plus importantes. La santé a deux vitesse, l’augmentation du nombre et du coût des amendes, l’augmentation des prix des transports et des communications et des loyers, limitent les libertés et les droits des masses populaires. Lesamendes, les tickets des transports, les prix en général, quelles que soient les motivations avec lesquelles les Autorités justifient leur instauration et leur augmentation, sont des discriminations de classe. Elles limitent les libertés et réduisent les droits des travailleurs, des chômeurs, des étudiants, des femmes, des immigrés, des retraités, de toutes les couches populaires. Les riches au contraire peuvent continuer à faire ce qu’ils veulent; leur conditions s’améliorant même: car plus les masses populaires sont oppressées, plus il y a d’espace pour eux. Pour les masses populaires l’étau des restrictions financières et légales, de la répression et des contrôles, se resserre chaque jour un peu plus autour de chaque individu, dans tous les pays européens. Je me félicite que, parmi vous aussi, beaucoup de monde se soit lev contre la loi Perben II, dernière manifestation de cette dérive autoritaire. Il faut donc traduire en pratique votre démarche. Vous devez vous ranger du côté des persécutés par la loi et par la police. Vous avez un grand pouvoir et un rôle important. Allez-vous tolérer encore longtemps que votre profession soit déshonorée et représentée aux yeux des masses populaires par des escrocs qui s’occupent des personnes persécutées par les Autorités comme un éleveur s’occupe de son bétail ? Dès que mon camarade Giuseppe Czeppel et moi, deux membres du (n)PCI, nous sommes tombés sous la persécution des Autorités françaises, nous avons rencontré des avocats qui demandent de payer 400 ¤ encore avant de nous recevoir dans leurs cabinets pour leur soumettre notre dossier, des avocats qui viennent en prison et demandent à chaque prisonnier politique de leur verser 4.000 ¤ avant de commencer à s’occuper de notre dossier, des avocats qui ne font pas les démarches légales et administratives qu’on leur demande, des avocats qui ne fixent pas avec leurs clients la ligne à suivre, des avocats qui ne font pas les démarches qu’ils promettent, des avocats qui à la veille des audiences nous font du chantage de ne pas plaidoyer si nous ne payons pas tout ce qu’ils demandent, des avocats qui mentent à leurs clients sur leurs droits, des avocats qui cherchent à apaiser et faire taire les persécutés au lieu d’alimenter avec leurs démarches les mouvements de protestation et d’indignation des masses populaires, des avocats qui conseillent la résignation face aux agissements arbitraires des Autorités. Ils sont tout-à-fait en consonance avec la loi Perben II qui pousse les citoyens persécutés à se déclarer coupables, même s’ils se présentent en publique comme défenseurs des droits de l’homme. Toutes ces attitudes des avocats appartiennent à l’oppression de classe. Ces avocats aident les Autorités à frapper les masses populaires, aident la bourgeoisie à opprimer et exploiter les masses populaires. Les Juppé, Berlusconi, Chirac, Fabius, Le Pen, Dumas, les PDG d’Elf, de Vivendi, du Crédit Lyonnais et tous les gens de leur classe sociale ont leur cabinets d’avocats. Les riches et tous les membres de la criminalité organisée peuvent payer n’importe quels honoraires. Les immigrés, les syndicalistes, les travailleurs avancés, les communistes, les membres des mouvement pour l’autodétermination nationale, les islamistes, les petites gens de droit commun sont opprimées par ces pratiques d’escrocs et de magouilleurs qui déshonorent votre profession. Se dresser contre la loi Perben II c’est aussi se dresser contre ces pratiques. Je ne demande pas que les avocats travaillent gratuitement. Les persécutés et les mouvements de solidarité peuvent bien sûr leur payer des honoraires honnêtes. Ce que je vous demande est de ne pas profiter en escrocs de la persécution des masses populaires, d’utiliser toutes dispositions des lois et toutes contradictions entre les Autorités pour entraver la persécution, de soutenir avec vos démarches professionnelles le mouvement de protestation et d’alimenter l’indignation des masses populaires contre les Autorités. Cela fait partie de la contribution que vous pouvez donner à la lutte contre la dérive autoritaire et répressive et contre l’abus de pouvoir du gouvernement CRS et des autres gouvernements européens. J’espère que mes paroles ne tombent pas dans un désert de sable et que beaucoup parmi vous vont répondre positivement à cette demande. Mes meilleures salutations.

 Nathalie Ménigon a entrepris il y a cinq jours, une grève de la faim pour reclamer des soins.
