.....
Décembre 1920 : Le "
Parti communiste " naît : c'est la " Section
Française de l'Internationale Communiste ", " PARTI
INTERNATIONAL DE L'INSURRECTION ET DE LA DICTATURE
PROLÉTARIENNE ", (Manifeste du IIe Congrès de
l'Internationale Communiste). La tâche fondamentale du
nouveau Parti est fixée ; et si elle n'est pas encore
comprise et acceptée par tous ses membres, du moins
mobilise-t-elle alors les ouvriers révolutionnaires
de France ; car " au parti S.F.I.C. appartenaient les
véritables combatifs " ! (Cf. " Humanité-Rouge
" n°85).
..... Décembre 1970 : Quelle tâche le
secrétaire général adjoint Marchais du
P." C. ".F. fixe-t-il à son Parti dans son rapport du
22 décembre 1970 ? " LA BATAILLE DES ÉLECTIONS
MUNICIPALES, permettant un pas vers " une démocratie
véritable ouvrant la voie au socialisme… "
!!!
..... Ce n'est
un secret pour personne ; l'objectif du " Parti Communiste
Français " A CHANGÉ. A la bataille de classe
en vue de la conquête nécessairement violente
du pouvoir, il a substitué aujourd'hui la " bataille
" électorale pour des fauteuils de ministres. A
l'arme acérée de l'unité à la
base et dans l'action du peuple sous la direction du
prolétariat et de son parti, il a substitué la
farce de " l'unité de la gauche "…
..... Nous
l'avons écrit -" Humanité-Rouge " n°86-,
cela n'est pas nouveau ; illusions et erreurs
électoralistes et opportunistes jalonnent l'histoire
du Parti Communiste Français. Mais aujourd'hui -et
les derniers appels de Marchais le prouvent s'il en est
encore besoin- le Parti " Communiste " Français a
atteint le comble du reniement et de la trahison des
principes révolutionnaires en lesquels tant de
prolétaires de notre pays ont mis leurs espoirs. A
charge pour nous de les en convaincre et de les organiser
autour de ceux qui ont repris le flambeau !
" LA BATAILLE
DES ÉLECTIONS !
"
.....
Depuis quelques temps, Marchais et
toute la presse du P." C. ".F. font grand tapage. On fait
des " propositions de conversations " avec le Parti
Socialiste, on crée des " commissions " et des "
groupes de travail " ; on " confronte des points de vue " et
on épilogue… toujours en haut lieu, bien sûr.
Puis on tire un " premier bilan " ! A les en croire,
l'"unité " de la classe ouvrière et du peuple
aurait progressé ! Mais pourquoi tant de bruit
?
Marchais mange le morceau
dans son rapport du 22 décembre dernier
:
..... " La
publication du bilan des discussions peut créer des
conditions nouvelles à la constitution des listes
d'union dans les villes de plus de 30.000 habitants…
"
..... C'est donc
cela ! Il faut préparer les élections
municipales de mars 1971 ! L'échéance approche
: il faut s'entendre au plus vite pour gagner ici une
mairie, là un poste de conseiller municipal… Tel est
le fond de la politique du P." C. ".F. ; son rythme
n'obéit pas aux lois de la lutte classe contre
classe, prolétariat contre capital ; elle suit
scrupuleusement des échéances autrement " plus
révolutionnaires ", celles qu'imposent la bourgeoisie
au pouvoir : celles des
élections ! Alors, et
les militants sincères du P." C. ".F. le savent bien,
on mobilise tout le monde, on colle des affiches à
qui mieux mieux, on lance des souscriptions, on
n'hésite pas devant manœuvres et compromissions. Tous
les moyens sont bons : on lève les grands placards
publicitaires, on achète de la publicité
bourgeoise à la radio…
..... Et pour
donner du punch aux sympathisants sceptiques, on appelle
cela " UNE BATAILLE " ! Piètre " bataille " qui
engagent périodiquement le gros des troupes
ouvrières sur le terrain fixé par la
bourgeoisie et les détournent du combat de classe.
