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Quotidien des communistes marxistes-léninistes de france | |||
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Le soir même
où Georges Marchais jetait définitivement aux
orties le principe de la dictature du prolétariat en
assimilant celle-ci à quelque sombre dictature
fasciste, les peuples du monde entier apprenaient avec une
profonde tristesse le décès du grand
révolutionnaire prolétarien Chou
En-Lai. Mieux, actuellement en Chine, tout le peuple est mobilisé pour le renforcement de la dictature du prolétariat précisément pour pouvoir mettre en échec les tentatives de restauration du capitalisme par des individus du type Khrouchtchev, Brejnev ou Lin Piao, pour éviter précisément la transformation de la Chine en un pays de dictature fasciste comme cela est arrivé en URSS à la mort de Staline. Ce fut déjà pour renverser la bourgeoisie qui s'était emparée d'une partie du pouvoir politique notamment dans le domaine de la culture et de l'enseignement mais aussi dans pas mal d'usines que MaoTsé-toung déclencha en personne la Grande Révolution culturelle prolétarienne, révolution qui se déroula dans les conditions de la dictature du prolétariat et pour la renforcer. Le 28 avril 1969 lors de la première session plénière du Comité central issu du IXè Congrès du Parti communiste chinois, le président Mao devait d'ailleurs déclarer : "A ce qu'il semble sans la Grande Révolution culturelle prolétarienne, ça n'irait pas, car notre base n'était pas solide. A en juger par ce que j'ai observé, ne disons pas dans la totalité ni l'écrasante majorité, mais je le crains, dans une majorité assez grande des usines, la direction n'était pas entre les mains des vrais marxistes ni des masses ouvrières. Non pas qu'il n'y ait eu de bons éléments parmi ceux qui dirigeaient les usines. Il y en avait, il y en avait parmi les secrétaires, les secrétaires adjoints et les membres des comités du parti, il y en avait parmi les secrétaires de cellule. Mais ils suivaient la ligne autrefois mise en avant par Liou Chao-chi, ce qui se ramenait simplement de leur part à des pratiques, du genre stimulants matériels, profit au poste de commandement, pas de politique prolétarienne mise à l'honneur, distribution de primes, et ainsi de suite. " ... " Toutefois, il se trouve effectivement des mauvais éléments dans les usines. " ... " Cela montre que la révolution n'est pas terminée. " Ainsi le
président Mao soulignait- il déjà qu'il
ne suffit pas que le prolétariat au pouvoir ait
supprimé pour l'essentiel la propriété
privée des moyens de production et qu'il exerce sa
dictature à l'encontre des anciens
exploiteurs. Cela explique
pourquoi pendant toute la période
d'édification socialiste il est nécessaire de
renforcer la dictature du prolétariat, ce qui
comporte la répression de la bourgeoisie dans tous
les domaines. Là est le problème-clé de
la société socialiste: la question c'est
permettre ou non à la bourgeoisie de s'emparer d'une
parcelle ou de la totalité du pouvoir. Comment le
résoudre sinon en s'appuyant sur les larges masses
populaires.
Ainsi, dans toute la Chine le peuple étudie, discute, fait le bilan de sa pratique à seule fin de critiquer le révisionnisme ( qui vide de son contenu révolutionnaire le marxisme- léninisme) et d'exercer une dictature totale, dans tous les domaines, sur la bourgeoisie. De telle sorte qu'il est difficile à tout voyageur un peu honnête de ne pas reconnaître et sentir rapidement et partout la liberté et la démocratie inégalée dont jouissent les masses populaires ainsi que l'enthousiasme qu'elles manifestent pour le socialisme et pour le Parti communiste chinois dirigé par le président Mao.
C'est d'ailleurs Mao Tsé-toung en personne qui a demandé que soit inscrit explicitement dans la nouvelle Constitution de la République populaire de Chine "le droit de grève" montrant par là que nul n'a le droit de réprimer le mouvement des masses travailleuses: n'est-ce pas l'inverse de ce qui se passe dans les pays de dictature de la bourgeoisie ou de la nouvelle bourgeoisie comme en URSS ou en Pologne ? Demain: l'Albanie, bastion de la dictature du prolétariat en Europe Suite è | |||
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