Grève de la faim de Nathalie Ménigon Nous venons d'apprendre que Nathalie Menigon a entrepris, il y a cinq jours, une greve de la faim pour reclamer des soins. La faiblesse de l'etat de sante de Nathalie Menigon, les sequelles de ses accidents vasulaires cerebraux, rendent extremement dangereuse cette grève de la faim. En juin 2003, Nathalie Menigon décidait de protester contre l'aggravation de ses conditions de détention et l'arrêt des soins de kinésithérapie qui lui avaient été prescrits. Nathalie entreprit donc d'escalader un grillage, haut de 2,70 m, situé dans la cour, qui entoure un carre de verdure. En agrippant le sommet, affaiblie, elle s'est entaillé profondément l'avant-bras gauche et la main droite. Ces blessures ont nécessité 41 points de suture sous anesthésie générale. En novembre 2003, sous couvert de "trouble de l'ordre public" l'Etat français a refuse il y a la liberation de Nathalie Ménigon pour raison médicale. Le même prétexte n'ayant nullement empêché la libération de Maurice Papon. Il est vrai que la rigueur de la loi n'est pas la même pour un grand commis de l'Etat et pour une militante révolutionnaire. Les crimes d'Etats sont bien couverts, pas ceux contre l'Etat. La santé de Nathalie ne lui permettra pas de supporter une grève de la faim, elle en est consciente mais se dit déterminée à "aller jusqu'au bout". Nathalie Ménigon doit être liberée au plus vite. Elle ne peut être soignée qu'en dehors de l'institution penitentiaire. Envoyez des messages de soutien, diffusez l'info... Nous vous ferons connaitre toute initiative de soutien Collectif Nlpf Nlpf@no-log.org Courrier : NLPF c/o LPJ 58 rue Gay-Lussac 75005 Paris

La pétition pour BATTISTI : http://www.mauvaisgenres.com/peti/index.php
Signer la pétition la pétition pour BATTISTI dans Mauvais genres Cf. le site http://www.mauvaisgenres.com/ Le lien pour la pétition est en bas de ce message. -------------------------------------------- Arrestation de Cesare Battisti En mars 2003, Cesare Battisiti écrivait : Hé bien voilà, j’ai du mal à l’accepter, mais je ne m’attendais plus à une sérieuse menace d’extradition vers l’Italie. L’extradition en août dernier de notre camarade Paolo Persichetti, a remis en discussion ce droit à la vie que, même réduit au minimum et après tout ce temps, nous croyons acquis. La gifle, j’en ai encore la gueule en feu. Je cherche à m’en sortir, c’est la seule chose dont je suis sûr, tout le reste m’échappe encore. Quand je pense à tout ça, à défendre mon statut de réfugié, je ne vois que poussière. -------------------------------------------- Hier, mardi 10 février, Cesare Battisti a été arrêté et placé sous écrou extraditionnel. Ecrivain de romans noirs vivant à Paris avec ses deux enfants depuis une quinzaine d’années, cet ancien militant italien fut condamné dans son pays pour des faits liés à la situation politique et sociale des années 70. Nous sommes, avec ses défenseurs Me Terrel et Me De Felice, d’autant plus révoltés par cette situation qu’il avait déjà fait l’objet d’une procédure du même ordre lors de son arrivée en France, qui s’est soldée par un avis défavorable de la Chambre d’Accusation. Cette dernière a considér que la procédure italienne n’était pas conforme au droit français. En vertu du principe de Droit selon lequel on ne peut être jugé deux fois pour les mêmes faits, cette procédure est à nos yeux abusive et absurde : c’est en effet toujours pour les mêmes condamnations qu’il est l’objet de cette nouvelle procédure d’extradition. Malgré son absurdité, cette situation de double jugement s’est déjà produite dans le cas d’un autre ressortissant italien, Sergio Tornaghi, qui a dû affronter à des années de distance une seconde procédure d’extradition pour finalement obtenir un nouvel avis défavorable. Il est impensable et inadmissible que Cesare Battisti soit maintenu en détention dans l’attente de la fin de la procédure (qui peut durer plus d’un an). Me Terrel et Me De Felice vont immédiatement déposer une demande de mise en liberté provisoire, nous nous associons à eux pour exiger sa libération immédiate. Cette affaire pose une fois de plus la question de la législation d’exception avec laquelle l’Italie a traité cette partie de son histoire sociale et politique : les années 1970. A l’époque, les délits relevant de « tentative d’insurrection contre l’Etat » ont fait l’objet d’une législation spécifique qui permettait de distribuer à égalité d’infraction des peines beaucoup plus lourdes. De plus, la « loi sur les repentis » a été créée, instituant la prime à la délation en termes de réduction de peine (avec les conséquences que l’on peut imaginer sur la fiabilité des témoignages). Cette loi a ét assortie d’une loi sur « la dissociation », qui prévoit une amélioration des conditions d’application de la peine pour les détenus qui acceptent de reconnaître les faits qui leur sont reprochés et confirment par-là les versions des repentis (mais où est alors la présomption d’innocence ?). Depuis l’année dernière, nous nous mobilisons pour soutenir Paolo Persichetti, militant et enseignant à Paris 8, qui après son extradition brutale est détenu en Italie en butte au harcèlement de la justice. Nous ne laisserons pas faire une seconde fois, Cesare Battisti doit être libéré immédiatement. Contacts presse : Christophe Mager 06 12 30 16 18 ----------------------------------------- Pour signer la pétition : http://www.mauvaisgenres.com/peti/index.php