Car à la lutte électorale, le P." C. ".F.
subordonne toute son action ; à elle il tente de soumettre toute l'ardeur combative
du prolétariat… Les
millions de travailleurs écoeurés qui sont
rentrés à l'usine en juin 1968 avec la
promesse du P." C. ".F. : " reprenez le travail, on va
gagner aux élections ! " le savent bien. Au coude
à coude redoutable des prolétaires occupant
les usines les dirigeants du P." C. ".F.
préfèrent le bulletin isolé dans l'urne
préparée par la bourgeoisie.
SOUVENIR DES GRÈVES DES MINEURS
..... En 1947, je suis
venu travailler en France dans les mines de
Saint-Etienne. Le travail des mineurs était
pénible, dangereux et très mal
payé.
..... En septembre 1948,
tous les mineurs de la région ont
décidé la grève
illimitée avec leur syndicat C.G.T. Tous
unis, les délégués en
tête, nous avons occupé la mine ;
quand le patron venait, on le laissait jamais
rentrer. Les femmes, les enfants, toute la
population venaient nous apporter à manger,
nous encourageaient. On organisait des groupes qui
ramassaient de l'argent dans la population dans
toute la région et même plus
loin.
..... Tout ça nous
permettait de continuer la lutte, on n'était
pas tout seul. En octobre, nous étions
toujours en grève et le patron a
envoyé des flics, des gardes-mobiles et des
C.R.S. : le premier jour ils n'ont pas
réussi à entrer ; pendant dix jours
on s'est défendu avec des haches, des
morceaux de fer et de bois, tout ce qu'on trouvait.
Mais après dix jours ils ont réussi
à entrer la nuit.
..... Pendant ces deux mois
de lutte, les délégués
étaient restés avec nous, toujours
les premiers à se battre contre le patron et
ses flics : quand le patron essayait de venir
à la mine, c'étaient les
délégués qui le foutaient
dehors. Et quand on a repris le travail
après deux mois, ils n'ont pas
été boire l'apéro avec lui.
C'était pas comme aujourd'hui : le syndicat,
il n'était pas vendu aux patrons ; les
délégués c'étaient des
ouvriers comme les autres. Seulement on les avait
choisis parce qu'on avait confiance en eux ; on
savait qu'ils nous défendraient jusqu'au
bout et se battraient à nos
côtés.
..... Et maintenant tout ce
qui intéresse la C.G.T., comme les autres
syndicats, c'est de vendre des cartes. Alors pour
ça elle fait du bluff, elle veut faire
croire qu'elle défend les ouvriers et par
derrière elle leur fait des croches-pieds.
Elle va discuter avec les patrons et s'arrange avec
eux sur le dos des ouvriers.
....... VIVE LA LUTTE DE
CLASSE CONTRE CLASSE !
....... A BAS LES
TRAÎTRES A LA CLASSE OUVRIÈRE
!
....... A BAS LE CAPITALISME
EXPLOITEUR !
Un travailleur immigré.
|
L'UNITÉ AVEC QUI
ET COMMENT ?
.....
Les larges masses de notre peuple
savent que leur unité de combat est la condition
nécessaire de leur victoire sur le capital… Le P." C.
".F. spécule là-dessus et enfourche son cheval
de bataille : " l'unité de la gauche ". Mais
qu'est-ce que " l'unité de la gauche " ? Le dernier "
bilan des discussions entre le P." C. ".F. et le Parti
Socialiste " le montre bien ; c'est l'accord au sommet entre deux
états-majors politiques
réformistes.
