A l'approche des Assises sur les accidents du travail et les maladies professionnelles, nous avons réuni un syndicaliste CFDT de la SNCF, un médecin progressiste, et un travailleur hospitalier CGT. FRONT ROUGE : Pierre, tu es délégué CFDT cheminot ; avec ta section syndicale pourquoi avez-vous décidé de participer aux Assises et qu'en attendez-vous ? - On s'était déjà mobilisé pour le Tribunal Populaire, pour soutenir les mineurs et à cause des accidents que l'on subît dans notre secteur (5 graves en 6 mois). Au Tribunal Populaire on a pu avoir une vue d'ensemble sur les accidents avec les témoignages. Mais on n'a fait qu'ébaucher la discussion sur ces problèmes. Avec les assises, on espère qu'on va pouvoir aller plus loin. En discutant de Liévin avec les camarades sur les chantiers, dans la section et avec les camarades de la CGT, on s'est aperçu non seulement qu'il fallait établir la responsabilité du capital dans les accidents, mais aussi dénoncer la complicité de la médecine SNCF. F.R. - Peux-tu préciser ? - Au moment où on manque d'effectifs à la SNCF, et qu'il y a tant de chômeurs, la solution SNCF ce n'est pas d'embaucher mais de faire la chasse à l'absentéisme. On a beaucoup de camarades renvoyés au travail sans être guéris ; on les met en " service doux ", c'est-à-dire sans faire les postes, sans service d'astreinte. Mais ce n'est pas une solution, car cela équivaut à un déclassement et à une perte de salaire : pour un roulant il peut y avoir jusqu'à 1000 F. de différence, on a vu le cas. Ce qu'on va venir dire aux Assises, c'est qu'aujourd'hui, c'est le médecin du travail qui fait la chasse aux absents à la place du chef de gare... Le médecin SNCF, c'est lui qui décide des déclassements... F.R. - Pourtant la médecine SNCF est présentée comme la médecine gratuite pour les travailleurs ? - En fait la médecine gratuite, " conquête de la classe ouvrière " comme dit le P"C"F, dans ce système, cela veut dire être sûr d'être mal soigné ; c'est le flicage des travailleurs, et c'est être réprimé quand on va voir un autre médecin. Mon médecin de section m'a fait sauter trois jours de carence (340 F.) parce que (je l'ai su après), j'était allé voir un autre médecin que lui... F.R. - Gisèle, tu es médecin, tu as décidé de soutenir et de participer aux Assises, pourquoi ? - Ce qu'a dit Pierre est juste. Il y a toute une frange de médecins qui travaillent au service des capitalistes, comme par exemple ceux qui acceptent de faire partie des cabinets Securex, tous les patrons, ceux qui s'opposent à une remise en cause de la médecine... La plupart des médecins sont issus de la bourgeoisie (60 %), ils ne connaissent pas les conditions de vie des masses, ils en sont coupés par leur formation. Mais il faut voir aussi qu'il y a une crise idéologique chez une partie d'entre eux, qui au départ avaient des aspirations humanistes, ne serait-ce qu'à soigner les gens correctement, et qui se rendent compte qu'au bout de quelques années de pratique, ils font une médecine bâclée, qui répare plus qu'elle ne guérit, que le travailleur qu'ils ont soigné, en retournant dans les mêmes conditions de vie et de travail, va rechuter encore plus gravement, et que face à cela, ils sont impuissants. A