Contre l'arrestation de Cesare Battisti : Communiqué de l’ADEEL -18/02/2004-
Adeel20042004@yahoo.fr
Communiqué de l’ADEEL Association pour la Défense d'un Espace Européen des Libertés C/o Bourse du Travail de St Denis, 9 rue Génin, 93200 St Denis Adeel20042004@yahoo.fr Mardi 10 février à Paris, les agents de la Division Nationale Anti-Terrorisme (DNAT) ont arrêté un réfugié politique italien, Cesare Battisti, qui vivait publiquement en France depuis 15 ans environ, pour l’extrader en Italie où il est condamné à la prison à vie. Il s’agit là d’un autre épisode qui confirme la collaboration croissante entre le gouvernement CRS (Chirac-Raffarin-Sarkosy) et le gouvernement de la bande de fascistes, racistes, mafiosi et spéculateurs qui gouverne à Rome sous les ordres de Berlusconi. Cette collaboration s’est déj manifestée récemment avec l’extradition de Paolo Persichetti (25 août 2002) et les actions contre le (nouveau) Parti communiste italien (perquisitions du 23 juin 2003 et emprisonnement de MM Czeppel et Maj), qui se poursuivent avec la mise sous contrôle de ces 2 militants, avec l’arrestation le 4 février dernier d’une militante italienne et l’interrogatoire le 6 février à 6 h d’un militant. Ces opérations ne concernent pas seulement les militants italiens ou français directement visés. Ce ne sont que des épisodes d’une politique de persécution qui frappe les mouvements d’autodétermination nationale (basques, corses, bretons) dans la suite des politiques d’assimilation forcée (six des onze bretons dont le procès s’ouvrira à Paris en mars sont encore en prison, parfois après 5 ans de détention préventive) ; les travailleurs immigrés et les français qui les aident ; les personnes originaires des pays arabes et musulmans qui sont suspects dès qu’ils n’acceptent pas de devenir des collaborateurs de la police : les français qui s’opposent aux restructurations et aux fermetures d’entreprises, luttent contre la remise en cause des conquêtes sociales et les contraintes exercées sur les travailleurs indépendants et artisans. L’objectif des autorités françaises et italiennes, clairement affirmé par les deux ministres de la police, Sarkosy et Pisanu, est de faire comprendre à tous que l’Etat ne pardonne pas, que l’Etat n’oublie pas, que l’Etat parvient partout à frapper qui ose défier son autorité. La bande de Berlusconi gouverne l’Italie depuis presque quatre ans. Elle a soulevé une large opposition populaire et cherche à maintenir son gouvernement par la répression, aidée en cela par le gouvernement français. Non aux persécutions contre les exilés des années 70 ; Liberté pour tous les prisonniers politiques ; La solidarité avec les militants pourchassés renforce la résistance des luttes sociales. 18 février 2004

SOLIDARITÉ AVEC LES COMMUNISTES ET LES ANTIFASCISTES ESPAGNOLS EN PROCÈS A PARIS -19 février/5mars 2004 secoursrouge@free.fr
SOLIDARITE AVEC LES COMMUNISTES ET LES ANTIFASCISTES ESPAGNOLS EN PROCES A PARIS – 19 février/5mars. Ici au cœur de l’Europe, on poursuit, on condamne, on incarcère un parti communiste et une organisation antifasciste ! Les militants et les dirigeants du Parti Communiste d’Espagne (reconstitué) et les Groupes de Résistance Antifasciste Premier Octobre ont été lourdement condamnés en première instance. La raison fondamentale est dans le fait que ces deux organisations n’ont jamais cessé de nier le caractère « démocratique » de la monarchie espagnole et ainsi de délégitimer les prétentions « démocratiques » des Etats impérialistes, comme l’Union Européenne. Leur cohérence et fermeté est, malheureusement, confirmée par les développements actuels de « fascisation » rampante, partout sous couvert de « guerre infinie au terrorisme ». On voit bien la manipulation des mots : déjà terrorisme convient mieux aux Etats impérialistes (avec leurs pratiques criminelles historiques), mais encore cela rappelle l’utilisation faite de ce terme précisément par les nazis contre tout résistant ! Et la vérité de cette prétendue « guerre » on la voit dans la série de lois liberticides qui attaquent de front les classes opprimées, populaires, leurs luttes et formes d’organisation. L’assimilation des luttes de classe radicales à des actes de « nature terroriste », l’assimilation des formes d’organisation à des « délits associatifs », l’assimilation des actes d’insoumission et de résistance dans les cités (contre les violences policières) à la violence, prémisse du terrorisme, enfin la qualification des Organisations Révolutionnaires (communistes, anarchistes, anti-impérialistes) comme « terroristes ». Le tout accompagné par un durcissement des procédures pénales, des peines, des pouvoirs de police, des conditions de détention, par des projets délirants de construction de milliers de nouvelles places de prison, psychiatrisation, etc. Enfin les caractères marqués de répression de classe de toutes ces mesures définissent mieux cette prétendue « guerre » comme une nouvelle étape de leur « guerre infinie de classe » ! C’est encore plus clair quand on compare le mouvement en sens contraire, de consolidation d’une véritable impunité pour la classe