..... Car avec qui
Marchais prétend-il unir les travailleurs ? Avec des
représentants patentés de la bourgeoisie ; un
Deferre socialiste milliardaire de Marseille, un Guy Mollet
massacreur du peuple algérien, un Jules Moch assassin
des grévistes du Nord… Et bien d'autres encore… Peu
importe le passé ; seule comptent les " convergences
" d'aujourd'hui, déclare Marchais. Eh bien non ; il
importe beaucoup que les paroles de ces soi-disant "
socialistes " soient confrontées à leurs actes
; il importe aux ouvriers de juger sur
pièces…
..... Et leur
jugement est sans pitié ; qui ces politiciens du
Parti Socialiste représentent-ils ? Certainement pas
les millions de travailleurs qui peinent et aspirent au
changement. La chute vertigineuse des résultats
électoraux du Parti Socialiste depuis 1968 l'indique
clairement.
Et quand Marchais parle
des " deux partis qui exercent l'influence décisive
sur les travailleurs ", il se moque du monde. Au moins pour
l'un d'entre eux…
..... Mais rien
n'arrête Marchais l'imposteur !
..... "
Les deux partis ont pris
l'initiative d'un certain nombre d'actions communes contre
la politique réactionnaire et
anti-démocratique du pouvoir dans différents
domaines… Ces initiatives ont rencontré un grand
écho dans les masses populaires ".
SOUTIEN DES VÉTÉRANTS
COMMUNISTES
..... ..... ...Camarade,
..... J'envoie mon
réabonnement à l'H.R. Je suis
complètement isolé et
abandonné de ceux avec qui j'ai lutté
jadis. Je suis né en 1890, j'ai des pertes
de mémoire et des trous à ne plus me
rappeler et j'en souffre beaucoup. Enfin, il se
trouve des jeunes pour reprendre la relève
des anciens, leur tâche est lourde, vu toutes
ces trahisons. Malgré tout, nos ennemis
seront vaincus par notre vaillante et glorieuse
jeunesse.
..... Bien fraternellement.
..... ..... Henry
Dominique
..... Vétéran
de la Section française de l'internationale
communiste
.....
(Montignac-s/Vézère, Dordogne)
---------------------------------------
..... ..... ...Camarades,
..... Vous avez bien fait de
publier la lettre que je vous ai hâtivement
écrite il y a quelques semaines. Cependant
je pense que vous n'auriez pas dû faire des
coupures ; cela eut aidé à mieux
comprendre certains passages. En particulier les
explications concernant Alexandre Blanc, Pierre
Brizon et Raffin-Dugens, les premiers
députés français qui
votèrent contre les crédits
militaires durant la guerre de 1914-1918 ; ce
qu'était " La caserne " ; le meeting
où Cachin parla à son retour de
Russie en 1920, etc.
..... Si vous avez des
exemplaires disponibles, en adresser s.v.p.
à… Je vous réglerai prochainement, ma
pension sera payée le 6 janvier 1971, et je
joindrai 10F pour la souscription.
..... ..... Robert
Desprès -
Vétéran de la Section
Française de l'internationale communiste
|
.....
Quelles actions ? Quelle
initiative ? Marchais reste prudemment dans le vague. Car
les " deux partis " n'ont pas organisé le front uni
des masses contre la répression et la fascisation,
pour l'amélioration des conditions de vie des
travailleurs… Encore moins pour la révolution
socialiste ! Quant au " grand écho ", c'est du bluff
pur et simple !
..... Non, les
discutailleurs de " groupe de travail " des Marchais, Savary
et autres Mollet ne suscitent pas l'enthousiasme des masses
qui aspirent à lutter contre le capital !
LA PSEUDO-DYNAMIQUE DE
L'UNITÉ
.....
Mais Marchais et ses maîtres
en révisionnisme ont réponse à tout. "
Jamais on ne pourra s'entendre avec tel ou tel dirigeant
socialiste ! " rechignaient des militants du P." C. ".F. en
1962. Et Thorez de répondre (Comité central du
13-14 décembre 1962) :
..... "
La question n'est pas là
; la question est de savoir comment nous répondrons
aux exigences du mouvement des masses en contribuant
à l'unité entre socialistes et communistes.
