REVOLUTION PROLETARIENNE n°2. janv 1975
revue politique mensuelle du Parti Communiste Révolutionnaire (m-l)

Pages 6-7

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QUELQUES ASPECTS
DU TRAVAIL
DU PARTI
PENDANT LE MOIS
DE DÉCEMBRE 1974

 

l Le développement massif de la lutte des postiers a été une première riposte à la politique de crise développée par la bourgeoisie. Dans le cours de cette lutte, le Parti dans son ensemble est intervenu avec des propositions et un matériel approprié. Après avoir diffusé largement les "Postier marxiste-léniniste" n°1 et 2, un n°3 du "Postier marxiste-léniniste" a été massivement diffusé à la fin de la grève, ainsi qu'un tract national diffusé à des dizaines de milliers d'exemplaires auprès des travailleurs des PTT. Cette propagande élaborée par les cercles postiers de notre Parti, appelant les travailleurs à tirer le bilan de la lutte et mettant clairement en accusation les révisionnistes comme briseurs de grève et responsables de l'échec dans la lutte, a reçu un grand écho auprès des travailleurs qui, très nombreux ont demandé des comptes aux révisionnistes. Ce travail, et ce qui avait été effectué précédemment a permis le renforcement et la constitution de nombreux cercles de postiers m-l, la création de plusieurs cellules dans des centres PTT importants et le rapprochement du Parti de dizaines et dizaines de postiers.

l Malgré la volonté et le sabotage des révisionnistes pour ne pas étendre la lutte à l'ensemble de la fonction publique, les travailleurs hospitaliers ont développé de nombreuses luttes. Reprenant les mots d'ordre: 1700 F par mois minimum et 200 F tout de suite, ils ont aussi posé largement le problème de la santé des masses en régime capitaliste. Notre Parti est intervenu dans de nombreux hôpitaux en lutte, apportant son soutien aux travailleurs, popularisant leur lutte et s'adressant largement aux masses sur les problèmes de la santé, à l'aide du n°1 de " l'hospitalier marxiste-léniniste" qui a été massivement diffusé. Au cours de ce travail, de nombreux hospitaliers ont pris contact avec le Parti, permettant d'engager plus largement un travail communiste sur le problème important de la santé des masses en régime capitaliste.

l A la fosse 3 de la mine de Lens (Liévin), le Capital a assassiné 42 mineurs. Répondant au juste désir de vengeance de la masse des mineurs, notre Parti, en apportant toute sa solidarité aux familles et aux compagnons de travail des victimes a vigoureusement dénoncé par un numéro spécial de l'organe central le véritable responsable de ce crime: le Capital; il a dénoncé la démagogie des envoyés, du gouvernement, il a organisé sur les mines un travail d'explication par tracts, affiches, par de nombreuses discussions avec les mineurs, afin que ce crime ne reste pas impuni.

l A l'appel de notre Parti se sont tenus de nombreux meetings contre la venue en France de Brejnev, numéro 1 du social-impérialisme. A Caen, Lyon, Paris, Orléans, Marseille... les interventions, débats et projections de films ont:
   
- rappelé les enseignements essentiels de la Révolution d'Octobre 17, qui nous guident sur la voie de notre Révolution.
   
- expliqué comment l'URSS de Lénine et de Staline a changé de nature, s'est transformée entre les mains d'une nouvelle bourgeoisie en Etat révisionniste, social-impérialiste.
   
- dénoncé l'hégémonisme et la rivalité des deux super-puissances.
   
- affirmé le développement de la Révolution Prolétarienne dans le monde par les luttes des peuples contre l'impérialisme et le social-impérialisme, l'édification du socialisme en Chine et en Albanie.
L'enthousiasme, l'attention, les nombreuses questions posées ont montré l'espoir que soulève chez les travailleurs la perspective du socialisme.

l Face aux menaces de guerre sioniste, pour le soutien à la Résistance Palestinienne, notre Parti a appelé, avec d'autres organisations, à un rassemblement et une manifestation à Paris où plus d'un millier de personnes ont montré le renforcement de la vigilance face aux complots sionistes, et le soutien aux masses et à la Résistance Palestiniennes.

l Lors de la visite de Giscard en Guadeloupe, Martinique, notre Parti a impulsé une campagne d'agitation-propagande, de meetings, pour soutenir les manifestations des peuples martiniquais et guadeloupéen pour l'indépendance; pour lutter contre le colonialisme, l'impérialisme, pour l'indépendance de toutes les colonies françaises.

l Afin de faire connaître largement la ligne de notre Parti, de débattre régulièrement avec les travailleurs des problèmes fondamentaux de la lutte des classes aujourd'hui, nous avons organisé, à Paris, à Lyon, Rennes, Lille... les premiers cercles "Que faire ? " sur la question: "Politique de crise et crise politique". Plusieurs centaines de travailleurs sont venus débattre, questionner, apporter leur contribution aux propositions du Parti. Cette initiative, qui va être poursuivie régulièrement et étendue, permet par un large débat avec les travailleurs et les masses, qui apportent leur expérience, leur réflexion, leurs questions, d'enrichir la ligne du Parti contribuant ainsi à l'édification du Parti, au renforcement de ses liens avec les masses.

l La crise politique, la crise idéologique de l'impérialisme, l'avenir obstrué par le Capital entraînent de nombreux étudiants à se poser la question de la Révolution. Pour répondre aux nombreuses questions des étudiants, pour les organiser contre l'université bourgeoise, pour le soutien aux luttes des masses et les gagner à la révolution prolétarienne, le Parti a organisé des séances de "l'Université Rouge" où sont débattues les questions politiques de l'heure, les tâches des étudiants par rapport à la Révolution. Pour appuyer ce travail, un supplément à l'Organe Central "Front Rouge spécial étudiant" a été édité et largement diffusé. Le travail du Parti dans les universités a aussi permis la constitution de comités de soutien à la lutte des postiers et des hospitaliers, préfigurant le développement d'un large mouvement de soutien aux luttes du peuple.

l Dans le développement de la lutte révolutionnaire, la jeunesse révolutionnaire a un rôle important à jouer. Depuis quelques temps, notre Parti a entrepris d'organiser, de rassembler dans les cercles jeunesse du P.C.R. (m-l), les jeunes ouvriers, des CET, des lycées qui aspirent profondément à la Révolution. Un premier numéro de "Jeune Garde", mensuel pour la jeunesse révolutionnaire a été édité et complètement diffusé.
Dans le mois de décembre 74, cette organisation des cercles jeunesse autour du Parti s'est renforcée par la création d'une dizaines de nouveaux cercles à Paris, Orléans, Béthune, Nancy, Thionville, Toul, etc..., regroupant principalement des jeunes ouvriers et des CET. A la fin du mois, un stage regroupant une cinquantaine de responsables de ces cercles s'est tenue pour envisager l'ensemble des questions relatives au développement d'une véritable Jeunesse Communiste. Le sérieux, la réflexion et l'enthousiasme des camarades permet d'organiser une large extension des idées et de l'organisation communiste dans la jeunesse révolutionnaire.  

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