dominante. Le dernier cas, autour du système de corruption-pillage des caisses publiques par l’élite du RPR, est énorme. Non seulement il n’y a que des condamnations » platoniques (aucun emprisonnement), mais on assiste à une opération médiatique pour retourner l’affaire en victimisme, diffuser l’idée que certains vols n’en sont pas. Comme l’a dit quelqu’un : « Ils sont condamnés, mais ils sont honnêtes ». ( !) Et puis toute la suite, récente : depuis les profiteurs du sang contaminé jusqu’à Papon, Tarallo-ELF et les patrons de l’amiante…etc. . Ceux qui répriment ce sont ceux-là mêmes qui s’auto-amnistient, qui du haut de leurs privilèges cassent ce qui restent des acquis sociaux populaires, qui jettent à la misère, à la mort sociale des centaines de milliers de chômeurs ! Qui cassent les retraites, le système de santé publique, l’école publique, qui font leurs profits en licenciant, en exploitant sans limites de frontières, qui vont jusqu’à piétiner toute « loi internationale » pour se répartir la domination sur les peuples. Ceux qui répriment ce sont eux, les pillards de l’histoire, les fauteurs de misère et de guerre !! Le PCE[r] fait maintenant l’objet d’un acharnement de la part des Etats Européens, parce qu’ils ont peur des Organisations qui constituent un point de repère pour le développement de la lutte de classe sur une perspective révolutionnaire. Et le PCE[r], de par son histoire et son courage, en est une. Comme classe ouvrière, comme classes exploitées et opprimées, nous devons faire front commun. Il faut comprendre comment la répression devient de plus en plus l’ instrument d’accompagnement d’un système inique et violent. Il faut comprendre le lien, et développer le front commun entre les grandes luttes sociales contre les ravages capitalistes et les Organisations issues de notre classe et qui se sont placées sur le terrain de lutte à long terme pour en finir avec le capitalisme, pour la liberté des « damnés de la terre », pour l’émancipation de la société qui ne pourront venir qu’avec la Révolution. TOUS AU PROCES D’APPEL PALAIS DE JUSTICE DE PARIS 13h30 10ème Chambre Cour d’appel 19-20-26-27 février4-5 mars UNITE DE CLASSE – FRONT UNI CONTRE LA REPRESSION et la FASCISATION LES TERRORISTES CE SONT LES IMPERIALISTES ILS CRIMINALISENT LE COMMUNISME PARCE QUE LE COMMUNISME EST L’ALTERNATIVE A LEUR BARBARIE 09 février 2004 Collectif pour un SECOURS ROUGE 21 ter rue Voltaire 75011 Paris. secoursrouge@free.fr

Lettre du camarade Giuseppe Maj et Giuseppe Czeppel, membre du (nouveau) Parti communiste italien, à la réunion de l'ADEEL Association pour la Défense d'un Espace Européen des Libertés
12 février 2004 -Lettre du camarade Giuseppe Maj et Giuseppe Czeppel membre du (nouveau)Parti communiste italien, à la réunion de l'ADEEL Association pour la Défense d'un Espace Européen des Libertés Lettre du camarade Giuseppe Maj, membre du (nouveau)Parti communiste italien, à la réunion de l’ADEEL du 12 février 2004 à Paris, 21ter rue Voltaire. Chers camarades, L’Association pour la Défense d’un Espace Européen des Libertés nous appelle à nous mobiliser contre les menaces qui pèsent sur les libertés politiques, syndicales et culturelles en Europe. Cet appel est très juste. Les salariés et les travailleurs indépendants, les étudiants, les retraités, les immigrés, les femmes, les chômeurs, c’est à dire toutes les couches des masses populaires et les démocrates doivent se mobiliser contre les gouvernements et les classes dirigeantes des pays européens. Car ceux- ci veulent et sont effectivement en train de réduire les libertés des masses populaires, leur droits individuels et collectifs. Ils veulent et sont effectivement en train de renforcer la répression et le contrôle de leur police et de leur administration contre les masses populaires. Tout individu avancé et tout démocrate se doit d’appuyer et de promouvoir cette mobilisation, de l’élargir avec la propagande et l’organisation. Tout vrai communiste appuit et promeut cette mobilisation. Dans chaque pays européen les Autorités, les groupes impérialistes, leurs partis et leurs organisations politiques projettent des nouvelles restrictions aux libertés démocratiques et aux droits des masses populaires et des nouvelles mesures qui aggravent la répression et le contrôle, sous différents prétextes. Face à chaque problème, dans le contexte actuel, la solution bourgeoise est plus de police, plus de répression policière, plus de contrôle policier, plus d’amende, plus de prison, moins de mobilisation des masses populaires, moins de bien-être pour les masses populaires, moins de droit et de liberté pour les masses populaires. La bourgeoisie a perdu toute confiance dans l’initiative des masses populaires. Dans chaque pays, chaque jour, la bourgeoisie réduit et bafoue les droits des travailleurs. Ceci grâce à des prétextes bien sûr “très raisonnables”, car la bourgeoisie n’ose pas proclamer ouvertement ses vrais raisons et ses vrais objectifs. Le droit de grève est réglementé et soumis à des restriction toujours plus graves. Les grèves de solidarité sont interdits et punis par des amendes. Les grèves pour protester contre les mesures politiques antipopulaires et contre les agressions impérialistes sont interdites. L’aide aux immigrés, aux sans papiers et aux sans