"
..... Il faut
voter pour Guy Mollet à Arras, pour Jules Moch dans
l'Hérault ; alors " nous servons l'unité de la
classe ouvrière " puisque l'unité
électorale engendre l'unité de la classe… Et
Thorez poursuit alors : " Le
courant d'unité une fois lancé a tout
emporté… Et ne laissons pas encore une fois, retomber
la pâte…
"
..... Le vieux
renard révisionniste a du style ; mais ne nous en
laissons pas conter ! Qu'a emporté le courant "
d'unité électorale " sinon quelques
sièges ? Et que penser du levain d'une pâte qui
retombe après chaque élections
?
..... Il est
difficile de le cacher après tant d'années
d'échecs : la politique de " l'unité de la
gauche ", est un éternel recommencement ; la
pâte retombe car les élections ne sont pas le
levain qui forge l'unité des masses
populaires.
..... Les
dirigeants révisionnistes ont alors un dernier tour
dans leur sac. C'est quand " l'unité de la gauche "
fut réalisée, quand " communistes " et "
socialistes " soutinrent le gouvernement, en 36 en 45 que
les masses populaires auraient conquis de grands avantages
économiques et sociaux. Nous ne sous-estimons pas ces
victoires ouvrières. Mais qui en sont les
véritables artisans ? En 1936, c'est la classe
ouvrière mobilisée contre le fascisme, pour "
le pain, la liberté, la paix ", en 1945, ce sont les
masses aguerries dans la lutte armée contre
l'occupant nazi. C'est le rapport des forces favorable au
peuple qui a permis d'arracher ces victoires.
..... Et non
l'unité électorale des partis socialiste et "
communiste " ; la " victoire " électorale fut alors
l'expression de l'unité de combat des masses ; elles
N'EN FUT PAS LA CAUSE ! Bien au contraire, l'unité
électorale entraîne la combativité des
masses sur une voie de garage, les détourne de la
voie de la révolution. A chaque fois, les masses
sortent de là désarmées avec dans les
mains un hochet ridicule : les élections ! (cf. "
Humanité-Rouge " n°86).
OPPOSÉS AU MOUVEMENT DES
MASSES
.....
Marchais et ses confrères
se moquent des leçons de l'histoire ; aujourd'hui
encore, ils tentent de faire croire que l'unité au
sommet pour les élections engendre l'unité du
peuple et sa victoire. A preuve mai-juin 1968 ! Suivons de
près les pénibles justifications de Marchais
:
..... "
En avançant sur cette
voie (celle de l'union de la gauche), il était
possible de développer l'action commune contre la
politique réactionnaire du pouvoir et de lui porter
en mai-juin 1968 des coups décisifs… L'abandon par la
gauche non-communiste du chemin de l'union, son retour ( !)
à la politique de collaboration de classe ont
été sévèrement jugés par
les travailleurs…
"
..... Et Marchais
de téléphoner à Mitterand par Europe
n°1 interposé pour lui dire : " Si on a
raté des fauteuils ministériels en 1968, c'est
parce que vous nous avez lâché…
"
..... A qui
Marchais pourra-t-il faire croire que le coup d'arrêt
à la tempête révolutionnaire de 1968 a
été donné par Mitterand au moment des
élections ? Les ouvriers n'ont pas la mémoire
courte, c'est GRENELLE qui a stoppé le mouvement de
masse ; c'est la politique de collaboration de classe… de
Marchais-Séguy qui a permis à la bourgeoisie
de reprendre le dessus. Après cette expérience
les ouvriers conscients accusent : SÉGUY-MARCHAIS
LACHEURS ! SÉGUY-MARCHAIS TRAHISON !
..... Pourquoi
Séguy-Marchais ont-ils obligé les travailleurs
à abandonner leur arme de combat
irremplaçable, l'usine occupée ? Pour se
saisir de l'arme de la bourgeoisie : LES ELECTIONS ! En
mai-juin 1968, les dirigeants du P." C. ".F. ont fait plus
que de dévoyer la lutte de classe sur une voie de
garage ; ils SE SONT OPPOSES DIRECTEMENT AU MOUVMENT DES
MASSES POPULAIRES DE NOTRE PAYS ! Il ont
révélé pleinement leurs visages de
traîtres à la cause révolutionnaire de
la classe ouvrière et du peuple.