Penarroya, sur Securex, il y a eu un début de liaison
avec la classe ouvrière et ses luttes. PIERRE -
Oui, c'est vrai, chez nous il y a ce problème de la
médecine SNCF ; la seule véritable
médecine des causes, c'est la lutte pour
l'amélioration des conditions de travail, contre le
rendement. Si des copains se font ramasser par les trains
pendant qu'ils travaillent, c'est souvent parce que le gars
qui devait surveiller, travaille au lieu de protéger
les copains, parce qu'il y a un manque d'effectifs. F.R. - Et les travailleurs hospitaliers qu'attendent-ils des Assises ? PAUL -
(infirmier à l'assistance publique). Pour nous, les
Assises seront l'occasion de dénoncer tout ce qu'on
voit à l'hôpital : quand c'est un PDG, c'est la
chambre particulière, le sourire et la visite
patiente du médecin, pour l'ouvrier, c'est la salle
commune, 30 secondes de visite... Nous ne voulons plus être seuls à lutter dans notre coin ; si on veut avancer c'est avec les travailleurs malades, les ouvriers qu'il faut s'unir ! 19 novembre 74 : les travailleurs hospitaliers manifestent aux côtés des postiers
Nous publions des extraits de l'interview que le professeur Minkowsky a bien voulu accorder à la Commission de préparation aux Assises sur la Santé et les maladies professionnelles, interview que cette dernière nous a transmise ainsi qu'à la presse. Je vais vous donner des chiffres : il y a en France environ 820.000 naissances par an : 150.000 ou 120.000 grossesses sont considérées comme risquées pour le fœtus et le nouveau-né. Sur 800.000 naissances, il y a 80.000 prématurés, sur 80.000 prématurés il y a 15.000 morts dont la moitié seraient évitables et sur les 65.000 survivants, il faut que vous comptiez chaque année entre 5000 et 8000 enfants qui ont des séquelles nerveuses, sensorielles, auditives, oculaires, de comportement, de développement qui font que au pire les enfants seront absolument incurables ou presque et, à moindre degré, ne pourront aller à l'école. La cause N°1 de la prématurité de ces 80.000 enfants qui sont potentiellement des enfants à risques, n'est pas médicale, ce sont des causes socio-économiques. Le taux des prématurés, donc des futurs handicapés possibles est deux fois plus grand en Amérique chez les noirs, les indiens, les Porto-Ricains, il est deux fois plus grand en France chez les gens qui ont un salaire au-dessous du SMIG. il est deux fois plus grand en Angleterre chez les gens, dans les familles où le père est ouvrier manuel. D'autre part, entre en ligne de compte, le rang de naissance. Quand les gens ont beaucoup d'enfants rapprochés, les quatrième et cinquième enfants, s'ils sont en plus prématurés et dans un milieu socio-économique défavorisé, ont des chances d'être plus handicapés que les autres. Vous voyez par conséquent que jusqu'à présent, on n'a pas parlé de médecine. Cela m'amène à indiquer à votre commission un certain nombre de données fondamentales. Les premières, c'est que les femmes enceintes, et j'ai écrit un livre à ce sujet, doivent être instruites de ce qu'elles doivent faire. Pourquoi ? Parce qu'une femme enceinte a un risque N° 