logis est considérée comme un délit. La défense des postes de travail et la résistance aux expulsions sont soumis à des limitations légalistes. La distance entre ce qui est légale au regard des autorités et ce qui est légitime au regard de la conscience et des besoins des masses populaires s’élargit. Le droit de s’organiser, de se réunir, de communiquer, de se déplacer, de s’instruire est soumis à toujours plus de restrictions légales et financières. L’augmentation du nombre et du coût des amendes et des tickets, l’augmentation des prix des transports, des communications et des logements, limitent les libertés et les droits des masses populaires. Les amendes, les tickets, les prix, quelles que soient les motivations avec lesquels les Autorités justifient leur instauration et leur augmentation, sont des discrimination de classes. Elles limitent les libertés et réduisent les droits des travailleurs, des chômeurs, des étudiants, des femmes, des immigrés, de toutes les couches populaires. Les riches au contraire peuvent continuer à faire ce qu’ils veulent; leur conditions s’améliorant même: car plus les masses populaires sont oppressées, plus il y a d’espace pour eux. Pour les masses populaires l’étau des restrictions financières et légales, de la répression et des contrôles, se resserre chaque jour un peu plus autour de chaque individus, dans tous les pays européens. Voilà pourquoi nous, membres du (nouveau)Parti communiste italien, partageons entièrement l’appel de l’Association pour la Défense d’un Espace Européen des Libertés. Mais nous nous trompons si nous ne voyons pas que en Europe en générale, et en Italie et en France en particulier, il y a déjà quelque chose plus que des menaces. Dans tous les pays européens il y a eu depuis plusieurs années une réduction graduelle mais systématique des libertés démocratiques et des droits individuelles et associatifs des masses populaires. Les Autorités bourgeoises ne menacent pas seulement, elle sévissent déjà. Je m’en tiendrai à des exemples proches et récents: mercredi quatre février à six heures du matin, onze agents de la Division Nationale Anti-Terrorisme (DNAT) ont fait irruption dans un appartement de Saint Denis, l’ont saccagé et ont mis en garde à vue une camarade italienne qui depuis 25 ans habite en France. Son nom et son rôle de soutien à nous, membres du (nouveau)Parti communiste italien, étaient bien indiqués dès le 27 juin dans le Dossier Czeppel-Maj. Au lieu d’ouvrir une procédure judiciaire et de convoquer la camarade pour éclaircir sa position, les Autorités Françaises ont envoyé les agents de la DNAT. Ceux-ci ont employé des méthodes qui furent jadis celles de la Gestapo. Vendredi toujours à Saint Denis, six agents de la DNAT se sont présentés à six heures du matin au domicile d’un camarade pour l’accompagner assister à la perquisition d’un garage. De telles choses se passent partout dans les pays européens, elles sont devenus habituelles, surtout dans les quartiers les plus pauvres, contre les communistes, les révolutionnaires, les travailleurs avancés, les immigrés. Elles frappent de plus en plus souvent tout individu et toute organisation que de l’avis des Autorités sont devenu ou sont en train de devenir un centre de mobilisation, d’orientation et d’organisation de la résistance des masses populaires. Bien sûr de la résistance face à l’élimination ou à la limitations des conquêtes que les masses populaires sous la direction des partis communistes ont arrachées à la bourgeoisie dans la première partie du siècle passé. Elles frappent de plus en plus les membres des mouvements pour l’autodétermination des petites nations qui ont survécue à la politique d’assimilation forcée, menée depuis plusieurs siècles par la bourgeoisie. En particulier en France elles frappent les basques, les corses, les bretons, les nations des DOM-TOM. Elles frappent de plus en plus les arabes et les musulmans qui, s’ils ne collaborent pas avec la police, sont a priori soupçonnés de complicité avec la révolution démocratique anti-impérialiste des pays arabes et musulmans et traités comme terroristes. Le nombre des prisonniers politiques augmente jour après jour. Il y en a déjà à peu près 250 dans les prisons françaises. Bien sûr l’Ètat et l’Administration Pénitentiaire nient qu’ils s’agisse de prisonniers politiques, mais ils les soumettent à des conditions d’emprisonnements (contrôle, distance des familles, etc.) et juridiques (concentrations des dossiers, etc.) spéciales, différentes des conditions elles aussi inhumaines appliquées aux prisonniers de droit commune des couches populaires. Bien sûr les Autorités mettent toujours en avant des bonnes raisons pour justifier leur répression et leur contrôle. Tantôt sous prétexte de la lutte contre le crime financier, elles cherchent à étrangler le mouvement nationaliste corse dont plus que 50 militants sur une population de 250.000 individus sont sous les verrous. Tandis que bien sûr elles ne touchent pas aux paradis fiscaux, à l’élite financière et aux parasites des beaux quartiers. Tantôt sous prétextes de la lutte contre pour le progrès elles dénigrent la révolution démocratique antimpérialiste des peuples arabes et musulmans, soumis dans les derniers 200 ans à l’oppression et à l’exploitation coloniales: elles profitent