UN PARTI
CONTRE-REVOLUTIONNAIRE
.....
Car, aujourd'hui, cinquante ans
après la fondation du Parti Communiste
Français, nous ne pouvons plus dire : les dirigeants
du P." C. ".F. se trompent, ils font des erreurs
opportunistes… Mai 68 l'a montré : opposés au
mouvement des masses, ils s'opposent à la
révolution dans notre pays. Marchais ne s'en cache
pas d'ailleurs :
..... "
Quand à ce passage
révolutionnaire au socialisme, nos deux partis
déclarent qu'il ne peut être que le fait d'un
rassemblement majoritaire du peuple. "
..... Autrement
dit, la majorité électorale. Par cette
thèse du passage pacifique électoral au
socialisme, Marchais et ses confrères renient
totalement les principes révolutionnaires du
marxisme-léninisme. Ils refusent de tenir compte de
la nature de classe des ennemis du peuple ; la bourgeoisie
impérialiste révèle de par le monde et
dans notre propre pays sa nature agressive dans tous les
domaines, elle enfreint les droits démocratiques et
consolide partout sa dictature, agrandit et renforce ses
instrument d'oppression du peuple… Pour les travailleurs, il
n'est en fin de compte qu'une issue : à la violence
des classes exploiteuses, qui n'ont jamais abandonné
et n'abandonnent jamais volontairement le pouvoir, RIPOSTER
PAR LA VIOLENCE RÉVOLUTIONNAIRE, remplacer la
dictature de la bourgeoisie par la dictature du
prolétariat. Si le P." C. ".F. met tout son espoir
dans les urnes, c'est qu'il ne veut qu'une révolution
de palais !
..... Mais
Marchais n'est pas à un reniement et à une
contre-vérités près… et il continue
:
..... "
Cette majorité menant
une intense action politique isolerait les forces
réactionnaires et leur rendrait impossible
l'utilisation de la violence…
..... Ainsi serait
crée l'ensemble des conditions favorables pour un
passage pacifique et démocratique au socialisme
".
..... C'est le
comble de la bêtise… ou de la trahison.
L'expérience révolutionnaire a pleinement
confirmé ce jugement de Lénine
:
..... " Plus forte
est la pression des classes opprimées, plus elles se
rapprochent de l'effondrement de toute oppression et de
toute exploitation, plus les paysans et les ouvriers
opprimés développent fermement leur
initiative, plus enragée devient la résistance
des exploiteurs. "
..... Mais de
l'expérience des luttes révolutionnaires et
des principes marxistes-léninistes, les
révisionnistes du P." C. ".F. n'en ont cure,
embourbés qu'ils sont dans le marais
électoral…
..... Cela ne doit
pas être pour nous communistes
marxistes-léninistes et pour tous les ouvriers
conscients et combatifs de notre pays une raison de
découragement et de pessimisme. A nous tous d'aller
de l'avant dans la lutte sans merci contre le
crétinisme parlementaire des révisionnistes
modernes, à nous de mener à bien les
tâches fixées par le camarade Ramiz Alia dans
son discours à l'occasion du centenaire de la
naissance de Lénine :
..... "
Maintenant on peut affirmer que
l'on a surmonté la confusion générale
crée dans le mouvement communiste par la naissance et
la diffusion du révisionnisme moderne. Les illusions
à l'égard des vieux partis communistes et
envers leurs dirigeants ayant un certain bagage
révolutionnaire appartiennent au passé.
Aujourd'hui on ne discute plus si l'on doit ou non
constituer de nouveaux partis marxistes-léninistes,
mais comment les édifier, comment les consolider et
les renforcer sur une telle base qu'ils puissent rester
toujours révolutionnaire, prolétariens et
guider la classe ouvrière vers la victoire
finale. "
Camille
GRANOT
|