1 à cause de sa fatigue : une femme qui prend le train à Sarcelles, puis le métro, qui refait la même chose le soir, a trois fois plus de chances d'avoir un enfant prématuré qu'une femme qui n'a pas à bouger. Une femme qui reste en usine se trouve extrêmement laminée du fait que très souvent l'entreprise s'en fiche complètement. De plus, il y a des petites choses qu'il faut surveiller chez une femme : si elle est à la maison et qu'elle lave les carreaux, elle lève les bras et fatigue son cœur. Si elle court toute la journée pour faire ses courses et s'occuper de ses gosses, c'est pareil ; donc ce n'est pas toujours à l'usine que ça se passe. Les médecins praticiens examinent presque 60% des femmes enceintes quand ils ont cinquante patients à voir par jour, ils n'ont pas le temps d'examiner systématiquement une femme enceinte pendant vingt minutes. La femme elle-même est quelquefois pressée. C'est pourquoi j'insiste pour que toutes les femmes quelles qu'elles soient, aient une visite systématique de vingt minutes faite par un spécialiste ou une sage-femme, une fois par mois. Les Anglais ont calculé que quand on fait cela, on diminue le risque de mort, de handicap cinq fois par rapport à une femme qui comme chez nous a quatre visites souvent mal faites de la Sécurité Sociale. Et vous voyez qu'au lieu de dépenser son argent en hôpitaux, équipements, matériels, et prescriptions de médicaments inutiles, c'est là qu'est le secret. Mais ça coûte plus cher que de faire des bâtiments ; mais je voulais vous dire simplement l'estimation du ministère de la santé ; en faisant ça, on évite 60.000 handicapés en 15 ans, en ayant des centres de soins intensifs comme le mien, dans le même laps de temps, on n'en évite que 5000, douze fois moins que par la bonne prévention. LISTE DES SIGNATAIRES SOUTENANT LES ASSISES SUR LES ACCIDENTS DU TRAVAIL ET LES MALADIES PROFESSIONNELLES (suite) Dr MINKOWSKI, professeur faculté de médecine, Hop Port Royal; Dr. F. LIOT.Professeur agrégé de médecine. Hop. Cochin ; L. JAISSON, médecin Comité Action Santé Amiens ; G. CASALIS, professeur de théologie. Antony : F. COLQUOMBET. Magistrat, Paris ; C, BOURINAT. médecin généraliste, Limoges ; Groupe Information Asiles ; Section CFDT de la Caisse Nationale de Retraite des ouvriers du bâtiment et des travaux publics, Nancy ; VARIOT, mineur de fond, CGT, Montceau les Mines; LE SAVRE, mineur de fond, CFDT, Montceau les Mines : PROST, mineur de fond, Montceau les Mines ; JAKVBOWtCZ, médecin psychiatre. Montceau les Mines ; PERRET, ouvrier Michelin délégué CFDT. Montceau les Mines ; NEGRO. médecin psychologue, Montceau les Mines ; MICHALCZAK. technicien EEG. Montceau les Mines; M. TEXIER, contrôleur PTT. Paris XVe ; D. HULARD, chômeur, Niort ; C. BOSSE, employé sécurité Sociale, déléguée CFDT, Rennes ; SOULAT, Secrétaire médicale, Caluire. J. DALLENES, ouvrier Montreuil ; EDET, élève inf. hôpital psychiatrique Ville Evrard; RACHID BERVAL. élève inf. hôpital psychiatrique Ville Evrard ; A. BERVAL, infirmière psychiatrique, Paris ; D. RUSKAND, élève inf. psychiatrique. Ville Evrard; BAGNI, inf. psychiatrique. Ville Evrard ; M. PORET, OP1 Gagny ; DANIERE, GIS, Lyon ; PIZUT, dentiste, Lyon ; DESCOU, travailleur social, CGT, Lyon ; H. PEJU, infirmière psychiatrique, CFDT, Lyon ; NOLY, OS, CFDT. Brandt, Lyon ; GERY, OS, CFDT Brandt, Lyon ; JACQUET, ouvrier agricole ; JOUANLONNE, OS. Lyon ; L. NOEL, brancardier. Hop Reims ; GUElLET, brancardier. Hop Reims ; D. HAMONEAU, chômeuse, Montreuil ; C. GUILLOT, élève Inf. Reims ; V. TAISNE, élève inf. Reims. A.M KERSEAN, élève inf. Reims ; A. BRACONNIER, élève ing. Reims ; D. COCHE, délégué CHS CGT usina Spiertz. Strasbourg ; P. DESJARDINS, médecin, Amiens ; S. DAUCHY, pharmacien, Amiens ; M. ALEZRA, psychologue Amiens ; B. DUJBUICT, médecin. Poix ; M.C. BAILLET élève inf. Poulain Ville ; A. LEROUX, orthophoniste, Abbeville ; J.L. KLEIN, Pr de théologie, Massy ; C.L. OTT, travailleuse sociale, Antony ; D. CASALIS, travailleuse sociale, Antony ; DRESSEN, OS. Strasbourg ; P. de LUZE. élève inf. Paris ; REVOULT, PTT, délégué CFDT, Andrey ; CYRON, PTT, Andrey ; LASSUS, ouvrier ; J.P, SEGUIN, programmeur, délégué CFDT. Contins ; RAMIER préparateur, Confiant ; BERGER, fraiseur. Conflans. GUYON, agent technique, délégué CFDT. Conflans ; D. BIGNON, délégué CGT PCUK, Levallois , J.P. GUILLAUME, délégué CHS CFDT PCUK, Levallois ; VAISSE, intern hop. Villejuif ; J. PIRET, médecin psych. des hop. Villejuif ; BENZAID, élève Int., Villejuif ; THEBAUD, élève inf., Villejuif ; CHARILLAT élève inf., Villejuif ; BOUAINOUCHE, élève inf.. Villejuif ; MANDAROUX infirmier Hop. Psy., Villejuif ; BAYLAN. médecin syndicat généralistes, Melun ; BOHREN, Interne des Hop., Villejuif, IGR ; ABBA, employé de bureau, Alfortville ; ALMERAS, postier, Alfortville ; BOYER F., ouvrier spécialisé, Alfortville , BOZO Alfortville ; BRECARD, ménagère, Alfortville ; BURE, ménagère, Alfortville ; CAMPIGLI, électricien, Alfortville ; CHASSAGNARD, Alfortville. HENNACHE veuve de mineur, Lens ; JACQUET, employée de bureau, Alfortville; MARLOIE, technicien. Alfortville ; MAUCOLIN, technicien. Maison Alfort ; MOUCHET, mécanicienne, Alfortville ; J. NOBRE, technicien. Alfortville ; TERREDY, ouvrière, Alfortville ; M. TROCME, médecin, Alfortville ; D. VINCENT, technicien, INRS, Nancy ; A. CICOLELLA ingénieur, délégué syndical CFDT, INRS, Nancy ; A. ANTOINE technicien INRS Nancy ; C. MAIRE, aide labo, délégué personnel CFDT, INRS, Nancy ; S. RICHARD, technicien, délégué personnel CFDT, INRS, Nancy ; A. ROLIN, technicien, délégué syndical CGT, INRS. Nancy ; H. ATTENONT aide labo, délégué personnel CFDT. INRS. Nancy ; J.M. GERBER .aide labo, délégué personnel CFDT INRS, Nancy ; F. LEGLISE, documentaliste, délégué personnel CFDT, INRS, Nancy ; M. KNEPPERT, technicien, délégué personnel CFDT INRS, Nancy. D. HAGUENAUER, aide labo, délégué personnel CFDT INRS, Nancy ; G. MOREL, ouvrier, INRS, Nancy ; C. LARTOIS, ouvrier, INRS, Nancy ; D. ROUSSELLE, ouvrier, INRS, Nancy , J.P. GRISIUS, ouvrier, INRS, Nancy ; M. CANDAT. ouvrier délégué personnel CFDT. INRS, Nancy ; M, LONGEARET. ouvrier INRS. Nancy ; R. PERRAIS, aide labo INRS, Nancy ; J.P. YUNG. aide labo, délégué personnel CFDT INRS, Nancy ; M. VILLA, technicien INRS. Nancy ; A. BAYET, ouvrier délégué comité d'Entreprise INRS, Nancy ; D. GILET, ouvrier INRS, Nancy ; W. MULLER, ouvrier INRS, Nancy ; M. ROLLIN, technicien INRS. Nancy ; C. DETEMPLE, technicien, INRS, Nancy ; J.C. LIMASSET, ingénieur INRS, Nancy ; J.P. PIQUET, ingénieur, INRS, Nancy ; POUVAT, dessinateur, délégué CHS, CEA. BELBEOCH. ingénieur, Paris ; CHEVEREAU. programmeur. Paris ; DEVILLE, CNRS, Paris : M. CLAUDE, médecin. Paris ; VAUCELLE, infirmière. Hop. Emile Roux, Eaubonne ; P. MAURICE, élève inf. Hop Emile Roux, Eaubonne ; CACCIANIOA, élève inf,. Hop. Emile Roux, Eaubonne ; ROBIN, élève inf. Hop Emile Roux, Eaubonne ; BENOIST, élève Inf.. Hop Emile Roux, Eaubonne ; KLANYSCEK, élève inf. Hop. Emile Roux, Eaubonne ; N. ROUX, infirmière. Hop. Eaubonne ; N. LAGADEC. élève inf. psychiatrie, Hop. Eaubonne ; REBUFFAC, infirmière. Hop. Eaubonne ; LECONTE, infirmière, Hop. Eaubonne ; SAULNIER, infirmière S,P., Hop. Eaubonne ; ISSA, infirmière. Hop. Eaubonne ; MIGEREL, Infirmière. Hop. Eaubonne ; PREUX, infirmière. Hop. Eaubonne ; PRAT, professeur Béthune. W. BAJORSKI. laborantine (médecine du travail) Lille ; B. ALLAL. Lille : E. MESNIERE, Infirmière, Hop. Eaubonne ; GERUREAU, infirmière. Hop. Eaubonne ; PIRES, infirmière, Eaubonne ; PILORD, infirmière, Eaubonne ; A. STEYAERT, employé C.A.F. CFDT - Amiens ; M.J. LAMBLIN, employée C.A.F. - Del. du personnel CFDT. Amiens ; M. BOUCHER. C.A.F. - Del. du personnel CFDT, Amiens ; F. ANGLIO. employé C.A.F., Amiens ; M. LECAVELEE. employé C.A.F. - CFDT - Amiens ; D. LETOCART, employé C.A.F. Amiens ; P. VASALLO, chômeur, Amiens ; J.C. BOUCHER, OS, Amiens ; J.P. HENRY, enseignant, Amiens ; R. MOREL, ajusteur P1 Vincennes , L. MEURGUES. aide soignante, Montreuil ; GANNEAU, infirmière. Maison Alfort ; S. TANO, sage femme, Vincennes. M. MIMIER, employée de banque, Montreuil ; A. BENAMOKRANE, ouvrière de Grandin, Montreuil ; BENAMOKRANE, cableur, Montreuil ; TUSQUES, musicien, Paris ; M. BOHIN, journaliste, Paris ; A. GOMEZ, ouvrier, Paris ; F. MURY, marbrier, Boulogne ; G. FHRAUT, PTT, Paris ; P. EUZENAT, PTT. Paris ; DUARTE. marbrier. Paris ; A. VANRECHEM. OS 2, Lille ; D. FRANRIEWlLL, OS 2, Lille ; R. CHOQUET, OS 1, Seclin ; B. CHOADT, Manœuvre Lille ; HABBOU, P.1 Lille ; REYNAERT, infirmier, Lille ; F. CHARLES, Aux. Puéricultrice, Lille , LECLERCQ, imprimeur Lille ; ODEKERKEN, étudiante, Lille. IKI. chômeur. Lille ; M. HAROY. ingénieur, Lille ; B. HAMID. ouvrière, Lille ; A. NOURANA, sans profession Lille ; VANZUT, Stage tourneur - 50.000 jeunes, Lille ; R. ARNAUD, Lycéen Hellemes , A. GRANGY, employée de bureau, Mons en Baroeul M. GALLEGO, employée de bureau, Mons en Barœul ; D. STECQ, employé. Roubaix; HASNAOUI ; L. KOPEC, chef chantier BTB, Mons en Barœul , C. BECQUART. mineur, Liévin ; LAVISSER, femme de mineur, Liévin ; GRAVE, femme de mineur. Silicosé, Liévin ; M. BARROSO, professeur, Liévin ; BRIERE J. Béthune : HOFFMANN, Lille ; LESUEUR. La Madeleine ; LAHOUAICHI, Ajusteur Lille. DEBACK. chômeur ; JOUEN, mère de famille. Hem ; P. LELLERE. éducateur, Lille ; FOUEN, OS ; BATTAIN. marbrier ; GUILLERMAIN, postier. Hem ; P. CHARLES. Magasinier, Arras ; J.P. NA VET, maçon. Hem ; MT NAVET, mère de famille. Hem ; CHOVEAUX. étudiant. La madeleine. |