du fait que les communistes ont perdu la direction de cette révolution et que actuellement elle est dirigée par le clergé réactionnaire que les impérialistes mêmes ont jadis mobilis pour faire face aux communistes. Tantôt sous prétextes de la légitime sûreté de masses populaires, elles soumettent les cités et mêmes les écoles à l’état de siège. Mais les limitations des libertés démocratiques et des droits individuels et associatifs des masses populaires sont liées surtout à l’aggravation des conditions de vie et de travail, à l’augmentation continuelle de la précarit et de la détresse. C’est à dire qu’elles sont strictement liées à la crise du capitalisme qui monte dans tout le monde depuis la fin des années 70, et à la résistance que les masses populaires opposent aux effets de cette crise. La limitation des libertés démocratiques et des droits individuels et associatifs des masses populaires: c’est la lutte de classes. Le durcissement des lois et des pratiques répressives des classes dirigeantes fait partie du bouleversement des conditions économiques, politiques et culturelles qui déferle sur le monde entier. La résistance à ce durcissement fait elle aussi partie de la résistance que les masses populaires font à l’aggravation des leurs conditions de vie et de travail. La dialectique des faits est claire. Depuis 30 ans la crise du capitalisme pousse la bourgeoisie à augmenter l’exploitation et l’oppression chez nous, dans les pays impérialistes et encore plus dans les pays opprimés, des salariés et même des travailleurs indépendants. L’augmentation de l’exploitation et de l’oppression poussent les masses populaires à la résistance: individuelle et collective, organisé et spontanée, guidée par des théories révolutionnaires ou par des préjugés traditionnels. La résistance des masses populaires engendre plus de répression et de contrôle, plus de guerre et d’agression, plus de massacre et d’expéditions humanitaires. On peut bien sortir de cette dialectique, mais seulement avec un puissant mouvement qui transforme en révolution politique et sociale la résistance à la répression et à l’oppression. Les masses populaires peuvent bien sûr renverser le cour des choses. La bourgeoisie est en proie à la crise de son ordre sociale et dépend des masses populaires. Les masses populaires peuvent se passer de la bourgeoisie, tandis que la bourgeoisie ne peut pas se passer des masses populaires. Elle peut seulement jouer une partie des masses populaires contre un autre partie; chercher à transformer la contradiction entre elle et les masses populaires, en contradictions entre les différents parties des masses populaires: diviser et mobiliser les uns contre les autres, les chômeurs d’un pays et les chômeurs d’un autre pays, dans le monde entier et sur chaque terrain. C’est le rôle spécifique de Le Pen, des ramassis de tortureurs comme lui, des aventuriers et des fascistes. Dans ce contexte, la lutte contre la répression et contre les menaces grandissantes aux libertés démocratique est une démarche nécessaire. Cette lutte peut se développer largement et devenir un facteur important de l’enjeu politique. Mais pour lutter efficacement il faut dégager le terrain de certaines entraves créées par la bourgeoisie et par ceux qui subissent son influence idéologique et politique. Les groupes impérialistes européens renforcent leur mesures de répression et de contrôle contre les masses populaires sous le double prétexte de la “guerre contre le terrorisme” et de la “résistance à la super-puissance USA”. C’est surtout la “guerre contre le terrorisme dont ils font maintenant un grand usage. Il y a parmi ceux qui luttent contre l’oppression et l’agression de la bourgeoisie impérialiste des forces qui ont recours à des moyens de lutte qui ne frappent pas seulement les impérialistes et leurs serviteurs, ce qui est très juste et nécessaire, mais frappent aussi les masses populaires. Ces forces font, elles aussi, ce que les impérialistes font habituellement: les impérialistes bombardent les villes et font des représailles contre la population, elles font des attentats aux stations des metro et dans d’autres lieux similaires. En plus la bourgeoisie présente comme terroriste toute juste lutte contre son ordre sociale, même la résistance à l’agression et à l’occupation étrangère, comme en Palestine, en Irak et en Afghanistan et les actions des martyres révolutionnaires. Il y a en plus. Des groupes impérialistes et des organisations policières et fascistes perpètrent des massacres et des attentats dont ils attribuent la responsabilité aux forces révolutionnaires: c’est la “stratégie de la tension”. Les Autorités bourgeoises profitent de toutes ces circonstances pour masquer leur répression contre les masses populaires, pour chercher à isoler les révolutionnaires des masses populaires, pour cacher leurs responsabilités et leurs crimes. Il faut dénoncer les manoeuvres de la bourgeoisie et développer les mouvements révolutionnaires à un niveau supérieur. Il faut mettre la contradiction entre les masses populaires et la bourgeoisie impérialiste (y compris les sionistes) avant la contradiction entre nous et le clerg réactionnaire: c’est notre engagement dans la lutte révolutionnaire anti-impérialiste qui amènera les masses populaires à se détacher du clergé à cause de ses liens avec les impérialistes et de son incapacit conduire la révolution jusqu’à la victoire. Nous communistes pouvons mobiliser les masses populaires dans la guerre populaire révolutionnaire au lieu de les intimider pour les pousser à laisser un patron (les impérialistes) pour se soumettre à un autre (le clergé). Nous communistes pouvons miser sur la contradiction entre les masses populaires des pays impérialistes et la bourgeoisie comme l’ont fait les communistes soviétiques, chinois et vietnamiens quand ils dirigeaient la guerre contre l’agression impérialiste. La persécution des Autorités Italiennes contre le (nouveau)Parti communiste italien et la collaboration des Autorités Françaises dans cette persécution constituent un cas exemplaire de ce qui est en train de ce passer en Europe sous le prétexte de la “guerre contre le terrorisme”. C’est cette démarche contre laquelle nous devons faire face en Europe si nous voulons arrêter la destruction des libertés démocratiques et des droits des masses populaires. Le mandat d’arrêt européen ne fera qu’empirer la démarche qui est déjà en cours. Le (nouveau)Parti Communiste italien a été fondé en 1998. Il est l’aboutissement d’une mouvance qui depuis la fin des années ‘70 travaille à la reconstruction d’un vrai parti communiste qui fasse trésor de l’expérience du mouvement communiste international et en particulier de l’expérience des premiers pays socialistes et qui soit capable d’accomplir les taches que la nouvelle crise générale du capitalisme a mis à l’ordre du jour: guider les ouvriers et les autres classes des masses populaires pour faire de l’Italie un nouveau pays socialiste. Dès 1981 les Autorités italiennes ont systématiquement harcelé les membres de cette mouvance avec des poursuites judiciaires. La persécution systématique de cette mouvance a été un aspect permanent parmi les mesures de répression que les Autorités italiennes et les fascistes qui les aident ont menées contre tous les opposants, les forces subjectives de la révolution socialiste, les travailleurs avancés et les syndicalistes honnêtes. Le 23 juin 2003 les Autorités italiennes, suisses et françaises ont déclenché une nouvelle campagne de persécution contre le (nouveau) Parti communiste italien. Les perquisitions ont aussi touché quinze habitations dans la région parisienne. Le camarade Czeppel (qui participe a cette réunion) et moi avons été arrêté. Mais avant cette campagne, il y en a eu au moins six autres à partir du 1981: en moyenne, une campagne tous les trois ou quatre ans. Chaque campagne signifie: perquisitions, saisies de matériel informatique et des documents, garde à vue, interrogatoires, arrestations, dommages économiques et familiaux, mesures administratives, y compris longues limitations des liberté, comme le confinement auquel le camarade Czeppel et moi sommes condamnés actuellement. Les Autorités italiennes ont justifié chacune des campagnes contre cette mouvance par des accusations de participation à la préparation d’actes de terrorisme. Chaque campagne c’est terminé après quelques mois ou après quelques années avec le non lieu ou la relaxe. Cela a continué pendant à peu près 25 ans bien qu’aucun membre de cette mouvance n’ait jamais été condamné pour l’exécution ou la préparation d’actes de terrorisme. Il est donc évident que le terrorisme est un prétexte pour nous persécuter et chercher à entraver et étouffer notre activité communiste. Bien que le mouvement communiste actuellement soit encore très faible, le communisme hante à nouveau la bourgeoisie et elle cherche empêcher notre développement. Mais ses manœuvres n’arrivent pas à empêcher nos progrès. Parce que nos objectifs et nos activités correspondent aux besoins des masses populaires. Seuls nos erreurs et nos limites retardent le développement du mouvement communiste. Mais le mouvement communiste se développe, corrige ses erreurs et dépasse ses limites. Il dépassera aussi les pratiques terroristes auxquelles certaines forces révolutionnaires ont actuellement recours: il développera à un niveau plus avancé la lutte révolutionnaire contre la bourgeoisie impérialiste pour construire un nouveau monde de justice et de liberté pour les travailleurs et les masses populaires, et pour toute personne honnête qui accepte de vivre et travailler dans l’égalité. La bourgeoisie sera toujours plus réduite à classer vainement comme “terroristes” les combattants populaires pour l’émancipation des classes et des peuples opprimés, des femmes et des exclus de tout genre. Comme jadis les fascistes et les nazis classaient vainement comme “terroristes” les partisans et les francs-tireurs de la Résistance qui fut le point culminant de la lutte des ouvriers pour faire de l’Italie et de la France des pays socialistes. La solidarité des masses populaires et de toute personne honnête contribue à la lutte d’aujourd’hui pour réaliser cet objectif dans le proche avenir. La lutte contre les menaces aux libertés démocratiques des couches populaires en Europe contribuera à la renaissance du mouvement communiste et à nous sortir du marasme dans lequel la bourgeoisie nous enfonce chaque jour un peu plus. Vive donc la lutte pour les libertés des masses populaires. Vive la renaissance du mouvement communiste.

persécution contre le (nouveau) Parti communiste italien
Persécution contre le (nouveau) Parti communiste italien Les Autorités Françaises continuent de rendre des bas services de police aux Autorités Italiennes dans la persécution contre le (nouveau) Parti communiste italien (15 perquisitions du 23 juin 03 et détention à l’aide de motivations fallacieuses des camarades Czeppel et Maj demandées par la bande de mafieux, de fascistes, de racistes, de cléricaux, de spéculateurs et d'aventuriers qui aux ordres de Berlusconi gouvernent à Rome sous la haute autorité du Vatican)! À l’aube du 4 février les agents de la Direction Nationale AntiTerrorisme (DNAT) font irruption dans un appartement de Saint Denis, le saccagent et mettent en gard à vue une camarade italienne qui depuis 25 année habite en France! Son nom et son rôle de soutien aux membres du (n)PCI étaient indiqués dès le 27 juin dans le Dossier Czeppel-Maj. Mais au lieu d’ouvrir une procédure judiciaire normale et de la convoquer pour éclaircir sa position, les A.F. envoient les agents de la DNAT. Ceux-ci agissent avec les méthodes qui furent jadis celles de la Gestapo, qui sont celles des escadrons de la morts, bien que pour l’instant ils ne tuent pas encore à tous les coups. Leur but: terroriser la population et empêcher tout aide et solidarité populaire avec les communistes, les syndicalistes, les travailleurs avancés, les sans papiers, les sans logis, les opposants politiques. La liste va s’allonger avec le temps s’il n’y aura pas une mobilisation de masse contre l’Ètat policier et contre la contre-révolution préventive. Non à l’Ètat policier qui plane sur la France! Défendre et faire valoir les droits démocratiques des masses populaires! Le Comité contre la Criminalisation de la Lutte pour la Reconstruction d'un Parti Communiste en Italie proteste et appelle tous le démocrates à protester contre les Autorités Françaises qui continuent la persécution et la dénigrement du (n)PCI. Elles obéissent aux Autorités Italiennes qui ne tolèrent pas la libération sous contrôle judiciaire des camarades Czeppel (confiné à Paris) et Maj (confiné en Seine Saint Denis) décrétée par la Chambre de l’Instruction de la Cour d’Appel de Paris le 19.12.03. Le Comité invite tous les travailleurs avancés et les démocrates et leurs organisations à se mobiliser ouvertement et avec force contre la dérive répressive antipopulaire que le Gouvernement CRS (Chirac-Raffarin-Sarkozy), pour courir auprès de la politique raciste et fasciste du Front Nationale des Le Pen et encore plus systématiquement des gouvernements qui l'ont précédé, a ouvertement adoptée comme pivot de son activité et qu'il promeut dans toute Europe sous le double manteau de la "guerre contre le terrorisme" et de l'"opposition à la superpuissance USA”. Participez à la Réunion publique organisée par l’Association pour la Défense d’un Espace Européen des Libertés (ADEEL) Jeudi 12 février à 19H30 au C.I.C.P. 21ter rue Voltaire 11ème Paris (Mo rue de Montreuil) sur le sujet “Menaces sur les libertés en Europe”. Liberté pour tous les prisonniers politiques ! Les droits démocrates des masses populaires sont intouchables ! La solidarité des masses populaires avec les révolutionnaires et les prolétaires prisonniers renforce leur résistance face aux pressions et aux menaces des Autorités - la résistance des prisonniers renforce la lutte des masses populaires contre la bourgeoisie impérialiste ! 04 février 04 Comité contre les Criminalisation de la Lutte pour la Reconstruction d'un Parti Communiste en Italie Pour tout renseignements: Comité pour la liberté de la CP c/o LPJ 58, rue Gay Lussac 75005 Paris tél. 01.43.26.20.17 e.mail <libert.cp@voilà.fr>. ADEEL c/o Bourse du Travail 9-11 rue Génin 93200 St. Denis e.mail <adeel20042004@yahoo.fr>. Le Comité cherche des camarades qui aident dans les travaux de secrétariat et autres (organisations de réunions et des activités de financement, diffusion des communiqués, etc.). Envoyer ses coordonnées aux adresses du Comité.